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15 septembre 2012 | à 20h05

Dréossi : « L’équipe peut être meilleure que l’année dernière »

Dréossi : « L'équipe peut être meilleure que l'année dernière »

Dans une longue interview au mensuel Rennes Football, Pierre Dréossi est revenu sur le dernier mercato du Stade rennais, « le plus difficile » qu’il ait connu, mais aussi « celui durant lequel [il a] été le plus efficace ». Un mercato dont le manager général juge le résultat « satisfaisant ». « S’il n’y a pas de blessés, l’équipe peut être meilleure que l’année dernière », avance-t-il.

« On a hésité longtemps entre Makoun et Corgnet », explique Dréossi, qui reconnaît que le choix du premier par rapport au second - qui s’est finalement engagé avec Lorient - correspond aussi à « un choix économique ». Un argument financier également à l’origine de la vente de Jirès Kembo au club d’Al-Ain pour 3,7 millions d’euros. L’attaquant allait en effet entrer dans sa dernière année de contrat avec Rennes et aurait pu partir libre à l’issue de la saison, sans rapporter le moindre euro au club. « J’ai tout fait pour [le faire prolonger]. Je suis allé chez ses parents, j’ai vu plein de fois ses agents. Je lui ai fait une proposition qui était une très très bonne offre. Il m’a alors dit : “Ok, je resignerai mais si je n’ai pas d’offre le 4 septembre” », raconte Dréossi.

Le manager général du Stade rennais se dit également « pas satisfait de la qualité de l’organisation du centre de formation », pourtant au « cœur de [son] projet ». Patrick Rampillon « est en danger », estime Dréossi. Le directeur du centre de formation - qui a perdu cette année pour la première fois depuis sept ans sa place de numéro un au classement des meilleurs centres - doit ainsi présenter un nouveau projet.

Homme fort du Stade rennais où il est arrivé il y a maintenant dix ans, où sera Pierre Dréossi dans cinq années ? « Il est tout à fait possible que je sois encore là », assure celui qui a « eu envie d’abandonner » après l’élimination par Quevilly en demi-finale de Coupe de France l’an dernier. « On me fait confiance mais si je sens qu’un jour on me fait moins confiance, je partirai », conclut-il.

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