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8 octobre 2012 | à 22h33

François-Henri Pinault : « Redonner à la Bretagne ce qu’elle nous a donné »

François-Henri Pinault : « Redonner à la Bretagne ce qu’elle nous a donné »

S’ils savent afficher leur présence quand il le faut, François et François-Henri Pinault n’en restent pas moins plutôt discrets dans les médias lorsqu’il s’agit d’évoquer le club dont ils sont propriétaires, le Stade rennais. La dernière interview de Pinault fils remonte ainsi à décembre, dans le quotidien Libération.

Les deux hommes sont pourtant particulièrement attentifs aux prestations des "Rouge et Noir". « Je viens malheureusement trop rarement au stade. Je ne rate cependant quasiment aucune rencontre. Je les visionne avec mon père », raconte François-Henri Pinault dans le livre Supporters du Stade rennais, écrit par le journaliste Benjamin Keltz et à paraître samedi. « On appelle à la mi-temps le staff rennais », précise-t-il.

Parfois critiqué par les supporters pour sa frilosité à investir plus d’argent dans le club, l’homme d’affaires se défend. « Notre démarche n’est pas la même que celle de monsieur Abramovitch avec Chelsea. On n’a pas acheté le Stade rennais pour en faire le meilleur club », seulement pour « redonner à la Bretagne ce qu’elle nous a donné », explique François-Henri Pinault, qui détient le SRFC depuis 1998 par le biais de la holding Artémis. « Notre démarche n’a rien à voir avec une affaire financière. Il s’agit d’une question de passion. C’est presque du mécénat ».

« Gagner le championnat ? Ce n’est pas à la portée de notre club. D’autres formations jouissent d’un budget beaucoup plus important », affirme FHP, pour qui Rennes doit en revanche « régulièrement gagner » la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. Le Breton se dit surtout préoccupé par l’image que donnent les joueurs du club. « Nous ne voulons plus qu’un de nos joueurs figure dans la rubrique faits divers », assure celui qui a confié à Jacques Delanoë la mission d’« amener au Stade rennais une dimension extra-sportive et plus de proximité avec ses fans ». « Le public sans le club ? Il s’en remettra. Le club sans le public ? Jamais », conclut François-Henri Pinault.