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6 avril 2011 | à 14h59

Un œil dans le rétro : Raymond Keruzoré

En marge de la rencontre opposant le Stade rennais à Brest, pour le compte de la trentième journée du championnat de France de Ligue 1, Stade Rennais Online vous propose de revisiter la carrière d’une personnalité commune à l’histoire des deux clubs, en l’occurrence celle de l'emblématique Raymond Keruzoré.

Un œil dans le rétro : Raymond Keruzoré

L’éclosion d’un grand joueur

Originaire de Châteauneuf-du-Faou dans le Finistère, où il est né le 17 juin 1949, Raymond Keruzoré a toujours personnifié le football breton pour beaucoup de passionnés. Très tôt, au début des années 1960, il force déjà l’admiration de ses camarades lycéens de la Tour-d’Auvergne de Quimper. Le jeune Keruzoré a clairement le don du football et se retrouve très vite sous les couleurs du Stade Quimpérois, où il évolue en amateurs, tout en peaufinant ses études.
En 1967, Il signe ensuite une licence amateurs au Stade rennais et peut ainsi continuer ses études supérieures de physique-chimie à l’université de Rennes. Alors qu’il évolue comme meneur de jeu, Jean Prouff voit en lui toutes les qualités d’un futur joueur professionnel. Précoce, il intègre dès lors l’équipe première du SRFC. Sous l’égide de l’emblématique entraîneur morbihannais, le Finistérien saute les étapes et devient un rouage essentiel de l’entrejeu stadiste. Le jeune étudiant aux cheveux longs se révèle ainsi comme l’un des plus grands espoirs du football hexagonal.

Peu avant ses vingt ans, Raymond Keruzoré fait ses débuts professionnels en Division 1, le 26 janvier 1969 face à Metz (0-3). Il dispute deux matches de première division lors de l’exercice 1969-1970, ainsi qu’une rencontre comptant pour les huitièmes de finale retour de la Coupe de France, le 28 mars 1970 à Lyon (1-1). Dans la foulée, il impressionne les observateurs et devient le métronome rennais. Mieux, en 1971, toujours sous les couleurs rennaises, Keru remporte la Coupe de France contre... Lyon (1-0) et offre ainsi un deuxième succès de prestige au club de la capitale bretonne.
Jean Prouff en personne ne tarit pas d’éloges à son sujet : « C’est un joueur tout en finesse, un peu comme les brodeuses du coin. C’est un footballeur vraiment fin, tout en changement de rythme aussi : son jeu était léché, on ne taclait pas encore par-derrière, la balle courait vite ». Outre le parcours royal dans l’épreuve reine de l’hexagone, il joue également vingt-et-un matches de championnat lors de la saison 1970-1971, et inscrit même son premier but professionnel lors de la vingt-septième journée, le 3 avril 1971 face à Angers (victoire 1-0). Léger et aérien, insaisissable et rapide, il possède un jeu de déviation et une technique en mouvement exceptionnels. La saison suivante, il est aligné lors des deux rencontres comptant pour le premier tour de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, face aux Écossais des Glasgow Rangers (1-1 au match aller à Rennes, et 0-1 au retour à Ibrox Park). Alors en pleine bourre, il réussit une saison pleine, disputant trente-quatre matches de D1 pour un but marqué face à Angers (victoire 3-1), au soir de la vingt-deuxième journée.

À cette époque, ses qualités exceptionnelles sautent déjà aux yeux de tous. Élégance, technique, passes précises de l’extérieur du pied, Keruzoré peut se targuer d’être doté d’une panoplie complète. Lors de l’exercice 1972-1973, Keru est ambitieux et vise l’équipe de France. Il dispute trente matches et inscrit quatre buts au cours de la saison. Les dirigeants rennais veulent bâtir une équipe à consonance bretonne. Raymond Keruzoré est alors le joueur emblématique de Rennes. Sollicité par de nombreux clubs dont l’Olympique de Marseille, Raymond Keruzoré quitte pourtant sa Bretagne natale pour la Provence. C’est finalement sous la coupe de René Cédolin qu’il aura réalisé ses deux meilleures saisons stadistes.

Kéru, figure de proue du football breton

Au début de la saison 1973-1974, Raymond Keruzoré est donc recruté par l’OM aux côtés notamment d’Antoine Kuszowski, qui arrive lui en provenance de l’AS Nancy-Lorraine. Les deux "K" débarquent ainsi à Marseille, avec de grandes ambitions et un bel appétit de victoires. Le joueur breton bénéficie d’un temps de jeu assez conséquent, disputant notamment quatre matches de Coupe UEFA. Cependant, ses performances ne sont pas régulières et deviennent même plutôt décevantes au fil des rencontres, surtout pour un joueur qui lorgne une place en équipe nationale.
Le défilé d’entraîneurs à la tête de l’OM vient également contrarier son ascension. Raymond Keruzoré est déboussolé. Au printemps 1974, le Finistérien broie toujours autant du noir sur la Canebière et ne se sent décidément plus dans son élément. Après une longue et difficile adaptation au climat et à l’équipe phocéenne, il est malheureusement victime d’une entorse le 16 novembre 1973 contre le SCO d’Angers, avant d’être atteint par une vilaine grippe qu’il traine pendant de longues semaines. Il effectue finalement sa rentrée contre... Rennes, le 24 février au stade de la route de Lorient. Le Stade rennais l’emporte sur le score de 3 buts à 1, et Keru se claque après vingt minutes de jeu seulement. Le sort semble vouloir lui jouer des tours.

À la même époque, son transfert record avoisinant les 700 000 francs (un peu plus de 100 000 euros) est devenu un lourd fardeau, que les épaules du Finistérien ont de plus en plus de mal à supporter. Keru ne pense plus qu’a une seule chose, retourner à Rennes. Il joue finalement vingt-cinq matches de championnat avec Marseille et score à deux reprises. À l’issue de cette délicate saison, il rentre à Rennes, séduit par le discours des dirigeants stadistes qui veulent bâtir une grande équipe.
Après des débuts prometteurs, il se fâche peu à peu avec ses dirigeants et avec la majorité de ses coéquipiers. Le retour du grand Keru à Rennes tourne au vinaigre. Rapidement blessé en début de saison, puis mal soigné par la cellule médicale stadiste, le Finistérien rentre en conflit ouvert avec le président Lemoux qui l’invective comme un... « gauchiste intello ! ». En définitive, son contrat est rompu par le club, acte qui vaudra une condamnation en appel au Stade rennais.

Pour son retour, Keruzoré n’aura joué que dix-neuf matches de championnat. Côté terrain et malgré le limogeage de René Cédolin en cours de saison, les joueurs stadistes et son remplaçant Antoine Cuissard n’arrivent pas à inverser une mauvaise dynamique. Le Stade rennais termine à la dix-neuvième place de première division, en dépit des quatorze buts de son attaquant vedette Laurent Pokou, et retrouve la seconde division qu’il avait quitté en 1958-1959.

Bain de jouvence en Mayenne

Recruté à la surprise générale en 1975 par Michel Le Milinaire (futur entraîneur du SRFC), il rejoint alors le Stade Lavallois et tente le pari d’une aventure en D2. Malgré l’épilogue douloureux de son retour à Rennes, il s’impose de suite en Mayenne comme le leader naturel de sa nouvelle équipe. Vrai poète du jeu, il conquiert rapidement le public mayennais par sa gentillesse, sa simplicité ainsi que par ses valeurs sportives et humaines. Magnifique maître à jouer des Tangos, il enchaîne les prestations de haute volée durant plusieurs mois. Le « druide de Kergrist-Moëlou » l’intronise alors le plus logiquement du monde en tant que capitaine du club lavallois.
Dans ses colonnes en 1976, France Football commente : « On connait son style, tout en déliés, ses changements de direction qui laissent l’adversaire sur place, sa vision du jeu instantanée, le regard haut et cette technique de l’extérieur du pied qui lui permet d’effectuer des passes au millimètre dont Blanchet fit le meilleur usage. Keru se complète fort bien avec Smerecki et Camara avec qui il forme le meilleur milieu de terrain de D2 ».

Offensif et déroutant, mais aussi hargneux et peu enclin à accepter certaines choses sans rechigner, Keruzoré flambe à Laval et retrouve le goût du jeu. Grâce en partie à son phénoménal talent, Laval accède à la D1 pour la première fois de son histoire, et ce, à la plus grande stupéfaction du football français. En 1976, il est pourtant sur le point de signer au FC Nantes, mais les dirigeants lavallois le retiennent finalement tant bien que mal. C’est une décision perspicace, puisque dans la foulée, il réalise un exercice 1976-1977 de très haute tenue. Particulièrement inspiré tout au long de la saison, il contribue amplement au maintien de son club parmi l’élite hexagonale. Sur un plan personnel, il est récompensé par une première sélection en équipe de France, le 17 novembre 1976 face à l’Eire (victoire 2-0).
Laval lui ressemble, il s’y sent bien. Pour son baptême du feu en première division, le "Petit Poucet" du championnat de France malmène les "ténors du gazon" et met en lumière les incroyables qualités du Finistérien. Cette image de club désargenté séduit ainsi bon nombre de supporters disséminés aux quatre coins du pays, qui apprécient de voir comment un David peut, chaque week-end, survivre au milieu des Goliath. Raymond Keruzoré et le Stade Lavallois jouissent d’une incroyable popularité.

Fier et indépendant, l’ancien capitaine de l’équipe de France espoirs confirme ses bonnes performances, si bien que Michel Hidalgo décide de le sélectionner une seconde fois dans la cour des grands aux côtés de Michel Platini, Maxime Bossis et Marius Trésor, lors d’un succès face à l’Iran sur le score de 2 buts à 1, le 11 mai 1978. Il figure également dans la liste des présélectionnés pour la Coupe du monde 1978 en Argentine, mais le joueur breton ne s’inscrit peut-être pas suffisamment dans la norme, et ne participe finalement pas à cet évènement.
Doué mais rebelle, son gros caractère lui coûte certainement sa place en équipe de France, alors qu’il est considéré à l’époque comme le remplaçant le plus méritant de Michel Platini. Il effectue ensuite une dernière saison à Laval. Le club mayennais se maintient péniblement, mais le Breton aux cheveux raides brille encore de mille feux, en inscrivant notamment la bagatelle de sept buts en championnat. Son épopée en Mayenne reste probablement le summum de sa carrière. Avec le maillot tango du Stade Lavallois, il disputera quatre saisons pleines puis, en 1979, il décide de rejoindre Brest.

Un entraineur pas comme les autres

En effet, malgré un corps abîmé par de nombreuses blessures, Keru accepte un dernier challenge en devenant le meneur de jeu du premier club professionnel du Finistère, et signe un contrat avec le Stade Brestois à l’aube de l’exercice 1979-1980. Fraîchement promue en Division 1, l’équipe brestoise termine dernière pour son premier essai au sein de l’élite hexagonale. Malgré la descente, Raymond Keruzoré décide de rester sur la cité du Ponant. Malheureusement pour lui, une nouvelle fois gravement blessé à la cheville, il manque une bonne partie de la saison et ne contribue que très peu à la remontée du club finistérien en Division 1.
En 1981, il rejoint Guingamp en tant qu’entraîneur-joueur, amorçant ainsi sa reconversion. Raymond Keruzoré reste cinq saisons dans les Côtes d’Armor, d’abord comme entraîneur-joueur puis comme entraîneur à plein temps à partir de 1984. Lors de l’exercice 1982-1983, le club costarmoricain, qui évolue alors en Division 2, réalise un excellent parcours en Coupe de France, avant de s’incliner contre Tours lors des quarts de finale de la compétition.

Devenu entraîneur, il prône un football fait de jeu de passes et de plaisir à l’image de ce qu’il fut jadis. L’année de la treizième coupe du monde de l’histoire (1986), il retrouve Brest, où il dirige notamment un certain Paul Le Guen. Les résultats sont au rendez-vous et le club termine en huitième position de D1 (meilleur classement de son histoire). En 1987, Jean Prouff rend hommage à Keruzoré : « Nous nous connaissons depuis le début des années 1970. Pour sa première saison à Rennes, Raymond ne pouvait jouer qu’en équipe 3 en raison des règlements, ce qui a retardé son éclosion d’un ou deux ans, sinon je pense qu’il aurait été international bien avant. C’est après un match de DH à la Stella Maris que je l’ai incorporé à l’équipe professionnelle, à la stupéfaction des dirigeants, et il ne l’a plus quittée. Quand Raymond est devenu entraineur à Guingamp, il y a six ans, Noël Le Graët a fait appel à moi car il n’avait pas encore son deuxième degré d’entraineur, mais c’est Raymond qui a toujours dirigé l’équipe. Alors que je comptais arrêter, je vais avoir 68 ans, c’est lui qui a insisté pour que je le suive à Brest. J’en suis bien content car on est en train d’assister à la naissance d’une grande équipe à Brest et elle me fait penser au Nantes des années 1964-1965. On vit une expérience extraordinaire ».

En désaccord avec Brest, il se brouille avec François Yvinec et est contraint de quitter le club au bout d’une saison. De 1987 à 1991, il devient ensuite l’entraîneur de Rennes. Lors de sa première saison, le club stadiste termine à la dixième place de D2. L’année suivante, Rennes s’invite sur le podium mais rate la montée lors de l’épreuve des pré-barrages (défaite à Nîmes 1-0). Le Stade rennais effectue également un joli parcours en Coupe de France, éliminé seulement par l’Olympique de Marseille lors des quarts de finale (1-5 à Marseille, puis 2-2 à Rennes). Il permet finalement au club stadiste de remonter en Division 1 à l’issue de la saison 1989-1990.
Malheureusement, le retour parmi l’élite est dramatique et, alors que Keru est rejeté par les dirigeants et par l’ensemble de la sphère stadiste, l’équipe termine bonne dernière. Raymond Keruzoré est alors licencié par le club. Le divorce est consommé entre Keru et Rennes. En 1992, il débarque en Indre-et-Loire pour entraîner l’équipe de Tours, alors en seconde division. Au terme de la saison, le club tourangeau dépose le bilan si bien que Raymond Keruzoré est contraint de partir. Il entraîne ensuite Quimper pendant deux saisons en National, avant de prendre les rênes des Dernières Cartouches de Carhaix, club qui évolue en DRH (Division Régionale Honneur), au cours de la saison 1998-1999. L’expérience n’est pas concluante puisque le club finistérien descendra en PH (Promotion d’Honneur) à l’issue de la saison.

En proie à de sérieux problèmes de santé, il quitte définitivement le milieu en 1998. Le dernier mot revient à Christian Gourcuff qui dira à propos de lui : « Le joueur breton par excellence s’appelle pour moi Raymond Keruzoré. C’était un joueur de talent qui symbolise et synthétise toutes les qualités du joueur breton : l’intelligence, la générosité, beaucoup d’activité et une technique très fine. Sa personnalité était également très forte. Il a fait des études, il avait beaucoup de caractère et c’était un bon vivant ». Raymond Keruzoré vit désormais à Thorigné-Fouillard près de Rennes et demeure un assidu du stade de la route de Lorient.

Sa carrière de joueur

1966-1967 : Stade Quimperois
1967-1972 : Stade Rennais FC (124 matches / 7 buts)
1973-1974 : Olympique de Marseille
1974-1975 : Stade Rennais FC
1975-1979 : Stade Lavallois
1979-1981 : Stade Brestois
1981-1986 : EA de Guingamp
1967-1986 : 406 matches professionnels / 35 buts

Sa carrière d’entraîneur

1981-1986 : EA de Guingamp (entraîneur-joueur puis entraîneur)
1986-1987 : Brest Armorique FC
1987-1991 : Stade Rennais FC
1992-1993 : FC Tours
1994-1997 : Stade Quimpérois
1997-1998 : DC Carhaix

Sources :
- Wikipedia
forum footnostalgie

Source photos :
forum footnostalgie

Vos réactions (5 commentaires)Commenter
Louis G6 avril 2011 à 19h20

« L’intello » avait aussi du caractère d’où ses problèmes avec certains dirigeants !...par contre sa bonne entente avec un bon entraineur comme Jean Prouff aura été pour lui de bon augure !...je me souviens du joueur que j’appréciais beaucoup et aussi de l’entraineur qui était pour moi de qualité et dont j’avais regretté le départ du Stade Rennais...

LeBretonDu376 avril 2011 à 20h45

Ami(e)s Supporters Bonsoir,
Juste une petite rectification, car en 1992 notre Raymond est parti...sur un coup de colère en plein match, si ma mémoire est bonne c’était contre Angers et la défaite de Tours . Raymond est parti en donnant un coup de pied dans la porte des vestiaires et c’était le président d’alors qui l’a retenu de longues minutes avant qu’il revienne sur le terrain, mais le divorce était déja consomé aussi bien avec les supporters qu’avec les joueurs qui ne comprenaient rien à ses mimiques sur le bord de la touche, c’était très théatral en fait ! Mais Tours a connu ses heures noires à la fin de la saison, ça c’est bien vrai.
Cela n’enlève en RIEN les qualitées footballistiques de notre Raymond, élégant et efficace, et avec cette rétrospective superbe, de lui rendre hommage comme il se doit.
Bien belle et douce fin de semaine ensoléillée Ami(e)s Suporters.

yann 569 avril 2011 à 21h30

Keru fut un bon joueur, mais avec trois autres universitaires de l’équipe dont Le Floch, j’ai oublié les deux autres, il avait pourri l’ambiance du club par son mépris pour les autres joueurs qui n’étaient pas forcément des intellectuels. C’était devenu détestable avec les conséquences que nous connaissons. Il faut recommaitre que Tatane Cuissard et Bernard Lemoux n’avaient pas fait grand chose pour améliorer la situation

Kéru11 avril 2011 à 16h12

Kéru le plus grand joueur Breton de tout le temps !!
Pour tout ce que tu as fait pour le SRFC et la Bretagne (et Laval !), un immense merci à toi Kéru !!!!
Un personnage emblématique d’une immense gentillesse .

Encore Merci.

GALIOT Patrick5 août 2014 à 21h41

J’ai eu le bonheur de jouer une fois, sur le stade universitaire, un samedi après-midi, mais je ne le connaissais pas, avec Raymond Kéruzoré ! J’avais 1 an de plus que lui, mais je faisais aussi de la physique-chimie ! Le lendemain, dimanche après-midi, quelle ne fut pas ma surprise, de voir ce gringalet, jouer en pro, dans l’équipe du Stade Rennais, contre St Etienne, si mes souvenirs sont bons ! Et là, j’ai pu, à nouveau, apprécier, sa vista, sa technique, enfin tout « Kéru » ! Je l’ai suivi, de + ou - loin, en fonction de ma position géographique, allant même le voir lors d’un match amical Stade Rennais, contre sélection régionale, à Callac, juste à côté de chez mes parents ! Il ne m’a jamais déçu, et de plus, comme par hasard, Michel le Milinaire était un copain, d’un cousin, qui habitait à Kesgrist-Moëlou, et qui avait joué avec lui à Rostrenen ! Je ne suis pas du tout d’accord avec la personne, qui dit que Kéru et Le Floch (avec qui, j’étais au lycée, à St Brieuc, étaient des intellos prétentieux et méprisants ! Pas plus que Kerbiriou, d’ailleurs, c’étaient des mecs, qui avaient leurs idées, d’accord, mais prétentieux, et méprisants, non !
J’aimerais revoir Kéru, le pauvre, qui a paraît-il, des problèmes de santé !

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