Dréossi : « Le prix de M’vila ne changera pas »

Le mercato estival français a fermé ses portes hier soir à minuit. Une période de deux mois et demi durant laquelle le Stade rennais aura considérablement dégraissé son effectif, avec pas moins de quatorze départs pour seulement trois arrivées (Alessandrini, Diallo et Makoun). Le « plus difficile » mercato vécu par Pierre Dréossi depuis son arrivée en Bretagne en 2002, dixit l’intéressé, ce mercredi, dans les colonnes de Ouest-France.

« Cela a été une galère terrible, un combat pour vendre, car il n’y avait pas de marché en France, et très peu à l’étranger, souffle le manager général. À part Kembo où l’offre est arrivée toute seule, le reste n’a été que des offres de réseau. Si j’avais attendu, je n’aurais rien vendu ».
Un Jirès Kembo que Dréossi ne voulait « pas vendre », et avec qui le club était « proche d’un accord » pour une prolongation. « Mais ses représentants [souhaitaient] se donner un peu de temps en cas de belle offre avant la fin du mercato. Lorsque celle de Dubaï tombe, je considère que ce n’est pas une belle offre. Pas pour un joueur de 24 ans. Mais ses représentants m’ont dit que Jirès voulait absolument y aller. Qu’en cas de refus, il ne prolongerait pas son contrat avec Rennes. On a trouvé une solution, mais franchement à regret ».

Principal point de blocage cet été, puisque son transfert conditionnait le recrutement rennais, Yann M’vila reste donc rennais, au mois jusqu’à janvier 2013. « Il est trop tôt pour anticiper le mercato hivernal », prévient néanmoins Dréossi. « Un jeune du Stade rennais doit partir après une bonne saison. L’année dernière, Yann M’vila n’a pas fait une bonne saison. Il y a donc une certaine logique. […] Maintenant, il doit se remettre en question. Il doit poursuivre les efforts qu’il a entamés, et confirmer dans la durée. Au final, je ne sais pas si le mercato d’hiver va changer quelque chose. Une chose est sûre, c’est que le prix ne changera pas ».