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7 novembre 2011 | à 18h33

Antonetti : « Besoin de ce vécu »

Antonetti : « Besoin de ce vécu »

Après une semaine pour le moins agitée, le Stade rennais va pouvoir savourer une pause de quinze jours salvatrice. Sous le feu de la critique après la défaite concédée à Glasgow, Frédéric Antonetti a trouvé au moins un point positif à ce coup de vent médiatique.

« J’ai dit aux joueurs que si nous nous faisons taper dessus, cela signifie que nous avons grandi, a relaté l’entraîneur rennais après la rencontre de dimanche. Je préfère me faire taper dessus, cela veut dire qu’on est plus exigeants avec nous et que nous sommes plus vus et plus montrés ».
Un relativisme qui trouvait son écho dans les propos de Romain Danzé, lequel a tenu à faire valoir les résultats honorables obtenus par l’équipe rennaise depuis le début de saison. « Je pense que vous êtes trop exigeants avec nous, a affirmé le Finistérien à la presse. Nous sommes cinquièmes du championnat. Il ne faut pas trop noircir le tableau. Nous ne pouvons pas rivaliser avec le PSG, il faut remettre les choses à leur place ». En 2010-2011, après treize journées, le Stade rennais n’avait obtenu qu’un point de plus que cette saison.

De cette période plus difficile, Antonetti essaye donc de ressortir le positif. « Nous avons besoin de ce vécu, de soirées un peu difficiles comme à Glasgow, juge le technicien corse. Peut-être qu’en Coupe de France, lors d’un match couperet, nous serons moins inhibés. Toute cette expérience est extraordinaire. Mais nous n’en avons pas l’habitude, nous ne sommes ni Lille, ni Lyon, ni Marseille ou Paris qui le font régulièrement ».
En conclusion, l’entraîneur rennais a également clôt définitivement le chapitre de son altercation écossaise avec Patrick Le Lay. « Il est très intéressant au quotidien car c’est quelqu’un de très instruit, mais parfois dans le football, nous ne partageons pas la même analyse, a fait noter Antonetti. Nous en avons reparlé et nous nous sommes dit qu’il fallait être solidaire tous ensemble. Il me laisse travailler, il m’a dit qu’il avait confiance en moi et je le ressens ». Le président rennais, à l’inverse de son entraîneur et de son manager général, ne s’est pour sa part pas exprimé publiquement à ce sujet.

Source : Le Mensuel de Rennes

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