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15 janvier 2011 | à 18h43

Quand le Stade rennais voulait envoyer Wiltord aux États-Unis...

Quand le Stade rennais voulait envoyer Wiltord aux États-Unis...

7 août 2008. Dans un entretien accordé à L’Équipe, Sylvain Wiltord s’en prend ouvertement à son entraîneur Guy Lacombe, et affirme qu’il se trouve dans « l’obligation de partir » du Stade rennais (voir précédemment).

Logiquement, le club - qui l’envoie s’entraîner avec la réserve pendant quelques temps - lui cherche une porte de sortie. Dans un entretien accordé au site mls-new.fr, Paul Durand, un agent spécialisé dans le marché des transferts américain, révèle qu’il a alors été contacté par les dirigeants rennais.
« Rennes m’a mandaté pour trouver un contrat aux États-Unis pour qu’il (NDLR : Wiltord) craque, explique Durand. Je lui ai trouvé un contrat de joueur désigné à New York. Il avait deux années de contrat prêtes ».

Mais le joueur ne veut pas s’asseoir sur sa carrière en France, ni sur son contrat avec le Stade rennais. « Son avocat (NDLR : Me Hénon-Hilaire) a fait capoter le truc car il perdait le contrat, ajoute Durand. Il préférait une bataille avec le Stade rennais plutôt que de voir son joueur signer aux États-Unis. Il a prétexté que son joueur n’avait pas de passeport valide pour partir alors que j’avais réservé les billets. Il aurait pourtant tout fait péter là-bas ».
Au final, Wiltord reste six mois à cirer le banc du stade de la route de Lorient, ne disputant que neuf matchs, pour deux titularisations, de août à décembre 2008. Mi-janvier 2009, il signe à Marseille où il ne restera que six mois.

Pour Paul Durand, un mauvais choix de la part du joueur. « Les États-Unis ouvrent des horizons fous, commente t-il. C’est l’un des rares pays où y aller avec sa femme et ses enfants fait sens. Ces joueurs ne peuvent l’exploiter que pour un ou deux ans. Sylvain Wiltord n’a pas saisi cette chance là, et, désormais, il est trop vieux ». En tant que joueur désigné, l’ancien rennais aurait touché là-bas un salaire de 500.000 dollars annuels, selon Durand.