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21 décembre 2006 | à 00h23

Stade Rennais - Reims : réactions d’après-match

Stade Rennais - Reims : réactions d'après-match

Voici les réactions de joueurs et entraineurs après la défaite rennaise a domicile contre Reims en quarts de finale de Coupe de la Ligue.

Pierre Dréossi (manager de Rennes) :

« Ce soir (mercredi soir), ce n’était pas notre soir. C’est un match qu’on n’a pas maîtrisé. On n’a jamais fait de grandes prestations contre des équipes de 2eme division... Il va falloir avoir une explication, mais pas tout jeter non plus. C’est ma plus grosse déception d’entraîneur. Surtout quand je vois la manière dont ça s’est passé. Même le petit coup de pouce n’a pas suffi. On a été moins bon, moins vite et moins prêt que Reims. J’ai été en colère, mais aussi abattu. En coupe, on n’a pas deux occasions. Ce soir, on est tombé trop facilement dans le piège. Ca semblait si évident ! Je pense que si on avait égalisé, on serait passé. Peut-être limite, mais on serait passé. »

Bruno Cheyrou (milieu de Rennes) :

« On s’est vus trop beaux et on peut parler de faute professionnelle. C’est une grosse faillite collective. J’espère que Rennes ne sera pas condamné à rester une équipe moyenne trop longtemps. Contre Lorient, une équipe pas très loin de nous, il faudra réagir en hommes pour montrer qu’il ne s’agissait que d’un accident. Nous devons arriver à faire des séries plus longues. Ce soir, on n’a pas pris nos responsabilités. Avec ou sans Etienne (Didot), quel que soit son niveau de performance, on devait gagner. Ce serait trop facile de dire que c’est la faute d’untel ou untel. »

Thierry Froger (entraîneur de Reims) :

« Il y a trois jours, on était à la rue. On sait ce que peuvent ressentir les Rennais. Nous, c’est du bonheur, du plaisir. On s’est bien senti dans le match et les joueurs ont été à l’aise d’entrée. On a su les faire jouer long et cerner leur circuit pour qu’ils déjouent. Je ne sais pas si la nouvelle organisation est faite pour les grosses équipes, ou si on fait désordre. On va simplement essayer d’aller le plus loin possible sans oublier le championnat. Quand on gagne, on est toujours méritant. »

Julien Féret (attaquant de Reims) :

« C’est une énorme satisfaction. On savait que le match serait délicat. On met le but sur un coup de pied arrêté et après on se bat pour tenir. On n’a pas douté, mais on a respecté l’adversaire. Au fur et à mesure, on a eu de plus en plus d’espoirs. Cambrai (NDLR : équipe de CFA2 qui a éliminé Reims en Coupe de France), c’est oublié ! Bordeaux, ce sera de nouveau un match difficile, mais on va retrouver notre public. Ce soir (mercredi soir), je suis heureux pour le président car il accordait beaucoup d’importance à la Coupe de France. On a saisi notre chance et on lui a redonné de la confiance. »

Johan Liebus (gardien de Reims) :

«  J’ai travaillé, ça paye. Les gardiens, c’est comme les attaquants : ça se joue souvent dans la tête. Quand un gardien est chaud bouillant comme ça, c’est souvent difficile de passer. En plus, à la fin les tirs arrivent dans mes pieds. Sur le penalty, je pense qu’il me voit partir et qu’il veut changer au dernier moment. La L1 ? Pourquoi pas. J’y pense avec Reims. »

Réactions recueillies par l’AFP