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Le Stade Rennais n'aura pas pesé bien lourd en coupe de l'UEFA. Après avoir pourtant laissé entrevoir de belles choses face à Osasuna (3ème tour aller), l'un des six clubs français engagés dans cette compétition a chuté devant ses quatre adversaires du groupe G. Stuttgart, Donetsk, Bucarest et depuis ce soir Salonique ont été autant d'équipes à faire chuter les « Rouge et Noir ». En Grèce, Laszlo Bölöni avait choisi d'aligner une équipe bis - et très jeune, 21,5 ans de moyenne d'âge ! - histoire de faire souffler un peu les cadres (Edman, Källström, Monterrubio, Frei...) et de donner du temps de jeu aux habitués du CFA (Rochat, Sow, Nguema, Barbosa...). La partie démarrait très mal pour les coéquipiers de Sepsi - qui « fêtait » sa première apparition avec l'équipe première - puisqu'à la 4ème minute de jeu, Rochat trompait Pouplin. Un but contre son camp d'entrée de jeu : pas l'idéal pour la confiance d'un joueur qui en a bien besoin... A la 38ème, Christodoulopulos doublait la mise et permettait aux locaux de rejoinde les vestiaires sur ce score de 2-0 en leur faveur. En deuxième mi-temps, Briand réduisait la marque (70ème) pour ce qui allait être le seul but du Stade Rennais dans sa poule. A cet instant, on retrouve quelques raisons d'espérer accrocher le match nul. Mais les vingt dernières minutes allaient tourner au cauchemar pour les Rennais. Trois buts encaissés, portant le score à 5-1. Un naufrage collectif pour des jeunes rennais qui se sont peut-être brulés les ailes sur ce match. Peu étonnant puisque Salonique est située au bord de la mer Egée....

C'est à l'issue de ce genre de match que l'on se demande si le Stade Rennais est vraiment capable de joueur le haut de tableau. Avec une lutte aussi serrée pour les places européennes, une série de deux victoires place une équipe comme Rennes à la hauteur de ses ambitions. Les « Rouge et Noir » avaient la possibilité de dépasser les Parisiens, de se positionner à trois points du troisième mais comme trop souvent quand il s'agit de jouer pour les premières places, le Stade Rennais a été défait. Et sans la manière puisque les hommes de Bölöni sont passés à côté de leur match. Une aubaine pour le PSG de Pauleta - qui a marqué ses 11 et 12ème buts en Ligue 1 - qui, grâce à sa victoire, s'empare de la quatrième place. Rennes est 9ème, à quatre points des Parisiens.

Contrôles ratés, passes qui n'arrivent pas, mauvaises relances : ce soir, les Rennais n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes. La faute peut-être à la fatigue, puisque Laszlo Bölöni avait décidé de reconduire les 11 titulaires battus par Donetsk trois jours plus tôt... Dominés en première période, les Rennais devront attendre l'heure de jeu et ce qui sera le tournant du match pour débloquer la situation : Tchato accroche Monterrubio à l'entrée de la surface de réparation et est expulsé pour un deuxième carton jaune. Källström se charge du coup-franc, son ballon est contré par un Niçois puis revient sur Edman qui centre pour la tête d'Alex Frei, qui marque. Les « Rouge et Noir » tenteront bien ensuite de profiter de leur supériorité numérique, en vain. Sans avoir vraiment brillé, ils s'imposent sur le plus petit des scores et se replacent dans le premier tiers du classement.

Avec trois journées et autant de défaites au compteur, le Stade Rennais quitte la Coupe d'Europe retrouvée après plus de trente années d'absence. Hier soir, les « Rouge et Noir » étaient dans un jour sans, et n'ont pas réussi à inquiéter une équipe de Donetsk désormais qualifiée pour la suite de la compétition, ni à répondre aux attentes des 18 000 supporters rennais présents Route de Lorient. Maintenant, place au championnat dès dimanche avec la réception de Nice et, pourquoi pas, un nouveau ticket européen en fin de saison...

Sochaliens et Rennais s'affronteront sur la pelouse du stade Bonnal. Une victoire des locaux, actuels 15ème de Ligue 1, leur permettrait de s'éloigner un peu plus de la zone de relégation. De leur côté, les joueurs de Laszlo Bölöni, remontés à la 8ème place après leur belle victoire face à Toulouse, se doivent de rattraper les points points perdus à Troyes, et ça passe par un bon résultat dans le Doubs. Les supporters sochaliens n'ont, depuis le début de la saison, connu la victoire dans leur stade qu'à deux reprises (face à Nantes et Monaco), pour autant de victoire en déplacements dont celle la semaine dernière à Ajaccio dans les ultimes secondes de la rencontre. De quoi redonner un peu d'ambitions au club franc-comtois et d'enthousiasme chez des supporters qui ont bien voulu répondre aux questions de Stade Rennais Online.

En cas de bon résultat, les Rennais pouvaient faire la bonne opération en se rapprochant un peu plus des places européennes. Face à eux, une équipe sochalienne qui restait sur une victoire en déplacement. Le débat était équilibré et le match nul semblait être l'issue la plus probable. C'était sans compter Benjamin Genghini, rentré à la 86ème et buteur trois minutes plus tard. Les « Rouge et Noir » venaient d'encaisser leur 9ème but sur coup de pied arrêté. Pour ses premières minutes sur un terrain de Ligue 1, le jeune attaquant jouait un bien vilain tour à ses adversaires qui pourront une nouvelle fois, après la défaite à Troyes, regretter les points perdus dans un match à leur portée.

Après le coup d'arrêt des « Rouge et Noir » dans l'Aube malgré une nette domination de la rencontre, les hommes de Laszlo Bölöni avaient à coeur de se racheter auprès de leur public ce soir. Les coéquipiers d'Olivier Monterrubio se sont imposés de la plus belle des manières en inscrivant quatre buts. Le score aurait pu être encore plus sévère, comme l'a souligné Revault à la fin du match, notamment si l'arbitre avait sifflé penalty en faveur des Bretons dès la 30ème seconde de jeu. Si les deux équipes ont fait à peu près jeu égal durant le premier quart d'heure de jeu, c'est le Stade Rennais qui a ensuite pris l'ascendant, poussé par son public, lors d'une phase de jeu conclue à la demi-heure de jeu par Yoann Gourcuff, d'une reprise de volée puissante de l'extérieur du pied, imparable. Dès l'entame de la seconde période, les Rennais ont remis le pied sur l'accélerateur et c'est Abdes Ouaddou qui, d'une tête sur corner signe le deuxième but stadiste. La troisième réalisation rennaise a lieu cinq minutes plus tard sur une contre-attaque : Olivier Monterrubio dans son couloir gauche adresse un superbe centre déposé sur la tête d'Alex Frei qui prend Revault à contre-pied, le Suisse marque ainsi son 4ème but de la saison. La réduction du score toulousaine intervient à la 82ème minute de jeu sur un coup-franc de l'ancien rennais Batlles, c'est Daniel Congré qui coupe la trajectoire du ballon, et enfin l'ultime but de la rencontre est inscrit pas Olivier Monterrubio sur penalty une minute avant le coup de sifflet final.

Forts d'une série de trois victoires consécutives - dont deux à l'extérieur - les Rennais pouvaient prétendre réaliser la passe de quatre à Troyes, dimanche soir. Laszlo Bölöni décidait de démarrer dans un 5-1-3-1, Barbosa évoluant au poste de latéral droit afin de pallier les blessures des uns ou la suspension des autres, Utaka étant aligné en pointe alors que Frei prenait place sur le banc. Plutôt timorés en attaque en début de rencontre, c'est sur coup de pied arrêté que les « Rouge et Noir » allaient ouvrir le score : Monterrubio trompait tout le monde en servant Gourcuff en retrait, qui plaçait une « mine » juste sous la barre de Le Crom (16ème). La réaction troyenne ne se faisait pas attendre, dix minutes plus tard, Jaziri reprenait au premier poteau le centre de Drouin et permettait à son équipe d'égaliser d'une frappe croisée. La domination était troyenne, mais Alex Frei devait s'arracher les cheveux sur le banc en voyant Utaka (34ème, 44ème, 72ème, 87ème) et Briand (60ème, 85ème) rater le cadre à plusieurs reprises. En fin de rencontre, Tourenne reprenait un tir de Nadé repoussé par Pouplin, et donnait ainsi la victoire à son équipe (79ème). L'addition aurait pu être plus lourde quand Grax, d'une frappe puissante des 25 mètres, trouvait la barre (92ème)...