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12 juin 2007 | à 13h17

Abécédaire de la saison rennaise (première partie)

Pour ne rien oublier du Stade Rennais version 2006/2007, voici l'abécédaire de la saison “Rouge et Noire”. Première partie.

Abécédaire de la saison rennaise (première partie)

A comme Août.
Encore un début de saison raté pour le Stade Rennais, comme en 2005. Avec trois défaites et un match nul, les hommes de Dréossi pointaient à la 19ème place du classement à la fin du mois. La première victoire est intervenue le 9 septembre, lors de la 5ème journée et la réception de Sochaux (2-1).

B comme Briand.
La confirmation d’un grand espoir du Centre de formation de ces dernières années. Entré en jeu pour la première fois en Ligue 1 alors qu’il était âgé de seulement 17 ans, Jimmy Briand a su s’imposer au fil des saisons pour devenir aujourd’hui titulaire indiscutable. Les sifflets du public et les critiques des journalistes en début de saison ne sont qu’un lointain souvenir et la récente convocation par Raymond Domenech ne fait que confirmer les espoirs placés en lui.
Cette saison, Briand a inscrit 10 buts toutes compétitions confondues pour 39 rencontres disputées (dont 35 en L1). Voir les statistiques de Jimmy Briand sur sa fiche.

C comme Centre de formation.
Élu “meilleur centre de formation” français lors de la saison 2005-2006, le Stade Rennais n’a fait que confirmer son statut cette année. Meilleure équipe réserve après avoir battu l’Olympique Lyonnais en finale, Champions de France dans la catégorie des 18 ans après être venus à bout de l’AS Saint-Étienne, les titres parlent d’eux-même. Cette saison, 50% de l’effectif de Pierre Dréossi était issu du centre, dirigé d’une main de maître par Patrick Rampillon.

D comme Dréossi.
Homme à tout faire du Stade Rennais, Pierre Dréossi s’est vu donner le droit de prendre place sur le banc de touche cette saison, à défaut d’avoir trouvé un entraîneur l’été dernier. Alors que le doute était permis après un mois d’août plus que moyen, "l’entraîneur-manager" (une première dans l’encadrement d’un club français) a parfaitement su tenir son groupe et gérer ses dossiers. Au final, on notera une heureuse quatrième place et une prolongation de contrat plutôt inattendue de John Mensah. Mais avec de nouveaux dossiers très compliqués (prolongations de contrats, mercato) et un devoir de confirmer, le plus dur reste à venir.

E comme Énigmes.
Énigmes comme Daniel Moreira et Olivier Thomert. Les deux anciens lensois, recrutés lors de la précédente intersaison pour le premier, et à l’hiver pour le second sont restés muets cette saison. Dréossi aura pourtant laissé sa chance et insisté pour Daniel Moreira. Mais les 17 titularisations et les quelques 1641 minutes disputées en championnat cette saison ne lui auront pas suffit à ouvrir son compteur. Quant à Thomert, les notes des journalistes montrent qu’il ne remplace, pour l’instant, pas un Olivier Monterrubio. Son apport offensif reste limité. Mais il n’est jamais facile d’arriver en cours de saison. Thomert aura, certainement, de nouveau sa chance sur les bords de la Vilaine, alors que l’avenir de Moreira est pour le moins incertain.

F comme Final.
Les Rennais nous auront offert, une nouvelle fois, une fin de championnat exceptionnelle. Rappelons que les Stadistes avaient enchaîné la saison dernière pas moins de huit victoires d’affilée. La saison 2006/2007 sera, quant à elle, conclue avec un onzième match consécutif sans défaite. Cette belle série de cinq victoires et six matchs nuls permet à Rennes de décrocher la Coupe de l’UEFA. Mais l’amertume de tous les Rennais est compréhensible tant il était possible d’emporter les trois points face à Lille ou encore Troyes. Trois points qui auraient permis aux Bretons de découvrir la Ligue des Champions.

G comme Genou.
On pense évidemment à Cyril Jeunechamp et Grégory Bourillon, victimes de la même vilaine blessure. Respect pour Jeunechamp qui a eu le mental et la force de caractère pour revenir après une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit le 14 octobre 2006 face à Auxerre, alors qu’il avait subi une blessure semblable à l’autre genou tout juste un an auparavant. Il a retrouvé la compétition au haut niveau de la plus belle des manières en inscrivant un but face à Lorient sur son premier ballon. Grégory Bourillon a quant à lui vécu la même blessure face à Sochaux au mois de février dernier. Il devrait reprendre la compétition courant août prochain.

H comme Herbe.
Cette satanée pelouse du Stade de la Route de Lorient qui aura tant souffert... Devenant de moins en moins praticable à l’approche de l’hiver, les dirigeants, profitant d’une trêve internationale au mois de novembre, avaient alors pris la décision de la changer totalement, à leurs frais (environ 150 000 €). Résultat : en janvier, la situation ne s’améliore pas. Il aura fallu attendre le redoux pour que le tapis retrouve sa verdure du côté de la tribune Ille-et-Vilaine. Des solutions architecturales seraient à l’étude actuellement pour résoudre le problème de l’ensoleillement.

I comme Infirmerie.
Celui quii n’aura pas visité l’infirmerie au cours de la saison 2006-2007 aura vraiment été miraculé. Ils se comptent en tous cas sur les doigts d’une main. Il s’agissait la plupart du temps de blessures musculaires rendant les joueurs indisponibles d’une semaine à un mois. Très rares ont été les fois où Pierre Dréossi a pu composer son groupe avec tous ses titulaires habituels.

J comme Jeu.
Souvent critiqué, le jeu présenté par l’équipe rennaise n’a pas été des plus passionnants. Après des débuts catastrophiques, les Bretons ont relevé la tête au classement grâce à une solide défense. Mais rien de bien follichon en terme de jeu. Le club a longtemps figuré parmi les trois moins bonnes attaques. Bien sûr, une équipe peut jouer magnifiquement bien et manquer de réalisme. Si le Stade Rennais a parfois manqué de réalisme, on ne peut pas dire qu’il ait souvent brillé par sa qualité de jeu. Une amélioration sur le plan offensif en fin de saison mais essentiellement dûe aux exploits répétés de la paire Utaka-Briand.

K comme Kleptomanie.
Impulsion pathologique qui pousse certaines personnes à voler ”. On parlera là de nos amis les supporters nantais. Incapables d’empocher un point face aux Rennais lors de leurs trois ultimes faces à faces dans l’élite avant un bon moment, ils auront trouver le moyen d’empoisonner l’existence de leurs voisins jusqu’à la dernière journée ! En envahissant la pelouse face à Toulouse cinq minutes avant la fin de la rencontre, ils offriront trois points à l’équipe d’Olivier Sadran. Un TFC qui n’attendait que ça pour décrocher la Ligue des Champions lors de l’ultime journée, dépassant le Stade Rennais d’un point et d’une place qui vaut cher au classement.

L comme Lyon.
Le Stade Rennais a réussi le petit exploit de ne perdre aucun de ses deux matches l’opposant à l’Olympique Lyonnais. Mieux, il s’est même imposé au match aller alors que l’OL n’avait pas encore connu la défaite. Invaincus contre les coéquipiers de Juninho depuis trois matches, les Rennais apparaissent comme la bête “Rouge et Noire” du sextuple champion de France.

M comme Mercato.
En recrutant dans le championnat de France, Pierre Dréossi pensait attirer des valeurs sûres. Cheyrou aura tenu son rang, sur le terrain comme en dehors malgré un début de saison médiocre qui l’amena à jouer avec la réserve. Le transfert de Daniel Moreira est un échec total qui laisse pantois. Avant de rejoindre Rennes, l’international français (trois sélections) restait sur cinquante buts en cinq saisons de championnat. Des stats correctes qui ne laissaient en rien présager la saison cauchemardesque de “Dan10”. Quant à Thomert, son arrivée au mercato d’hiver a coïncidé avec la remontée rennaise mais le lien de cause à effet ne saute pas vraiment aux yeux. À revoir sur une saison entière et avec une meilleure forme physique. Enfin, comment ne pas mentionner le nom de Melchiot, le coup du mercato. Venu gratuitement d’Angleterre, le Néerlandais a démontré qu’il était un joueur de niveau international.

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