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24 juillet 2012 | à 21h33

Pagis, joueur de beach soccer « de classe mondiale »

Pagis, joueur de beach soccer « de classe mondiale »

Mickaël Pagis, qui prépare en cette année 2012 son DEF (voir précédemment), seconde en même temps Laurent Huard en CFA2, et devrait bientôt - selon France Football - signer avec le Stade rennais un contrat d’éducateur auprès des attaquants du centre de formation, n’en abandonne pas pour autant la pratique du beach soccer.

Avec l’équipe de France de la discipline, il a d’ailleurs échoué en qualifications pour le Mondial, programmé l’an prochain à Tahiti. Mais Pagis, qui avoue dans les colonnes de France Football avoir été initié au football sur le sable par Pascal Olmeta à l’été 1998, reste l’un des atouts majeurs des Bleus.
« Dans son rôle d’avant-centre remiseur, il excelle dans le jeu aérien, par ses remises de la poitrine, son jeu de tête, et il met beaucoup de buts. [...] Il fait partie du top niveau européen », explique Stéphane François, son sélectionneur. L’ancien rennais Joël Cantona est encore plus élogieux : « Avec mon frère Éric (ancien joueur et sélectionneur de l’équipe de France de beach soccer, ndlr), on savait qu’il avait du talent, mais c’est plus que ça encore : Micka est LE grand attaquant de classe mondiale ».

Modeste, l’intéressé reconnaît simplement que le football sur plage convient bien à ses qualités. « C’est un jeu rapide, porté vers l’avant, avec deux, trois combinaisons où le gardien cherche l’attaquant pour des déviations, analyse-t-il. J’ai ce style de jeu. Je jouais déjà un peu comme ça au foot à onze. C’est peut-être aussi pour ça que j’ai été attiré par cette discipline. Ce jeu d’attaque sans trop se poser de questions me correspond. Le score évolue très vite, tu peux remonter trois buts en une minute. L’objectif est d’en marquer un de plus que l’adversaire. Moi, c’est toujours ça qui m’a plu dans le football. Et on touche beaucoup de ballons. C’est un peu ce qui me gênait sur un terrain en herbe : avoir trop peu de ballons sur un match entier. Là, on est sans arrêt sollicité. C’est un bonheur ».