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6 janvier 2012 | à 02h13

Mandjeck passe l’éponge

Mandjeck passe l'éponge

Interrogé par L’Équipe, Georges Mandjeck a mis un terme semble t-il définitif à l’épisode de sa "brouille" avec Frédéric Antonetti. Pour le Camerounais, il n’y a tout simplement « pas de problème » avec son entraîneur, ni avec le club.

« Ce qui s’est passé s’est passé. On est des hommes. On a discuté et on a fait table rase de tout ça. Je l’ai compris ». Près d’un mois après avoir subi les foudres de Frédéric Antonetti, Georges Mandjeck a donc digéré l’épisode un brin humiliant subi contre Lorient le 10 décembre dernier. Quelques jours après l’incident, l’international camerounais expliquait pourtant avoir « mal pris » les remontrances de son entraîneur, ajoutant avoir « l’impression que ça tombe toujours sur les mêmes » (voir précédemment).
Oubliées donc ces déclarations. Oublié aussi le geste ambigu qui avait suivi son but à Madrid (un "ferme ton clapet" avec la main droite, dont on ne saura visiblement jamais s’il était adressé à son entraîneur ou au public de Vicente-Calderon). Oubliée enfin la "blessure diplomatique" qui l’avait privé de Rennes - Bordeaux. « J’ai vu qu’on avait dit que j’étais écarté. Mais j’avais déjà ressenti une gêne aux adducteurs après le match à Madrid, affirme Mandjeck. À Ajaccio, j’étais sur le banc et après, à l’entraînement, j’avais encore mal. J’étais donc forfait et pas écarté ! »

Tout allant désormais pour le mieux dans le meilleur des mondes, exit également la perspective d’un départ en janvier, Mandjeck affirmant d’ailleurs n’avoir « jamais évoqué le moindre départ », et ce malgré la concurrence à venir, que ce soit au milieu ou en défense centrale. « Le but, ce n’est pas de partir et de fuir la concurrence, explique le Camerounais. À Rennes, j’ai quand même pu m’en sortir, alors il n’y a pas de raison d’aller voir ailleurs. Ce serait trop facile ».