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En ne récoltant qu'un match nul étriqué face à une équipe de Nancy recroquevillée en défense, le Stade Rennais a ajouté une unité à une série de matches sans succès qui en compte désormais quatre. Dominateurs pendant la majeure partie du match, les joueurs de Guy Lacombe ne semblent jamais en mesure de tromper la vigilance de Bracigliano, bien protégé par une défense à cinq joueurs. Peu avant l'heure de jeu, les visiteurs prennent même l'avantage, un contre emmené par Issiar Dia permettant à Hadji de tromper tranquillement Nicolas Douchez (57ème). On s'achemine doucement mais sûrement vers une nouvelle défaite rennaise, lorsqu'à deux minutes de la fin, Jimmy Briand profite d'une déviation de la tête d'Hansson pour égaliser d'un pointu à bout portant (88ème). Un but qui évite un revers bien embêtant pour Guy Lacombe, mais qui ne masque pas le manque de confiance et surtout le manque d'efficacité actuel d'une équipe méconnaissable en ce début d'année 2009.

Le Havre, bête noire du Stade Rennais cette saison ? Après n'avoir pu faire mieux qu'un match nul à domicile à l'aller (1-1) face à la lanterne rouge de la Ligue 1, puis s'être fait éliminer en Coupe de la Ligue (2-1), le Stade Rennais a de nouveau été battu sur la pelouse normande. Si la partie démarre pourtant bien pour des « Rouge et Noir » plutôt entreprenants, les Bretons subissent un coup dur dès la 28ème minute avec la sortie de Gyan, touché à la cheville. Le Ghanéen, seul véritable élément dangereux côté rennais, avait déjà eu l'occasion de se mettre en valeur à plusieurs reprises. L'équipe de Guy Lacombe, sans véritablement inquiéter son adversaire, ne parvient alors pas à concrétiser ses rares occasions. Malgré une domination dans la possession de balle, les Rennais sont trop imprécis et multiplient les erreurs techniques, s'exposant ainsi aux contres havrais. Les Normands se montrent ainsi les plus dangereux en fin de match, et ouvrent la marque dans le temps additionnel face à une pâle équipe rennaise qui a baissé d'intensité au fur et à mesure de la rencontre. Déjà défaits lors de leur précédent déplacement (à Lille, 1-0), les Bretons, actuellement septièmes, n'ont pris qu'un point lors de leurs trois derniers matches de Ligue 1 et se laissent peu à peu distancer au classement.

Comme chaque année, le mercato rennais nous apporte son lot de rumeurs... plus ou moins bidons. Ainsi, partagé entre le souci de vous tenir au courant des dernières évolutions du marché des transferts à Rennes tout en vous fournissant une information de qualité, Stade Rennais Online a décidé de mettre en place un « fil infos transferts » des rumeurs relayées par les différents médias. Des rumeurs à prendre parfois avec un certain recul...

L'équipe de Guy Lacombe et le TFC, prétendants à monter sur le podium en cas de victoire, n'ont pas réussi à faire la différence, ce samedi, au grand dam du Stade Rennais, dominateur de cette partie. Ce sont les Bretons qui ouvrent le bal dès le début de rencontre avec un débordement de Fanni, dont l'apport offensif donnait le tournis à la défense toulousaine en première période. La volée de Pagis, sur son centre, est magnifiquement sortie par une parade de Carrasso. La réponse toulousaine ne se fait pas attendre avec deux occasions de Gignac, le meilleur buteur de L1. La première - une tête - ne trouve pas le cadre, et la seconde, un tir d'un angle fermé, est stoppée par Douchez. Les deux volées de Pagis tentées en fin de première période seront vaines. Malgré le manque de buts, les 27 000 spectateurs voient du spectacle, notamment en deuxième mi-temps où les espaces se créent. Quand l'équipe rennaise attaque, elle manque de se faire avoir sur le contre toulousain à plusieurs reprises. La dernière chaude occasion sera pour les « Rouge & Noir » en toute fin de match. Gyan, tout juste rentré en jeu, effleure le poteau sur une frappe des vingt mètres. Ce match nul permet au trio de tête de prendre de l'avance, et laisse le Stade Rennais à la 5ème place, avant un déplacement au Havre, samedi prochain.

Au terme d'une partie sérieuse, le Stade Rennais s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France. Devant des Stéphanois assez peu dangereux sur les buts de Douchez, les joueurs de Guy Lacombe (qui avait aligné son équipe-type), mettent 40 minutes à imposer leur domination aux Verts, et - dès lors - ne lâcheront plus leur emprise sur le match. Sur une énorme erreur de la défense stéphanoise, Briand s'en va battre Janot en face-à-face et ouvre le score avec réalisme (44ème). En seconde mi-temps, les occasions de faire le break s'accumulent, sans que Sow, Pagis ou Leroy ne parviennent à concrétiser. Mais à trois minutes de la fin, ce dernier adresse un centre parfait pour Briand qui crucifie Janot de la tête (87ème). Une victoire logique et méritée, et une qualification assurée pour la suite de la compétition.

Lille mérite bel et bien le qualificatif de « bête noire » du Stade Rennais. Au terme d'une rencontre qu'ils ont dominé de la tête et des épaules, les Dogues ont mis fin à la longue série d'invincibilité rennaise. Si le début de match est Rennais, les « Rouge et Noir » ne font pas longtemps illusion. Tout juste le temps de se procurer une belle occasion par Sow, mais Malicki se montre décisif. Par la suite, le milieu de terrain lillois prend le pas sur son homologue breton et la possession de balle passe largement en faveur des Nordistes. Cependant, ceux-ci butent sur l'arrière-garde rennaise, et notamment sur un Douchez des grands soirs. La seconde mi-temps voit la domination lilloise s'intensifier encore, et à un quart d'heure de la fin, un centre de Bastos est repris par Fauvergue, dont le tir (non cadré) contré par Hansson trompe imparablement Douchez (75ème). Malgré quelques timides poussées offensives rennaises en fin de match, ceux-ci ne parviendront pas à refaire leur retard. Et l'expulsion tardive de Cheyrou pour un second carton jaune n'aura été qu'anecdotique.

Transféré à Marseille un an et demi après son retour triomphal en Bretagne, Sylvain Wiltord laissera une trace paradoxale au sein de son club formateur. Objet d'espoirs et titulaire d'une popularité certaine dans les travées de la Route de Lorient, « Nino » n'aura laissé qu'une œuvre incomplète, entre traits de génie intermittents sur le terrain, et relations conflictuelles avec Guy Lacombe en-dehors. Si l'issue de ce conflit semblait inéluctable, restent la question de l'impact du départ de Wiltord dans le vestiaire rennais, et surtout la sensation d'un immense gâchis.

Consultant radio pour France Bleu Armorique depuis plusieurs années, ancien entraîneur du SCO d'Angers et ancien adjoint de Raymond Kéruzoré, Jean-Marc Mézenge nous livre en tant que témoin privilégié son point de vue sur les ambitions actuelles du Stade Rennais, à l'aube d'une fin de saison qui s'annonce palpitante.

Sur un terrain en partie gelé, le Stade Rennais l'a emporté face à une vaillante équipe grenobloise. Les débats sont plutôt équilibrés en première mi-temps, et les deux équipes se procurent de bonnes occasions, mais butent sur les deux portiers ou ne cadrent pas leurs frappes. Les choses se débloquent dès le début de la seconde mi-temps, lorsque Moussa Sow, parti dans l'axe, fusille Wimbée d'une frappe canon et ouvre le score (46ème). Dès lors, l'emprise rennaise se fait plus forte que jamais, et il s'en faut de peu pour que Lemoine, Pagis ou encore Gyan ne plient le match. À l'inverse, les Grenoblois passent tout près de l'égalisation, mais Douchez sort une frappe lobée de Feghouli, et la tête de Paillot vient s'écraser sur la barre. Une victoire quelque peu étriquée au niveau du score, mais qui a le mérite de propulser un peu plus les Rennais vers le haut du classement... à seulement deux points de l'Olympique Lyonnais désormais.

La trêve hivernale n'a pas mis fin à la belle série des Rennais. Les hommes de Guy Lacombe, qui retrouvaient la compétition après une interruption de deux semaines, ont passé le cap des 32èmes de finale de la Coupe de France en s'imposant à Sochaux (0-1) grâce à un but de Moussa Sow. L'attaquant « Rouge et Noir », devançant son ancien coéquipier Jacques Faty, ouvrait le score en reprenant de la tête un centre de Pagis, juste avant le retour aux vestiaires (42ème). Le même Sow aurait pu doubler la mise en seconde période, profitant d'une mauvaise relance de la défense sochalienne, mais sa frappe heurtait la barre transversale des buts de Gavanon (58ème). Faute de se mettre à l'abri en inscrivant un second but, les Rennais se procuraient quelques frayeurs, et Sow sauvait sur sa ligne une reprise de Erding en fin de rencontre (80ème). Comme l'an dernier, Rennes se qualifie finalement pour les 16èmes de finale de la Coupe de France, dont le tirage au sort aura lieu ce dimanche, à partir de 19h30, au siège d'Eurosport.