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31 octobre 2010 | à 18h35

Le Vélodrome était « une piscine »

Le Vélodrome était « une piscine »

Suite à l’annonce ce dimanche après-midi du report de la rencontre Marseille - Stade rennais à une date ultérieure, la décision prise par l’arbitre de la rencontre Fredy Fautrel a logiquement été acceptée par les acteurs du match.

« C’est une décision justifiée, a affirmé le directeur sportif marseillais José Anigo sur le site officiel de l’OM. L’état de la pelouse va encore se détériorer car il ne s’arrête pas de pleuvoir. L’option prise par l’arbitre est d’assurer la sécurité des joueurs et on ne peut qu’aller dans son sens, il y avait des risques de blessures sur un terrain non praticable et le spectacle n’aurait pas été assuré pour un tel match ».

De son côté, M. Fautrel a justifié sa décision par l’obligation de disputer le match dans de bonnes conditions de sécurité. « Nous avons essayé de tout mettre en œuvre pour que le match se joue mais à 14h00 il y avait encore beaucoup d’eau et nous avons décidé du report, a expliqué M. Fautrel. On marchait dans une piscine et la sécurité des joueurs prime dans ces cas-là ».

Côté rennais, aucun commentaire n’a été fait. Restés à leur hôtel de Marignane en attendant la décision, Frédéric Antonetti, son staff et ses joueurs, ont manifestement accordé toute leur confiance à la bonne foi de l’arbitre. En fin d’après-midi, le club indiquait que l’effectif avait rejoint la Bretagne aux alentours de 17h00, et qu’il avait dans la foulée participé à une séance d’entraînement à la Piverdière, afin de compenser l’absence de compétition.