Billet d’humeur : les choix incompréhensibles de France Télévisions
Comme nous vous le signalions dès le 9 octobre dernier (voir par ailleurs), la rencontre opposant le Stade Rennais à Valenciennes, et comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue ne sera pas retransmise sur les chaînes du groupe France Télévisions.
Une décision prise par le diffuseur de la compétition que l’on peut - avec une infinie indulgence - comprendre, même si l’on voit plutôt mal en quoi cette affiche est inférieure à un Niort - Le Mans (France 4), à un Monaco - Lens (France 2), à un PSG - Montpellier (France 4), ou à l’affiche « vedette » du mardi soir sur France 2 entre deux équipes relégables (Marseille - Metz).
Pourtant, entre Rennes actuel 3ème de Ligue 1, et Valenciennes, qui pointe à la 9ème place, le service public avait l’occasion de diffuser le seul match de ces huitièmes de finale entre équipes du haut de tableau de L1 ! À croire que France Télévisions souhaite réellement se tirer une balle dans le pied, tout en s’auto-persuadant qu’elle sert de promotion à une compétition qu’elle pense visiblement Ô combien importante et Ô combien merveilleuse.
La palme de l’absurde leur est décernée lorsque l’on apprend que les matches non visibles sur le petit écran le seront via le site internet de France 2. Tous les matches, oui tous ! Tous sauf... Rennes - Valenciennes.
À nous donc la joie de voir le grand OGC Nice de Cyril Rool et Lionel Letizi emmener en prolongation le terrible AJ Auxerre de Dennis Oliech et Sammy Traoré. À nous l’honneur de voir le Sporting Club d’Amiens, relégable en Ligue 2, défier courageusement (mais vainement) le géant Nancéien.
Reste, me direz-vous, à aller au Stade de la Route de Lorient. Mais un mercredi à 18h00, cela n’arrange visiblement pas tout le monde, comme en témoignent les 15.000 spectateurs attendus, malgré l’opération promotionnelle faite par le club sur ce match.
Déjà privée du match des seizièmes à Clermont, une bonne partie des supporters rennais n’aura donc pas le droit de supporter ses joueurs, que ce soit au stade ou derrière sa télévision. Drôle de paradoxe pour une équipe que de nombreux observateurs s’accordent à désigner comme l’un des favoris pour les places européennes cette saison.
Signé : Un supporter désabusé.