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Éternel espoir, ou futur pilier de l'attaque rennaise ? Jirès Kembo Ekoko tarde à confirmer les énormes attentes placées en lui depuis plusieurs années. Dribbleur impénitent, monstre d'explosivité, il n'a jamais paru devoir se défaire de sa réputation de joueur tantôt impressionnant, tantôt superflu. Pourtant, ces dernières semaines ont vu le jeune attaquant s'affirmer en sélection, et ses perspectives en club s'élargir considérablement. Avec un Jimmy Briand absent pour six mois, l'heure de « Kembinho » est-elle venue ?

Stéphane Mbia, c'est l'histoire d'un paradoxe. Souvent discuté, parfois discutable, le Camerounais possède un statut particulier au Stade Rennais. Longtemps vu comme l'archétype du joueur doté de grosses capacités physiques mais incapable de faire quoi que ce soit balle au pied, il a réussi l'an dernier à franchir un palier. Pourtant, celui qui semble courtisé par l'Europe entière ne fait pas l'unanimité cette saison, entre coups d'éclats et comportement parfois intolérable.

Le Stade Rennais a concédé face à Valenciennes son quinzième match nul de la saison. Après une entame de match à l'avantage des « Rouge et Noir », le tournant de la rencontre est l'agression du Nordiste Lacourt par Mangane. L'expulsion est logique (25ème). En supériorité numérique, les Valenciennois prennent les choses en main, mais ne parviennent pas à battre Douchez malgré plusieurs occasions. Les Rennais subissent, contenant tant bien que mal les offensives adverses. À l'heure de jeu, l'arbitre de la rencontre rééquilibre les débats en expulsant sévèrement le Valenciennois Sanchez (58ème). De retour dans le match, et malgré les rentrées de Sow et Kembo Ekoko, l'attaque rennaise ne parviendra jamais à faire la différence. Et le Stade Rennais perd à nouveau deux points précieux dans sa quête d'Europe.

Courageux mais limité, le valeureux petit poucet ruthénois n'aura pas pesé bien lourd face à des Rennais toujours aussi appliqués dans leur quête de Coupe de France. Vite en action, les hommes de Guy Lacomne auront sevré les Aveyronnais de ballon, pour mieux maîtriser la rencontre. Ne restait plus qu'à marquer. Sow par trois fois butait sur Sopalski (8ème, 36ème, 72ème), mais heureusement ses coéquipiers se montraient plus réalistes. Sur un corner tiré par Leroy, Sopalski se trouait, ce dont profitait parfaitement Mbia devant la ligne de but (32ème). Le score ouvert, il fallait faire le break, histoire d'assurer définitivement la qualification. Au cœur d'une seconde mi-temps parfaitement maîtrisée, Sow côté droit centrait pour Briand. Ce dernier, parti dans le dos de la défense, marquait tranquillement de la tête (60ème). Qualifié pour les demi-finales de l'épreuve, le Stade Rennais est à 90 minutes de sa première finale au Stade de France !

Stade Rennais - Rodez. Une affiche qui s'annonce déséquilibrée pour ce quart de finale de la Coupe de France. Derrière les discours de circonstance incitant à la prudence se cache pourtant une occasion unique de figurer dans le dernier carré d'une compétition qui pourrait enfin venir enrichir le palmarès du Stade Rennais. Au-delà de cette hypothèse en forme de souhait, il s'agira évidemment de bien appréhender ce match face au club aveyronnais. Analyse des tenants et des aboutissants de la rencontre.

La Stade Rennais l'a échappée belle, ce samedi soir au Stade Léon-Bollée du Mans. Rapidement menés de deux buts, les hommes de Guy Lacombe ont su réagir dans le dernier quart d'heure, faisant une nouvelle fois preuve de leurs qualités mentales. Dès les premières secondes de la rencontre, le Norvégien Helstad avait pourtant ouvert le score suite à un corner mal repoussé par Douchez (2ème). Quelques minutes plus tard, Gervinho doublait la mise en se jouant d'une défense rennaise méconnaissable (19ème). À la mi-temps, Guy Lacombe revoyait ses plans et lançait Leroy et Sow. Mais c'est finalement son troisième remplaçant, Jirès Kembo Ekoko, qui relançait le match d'une superbe frappe en lucarne (75ème). Enfin, suite à un centre de Leroy, Briand parvenait à glisser le ballon à Sow qui égalisait dans le temps additionnel (90ème+2). Les Rennais ont eu chaud, mais s'en sortent bien.

Sûr de sa force, le Stade Rennais a tranquillement imposé sa loi à des Auxerrois qui n'auront pas pesé bien lourd ce dimanche. Dès la 9ème minute, suite à un corner, le ballon revient sur Pagis côté droit. Son centre tendu est repris de la tête par Bocanegra au premier poteau. Sorin est battu. Si les Bourguignons inquiètent ensuite Douchez par intermittences, c'est Rennes qui va faire le break avant la mi-temps. Côté droit, une remise en retrait de Danzé est reprise de volée de façon magique par Pagis. Son centre parfait trouve Briand qui conclut sans problème devant Sorin (37ème). La seconde mi-temps sera ensuite parfaitement gérée par Guy Lacombe et ses hommes, malgré une légère baisse de régime dans le dernier quart d'heure. Grâce à ce succès, le Stade Rennais réaffirme ses ambitions, et revient à trois points du podium.

Contrat parfaitement rempli pour le Stade Rennais qui a totalement dominé le FC Lorient et s'est logiquement qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France. Les Merlus n'auront fait illusion que vingt minutes, avant que deux coups d'accélérations rennais ne plient le match. Lancé en profondeur par Mbia, c'est d'abord Briand qui lobbe parfaitement Cappone pour ouvrir le score (24ème). Quelques minutes plus tard, sur une magnifique action collective, Briand lance Danzé du talon. Ce dernier se présente seul face au gardien adverse, et le bat sans trembler (30ème). Le break fait, les « Rouge et Noir » vont gérer leur avantage sans laisser à leurs adversaires la perspective d'un hypothétique retour. Mieux, ils parviennent à enfoncer le clou dans les arrêts de jeu. Sow réalise un joli numéro côté gauche et parvient à centrer. La remise de la tête de Danzé est parfaite, et Kembo Ekoko clôt la marque d'une frappe qui ne laisse aucune chance à Cappone. Solides, sérieux, souvent inspirés, les Rennais sont en quarts de finale, et réaffirment un peu plus leurs ambitions dans cette Coupe de France.

Après avoir largement fait jeu égal avec l'Olympique Lyonnais pendant une heure et demie, le Stade Rennais est reparti du Stade Gerland avec le point du match nul. L'entame de match est en faveur des champions de France, mais le jeu rennais se met peu à peu en place, et contrarie particulièrement les plans lyonnais. Les occasions sont rares de chaque côté. Il faut attendre la seconde mi-temps pour voir Briand se procurer trois grosses occasions, mais toujours buter sur Lloris (49ème et 66ème) ou manquer de sang-froid devant le portier lyonnais (68ème). Du coup, c'est l'OL qui tire son épingle du jeu. Sur une contre-attaque, Pjanic lancé par Benzema passe parfaitement à Källström qui ne laisse aucune chance à Douchez (67ème). Guy Lacombe jette alors ses dernières forces dans la bataille avec les rentrées de Pagis, Kembo et Esteban, mais c'est finalement Hansson monté aux avants-postes qui se montre décisif. Sa déviation de la tête trouve Briand dans la profondeur, qui - cette fois - ne rate pas l'occasion de battre Lloris d'un lob astucieux (90ème+1). Avec ce match nul méritant, le Stade Rennais continue de s'accrocher au wagon européen, et a démontré qu'il faudra compter avec lui pour la fin de saison.

En difficulté depuis quatre rencontres en Ligue 1, le Stade Rennais s'est parfaitement relancé en venant s'imposer (1-0) sur la pelouse du Stade du Ray, à Nice. Dans une configuration inédite, avec un Bruno Cheyrou en position de meneur de jeu, les « Rouge et Noir » prennent parfaitement la mesure d'une équipe niçoise décevante au cours d'une première mi-temps assez pauvre. La seconde période voit l'OGC Nice menacer un peu plus Douchez, mais les Bretons résistent bien. Tant et si bien que sur une contre-attaque, Cheyrou lance Briand en profondeur, qui centre parfaitement pour Thomert dont la reprise en extension trompe imparablement Ospina (68ème). Menés au score, les Niçois ne parviendront jamais vraiment à réagir, bien muselés, et visiblement fatigués par leur troisième match en huit jours. À l'inverse, les hommes de Guy Lacombe gèrent parfaitement leur affaire, et remportent une belle victoire loin de leurs bases. À une semaine d'un déplacement périlleux à Lyon, voilà un succès qui fait du bien !