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19 mars 2014 | à 09h26

À la recherche du juste milieu

À neuf journées de la fin du championnat, le Stade Rennais, en grande difficulté, glisse plus que jamais vers la zone de relégation. Restant sur trois défaites consécutives, dont deux face à des adversaires directs pour le maintien, les Bretons n’avancent plus et Philippe Montanier ne semble pas à même de trouver la bonne formule. Le milieu de terrain, en particulier, reste en chantier après 34 matchs officiels et cristallise toutes les inquiétudes. Tour d’horizon des enjeux de l’entrejeu.

À la recherche du juste milieu

« Dans le foot on demande toujours de la patience. Le succès se construit, il ne se programme pas. Il a fallu deux ans de travail avec la Real Sociedad pour arriver à cette fin fabuleuse. Il a fallu de la patience, des erreurs, pour apprendre ». Philippe Montanier avait annoncé la couleur lors de son arrivée au Stade rennais. Tout juste auréolé d’une superbe quatrième place en Liga avec la Real Sociedad, le technicien normand avait alors préféré couper court à l’aventure basque pour répondre positivement à l’appel de la famille Pinault. Depuis, Philippe Montanier travaille dur pour façonner un Stade rennais adapté à ses valeurs tactiques et techniques.

Après avoir procédé à une refonte en profondeur de l’effectif professionnel au cours de l’été 2013, une vingtaine de joueurs quittant le club sous la forme de prêts ou de transferts définitifs, Montanier marquait son arrivée en opérant une véritable rupture avec l’ère Antonetti.

Le rôle des milieux de terrain dans le système Montanier

Sur le terrain, pourtant, les similitudes existent, à commencer par le 4-3-3 prôné par Montanier et peu différent, sur le fond, du système de jeu de Frédéric Antonetti. Une défense à plat, un triangle au milieu de terrain (à pointe haute ou basse selon l’adversaire), deux ailiers et un avant-centre puissant capable d’alterner déviations, jeu dos au but et appels en profondeur. Montanier comme Antonetti privilégient également une relance courte à partir de la défense et l’utilisation du premier milieu défensif comme meneur de jeu reculé.

La comparaison s’arrête là cependant, puisqu’à l’obsession pour la possession d’Antonetti s’oppose la recherche permanente de solutions dans la largeur de Montanier. Et quand les ailiers du technicien corse étaient encouragés à venir percuter dans l’axe dès que possible, ceux du manager normand sont priés de prendre la largeur et d’enchaîner les centres dans leur couloir.

Autre différence majeure, l’organisation au milieu de terrain : le système de Frédéric Antonetti était axé en grande partie sur la rigueur défensive et un pressing constant permettant la récupération haute du ballon (résultant en un taux important de possession), imposant un gros travail physique au milieu de terrain. L’entrejeu, en revanche, était peu sollicité dans la conclusion des phases offensives et avait pour mission principale d’aspirer l’adversaire avant de lancer les ailiers et attaquants dans les brèches, sans vraiment apporter le surnombre.

L’organisation de Montanier, à l’inverse, est axée sur la formation d’un bloc équipe solide accompagnant le mouvement du ballon, et dans lequel les milieux de terrains notamment se doivent d’être omniprésents, soulageant leur défense à la récupération, combinant avec leurs ailiers dans la construction, et supportant leur ligne d’attaque à la conclusion, que ce soit en créant le surnombre dans la surface à la conclusion des centres ou en exploitant les déviations et seconds ballons pour frapper au but.

Dans ce système de jeu, la composition de l’entrejeu est bien entendu cruciale pour obtenir le meilleur équilibre possible entre travail défensif et apport offensif. Plus que jamais, le trio du milieu se trouve au cœur du jeu avec pour mission de récupérer, construire, orienter, distribuer, surveiller, combiner, renverser et conclure. Et sans surprise, c’est dans ce secteur que Philippe Montanier continue de tâtonner dans sa longue entreprise de construction de l’identité du jeu rennais.

Depuis le début de la saison et sur 34 matchs officiels, l’ancien entraîneur de Valenciennes a aligné la bagatelle de 18 compositions différentes dans l’entrejeu. Et si l’on observe une certaine stabilité depuis la victoire à Nantes (le trio titulaire composé de Makoun, Konradsen et Kadir a joué face à Toulouse son quatrième match consécutif et son cinquième cette saison, un record sous l’ère Montanier), l’avènement du trio actuel coïncide aussi avec une série de trois défaites de rang face à Guingamp, Valenciennes et Toulouse.

Avec les retours de blessure de Féret et de Pajot et tandis que le Stade rennais se débat tant bien que mal pour sauver sa peau dans ce qui est d’ores et déjà l’une de ses pires saisons de l’ère Pinault, on serait pardonné de croire que l’entraîneur breton n’a pas encore exploré toutes les pistes dans sa recherche d’une alchimie au milieu de terrain. Et ce n’est pourtant pas faute d’avoir un arsenal conséquent de profils différents dans son effectif.

Voici donc un tour d’horizon des sept prétendants aux trois postes du milieu de terrain, de leurs qualités et faiblesses, et de leur parcours cette saison. Cette liste ne comprend pas Adrien Hunou, principalement utilisé sur une aile lors de ces apparitions de début de saison. Tout comme Zana Allée, Axel Ngando voire même Sadio Diallo, il pourrait bien entendu devenir partie prenante de cette rotation à partir de l’été prochain.

Milieu défensif : L’expérience de Makoun, le talent brut de Bakayoko

Jean II Makoun (30 ans, 23 matchs en Ligue 1 cette saison)

Discuté en début de saison, et presque poussé en dehors du onze titulaire par l’affirmation de Tiémoué Bakayoko, Jean II Makoun était tout proche de la sortie cet hiver. Il fut même offert à l’AS Saint-Étienne par le Stade rennais, mais refusait de rejoindre les Verts par loyauté envers son ancien club, l’Olympique Lyonnais.

Heureusement pour les Rouge et Noir, tant le milieu de terrain Camerounais est l’une des rares satisfactions de cette phase retour. Travailleur, disponible, incisif dans la première passe, Jean II Makoun s’est réaffirmé comme la pierre angulaire du dispositif rennais. Avec 60 ballons touchés par match (seul Romain Danzé le surpasse avec 65 ballons), il est la base de toute la construction et de l’orientation du jeu breton.

Plutôt sobre dans la relance, Makoun n’hésite cependant pas à jouer vers l’avant quand l’occasion se présente, et sa vision et son coup de patte créent régulièrement le décalage à l’origine de situations chaudes en faveur du Stade rennais. Dans le travail défensif, son placement et son sens de l’anticipation en font le tacleur le plus efficace de son équipe (3,3 tacles par matchs) et le joueur qui réalise le plus d’interceptions (2,1 par match) derrière Sylvain Armand (2,3).

Si son avenir au Stade rennais au terme de cette saison reste incertain, Jean II Makoun est aujourd’hui le milieu de terrain le plus utilisé par Philippe Montanier, et probablement le seul joueur indiscutable dans l’entrejeu. Précieux pour son expérience et pour son rôle de leader dans un effectif relativement jeune, c’est aussi à lui de sonner la révolte pour que l’entrejeu rennais redevienne une force plutôt qu’une faiblesse.

Tiémoué Bakayoko (19 ans, 19 matchs en Ligue 1)

Qui pour remplacer Jean II Makoun s‘il devait quitter le club cet été ? Si l’arrivée d’un joueur expérimenté pouvant jouer un rôle de leader au milieu de terrain n’est pas exclue, Philippe Montanier envisagera très certainement l’option interne avec intérêt. Car Tiémoué Bakayoko a impressionné dès ses tous premiers matchs avec le groupe professionnel.

À 19 ans, le milieu défensif formé au club semble avoir déjà compris toutes les ficelles de l’un des postes les plus complexes du football moderne. Vif et omniprésent dans l’apport défensif, son sens inné du positionnement en fait le quasi-égal de Jean II Makoun dans le domaine de la récupération, avec 3,1 tacles et 1,7 interceptions réussis par match.

Mais plus que sa capacité à récupérer le ballon, c’est sa qualité à le conserver qui impressionne. Omniprésent dans le travail défensif, Bakayoko est également le joueur qui possède le meilleur taux de passes réussies dans l’effectif rouge et noir (593/692, soit 85,7%), signe d’une maturité et d’une sérénité impressionnantes pour un joueur de son âge.

Sur le plan offensif, sa capacité à provoquer balle au pied et à accompagner son bloc semble également faire de lui un futur cadre potentiel dans le système de jeu de Philippe Montanier. Percutant et difficile à contenir pour ses adversaires, Bakayoko commet peu de fautes (1,5 par match) pour un milieu défensif et en récolte beaucoup (1,9 par match). Seul Ola Toivonen (2,8 par match) subit plus de fautes que le jeune milieu breton.

S’il a besoin d’emmagasiner de l’expérience avant de pouvoir s’affirmer comme un titulaire indiscutable au poste de milieu défensif, Bakayoko aura certainement beaucoup appris cette saison au contact de Jean II Makoun, qui n’hésite pas à le conseiller en match comme à l’entraînement. Pour passer un nouveau palier, il devra maintenant affiner son jeu de passes et notamment trouver plus de solutions vers l’avant dans le jeu court. Travailler cette capacité à distribuer le jeu et créer les décalages offensifs sera probablement la prochaine mission de ce jeune joueur qui a tout pour s’installer durablement au plus haut niveau.

Milieu relayeur : Konradsen le stabilisateur, Pajot l’accélérateur, Doucouré le détonateur

Anders Konradsen (23 ans, 17 matchs en Ligue 1)

Un an après son arrivée à Rennes, le milieu de terrain norvégien semble enfin trouver ses marques en Bretagne. Et il en a profité pour s’affirmer comme l’un des cadres de l’effectif breton en ce début d’année 2014, en participant aux dix derniers matchs de son équipe, huit fois en tant que titulaire.

Pourtant, si la qualité technique du Scandinave est appréciée, Konradsen peine à faire l’unanimité auprès des supporters rennais. La faute en partie à une réputation de joueur « Bisounours » incapable d’aller au charbon, mais aussi à un rôle ingrat de piston entre le milieu défensif et le meneur de jeu. Présent à la récupération du ballon, Konradsen devient ensuite une option secondaire dans la construction.

Car si l’on a pris l’habitude à Rennes, ces dernières années, de voir le ballon transmis à travers les lignes, grâce notamment à la vision et à la qualité de passe exceptionnelle de Yann M’Vila, les milieux de terrain de l’effectif actuel n’ont pas la capacité du joueur du Rubin Kazan à éliminer le premier rideau défensif d’un coup de patte bien senti. Incapables de créer cette différence dans l’axe, les défenseurs et milieux rennais privilégient aujourd’hui le jeu court au niveau de la ligne médiane, ou le plus souvent de longs ballons vers les ailes, où le cuir est transmis aussitôt que possible.

Du coup, c’est souvent en l’absence de solution que le jeu est orienté plein centre vers le milieu norvégien, qui a alors pour rôle de conserver et bonifier le ballon avant de le redistribuer. Et c’est dans ce rôle de pivot du milieu de terrain que le norvégien s’est affirmé ces derniers temps. Sur le jeu court au sol, le Norvégien est dans son élément, et sa capacité à rester sur ses appuis et garder le ballon sous la pression adverse est précieuse.

Cependant, si Konradsen a trouvé les ressources pour muscler son jeu en ce début d’année, et s’il se projette de plus en plus pour profiter des seconds ballons comme l’attestent son but face à Nantes ou sa belle frappe face à Toulouse, le Norvégien ne semble pas encore avoir trouvé la bonne carburation dans le jeu de passes. Relativement lent dans ses décisions et rarement capable de créer le décalage par ses passes - une situation due au manque de solutions offertes autant qu’à ses propres difficultés à déséquilibrer le bloc adverse -, l’ancien joueur de Strømsgodset a encore du chemin à faire s’il veut réussir à cocher toutes les cases du portrait-robot établi par Philippe Montanier.

Vincent Pajot (23 ans, 9 matchs en Ligue 1)

La saison avait bien commencé pour Vincent Pajot. Buteur pour la première fois en Ligue 1 lors de la première journée, le natif de l’Oise s’était rapidement fait une place de titulaire dans le onze de Philippe Montanier, et ce malgré une exclusion à Nice lors du deuxième match de la saison. Malheureusement, cette belle passe ne durait pas et, victime d’une série de blessures, Pajot n’est apparu qu’une fois dans le onze rennais depuis la mi-octobre.

Après avoir été opéré d’une pubalgie en février, Pajot est de retour sur les terrains d’entraînement, avec l’espoir de reprendre la compétition dans les semaines à venir. Une option supplémentaire pour Philippe Montanier qui pourrait avoir besoin de la détermination et de l’impact athlétique de Pajot alors que se profile une serie de matchs difficiles et cruciaux pour le maintien. Et ce notamment dans les duels au milieu de terrain, domaine dans lequel le Stade rennais peine à exister cette saison.

Mais au-delà de l’engagement physique, c’est aussi balle au pied que Pajot a convaincu en ce début de saison. Très présent dans l’entrejeu, il a facilement assumé un rôle de milieu box to box quand son alter ego Konradsen n’arrive pas à évoluer de son rôle de pivot. Par sa capacité à accélérer le jeu, Pajot permettait alors à tout son bloc équipe de remonter en phases offensives, facilitant l’ouverture de brèches dans le jeu adverse.

Malgré une présence défensive légèrement moindre, Pajot compensait par une application toute particulière dans les transmissions (85,5% de passes réussies, deuxième meilleur total derrière Bakayoko) et une recherche constante des espaces, dans les courses et dans les passes.

S’il serait un peu hâtif d’attribuer le premier gros coup de mou rennais de cette saison à la disparition de son numéro 17, la question peut se poser tant le collectif breton a semblé manquer d’une vraie capacité d’accélération en son absence.

Abdoulaye Doucouré (21 ans, 11 matchs en Ligue 1)

Comme Bakayoko, Abdoulaye Doucouré représente sans aucun doute le futur de l’entrejeu rennais. Déjà très en vue lors de ses premières apparitions en Ligue 1 au printemps dernier, il avait vu son éclosion freinée par une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Qu’à cela ne tienne, le longiligne milieu prenait son mal en patience, et sept mois plus tard, il reprenait le fil de sa jeune carrière comme si de rien n’était.

Après un bon retour, et un but dès son premier match (en Coupe de la Ligue contre Bordeaux) au mois de décembre, le natif de Meulan se réinstallait immédiatement dans la rotation à partir de janvier, participant à tous les matchs de son équipe en 2014 (cinq fois titulaire, huit fois remplaçant), et le résultat est on ne peut plus positif en termes de statistiques.

Avec quatre buts et deux passes décisives toutes compétitions confondues depuis son retour, Doucouré est aujourd’hui le deuxième joueur le plus décisif de l’effectif rouge et noir, derrière l’inévitable Ola Toivonen, et son entente avec l’avant-centre suédois est déjà prometteuse.

Surtout, Abdoulaye Doucouré apporte encore un profil différent à la palette d’options tactiques de son entraîneur. Véritable milieu box to box adapté au football moderne et doté d’une énorme endurance, son profil semble parfaitement adapté au système Montanier, que ce soit par sa capacité à harceler le porteur du ballon et contrarier la première relance adverse ou par sa lecture du jeu et sa capacité à anticiper et se projeter vers l’avant. En témoignent sa course de cinquante mètres pour reprendre le centre d’Alessandrini face à Lille ou son superbe travail couronné d’une passe décisive pour Toivonen à Nantes.

L’international espoir de 21 ans sent le foot, tout simplement, et sa marge de progression semble illimitée tant son jeu pourrait être encore épuré, notamment par une meilleure gestion de ses efforts et une meilleure application dans les transmissions. En attendant, il s’impose comme l’une des révélations de ce championnat de Ligue 1, avec des qualités d’anticipation et de projection hors du commun pour un milieu de terrain qui n’a, ne l’oublions pas, qu’une quinzaine de matchs professionnels à son actif.

Meneur de jeu : Les malheurs de Kadir, l’énigme Féret

Foued Kadir (30 ans, 21 matchs en Ligue 1)

Il ne manquerait pas grand-chose pour que la saison de Foued Kadir puisse être considérée comme satisfaisante. Un peu de réussite devant le but, un peu de précision dans la dernière passe, quelques centimètres de plus ou de moins pour faire toute la différence. Malheureusement, et pour paraphraser Al Pacino dans l’Enfer du Dimanche, le football se joue sur ces quelques centimètres, et une saison aussi.

Arrivé à Rennes pour se relancer après une expérience particulièrement douloureuse à Marseille, Kadir avait pourtant entamé son prêt en Bretagne par le bon bout, se montrant disponible, inspiré, et apportant cette touche technique qu’il semblait avoir perdu depuis son départ de Valenciennes. En confiance, l’international algérien, qui évolue alors principalement sur un côté en début de saison, va pourtant perdre en influence après son replacement en milieu offensif axial suite à la méforme persistante de Julien Féret.

Pire, sa saison va subir un sérieux coup d’arrêt au mois de décembre, quand une blessure récalcitrante aux adducteurs le laisse à l’écart des terrains pendant un mois. De retour début janvier, Kadir peine alors à revenir dans le rythme, et n’arrive toujours pas à s’adapter complètement à sa position en soutien de l’attaquant. S’il reste régulièrement dangereux par ses appels, comme le prouvent ses nombreuses positions de tirs, il pèche toujours dans la finition : quand le ballon ne termine pas à quelques centimètres du cadre ou dans les gants du gardien adverses, c’est le poteau qui prend le relais à deux reprises contre Montpellier.

Dans la création du jeu, il souffre des difficultés de son équipe à transmettre de bons ballons dans l’axe tout autant que du manque de disponibilité et de solutions offertes par ses partenaires. S’il cherche le plus souvent à jouer vers l’avant, il se retrouve trop souvent isolé face au rideau défensif adverse et forcé de temporiser ou de jouer vers l’arrière faute de meilleures options.

Une situation similaire à celle d’Anders Konradsen mais aussi à celle vécue par Julien Féret en début de saison et qui pourrait bien être le cœur du problème rennais cette saison : comment peut-on briser les lignes adverses sans créer le surnombre ? Comment peut-on créer le surnombre sans le support du bloc équipe ? Comment peut-on se permettre de projeter le bloc vers l’avant sans risquer de sacrifier la stabilité défensive de l’équipe dans son ensemble ?

Difficile pour Kadir de faire beaucoup mieux aujourd’hui tant les situations dans lesquelles il reçoit le ballon dans de bonnes conditions et avec des solutions exploitables devant lui sont rares. En attendant, le milieu offensif algérien enchaîne enfin les matchs et retrouve petit à petit son niveau de jeu. À lui d’engranger de la confiance et de trouver la clé de ces quelques centimètres qui font la différence dans le dernier geste. En attendant de savoir de quoi son futur sera fait au terme de la saison, quand il sera temps pour le Stade rennais de lever ou non l’option d’achat faisant de lui un joueur rennais à temps plein.

Julien Féret (31 ans, 14 matchs en Ligue 1)

Cela fait maintenant plus d’un an que l’on a perdu Julien Féret. Étincelant pendant une saison et demi, le meneur de jeu rouge et noir a disparu de la circulation avec le reste de ses coéquipiers au printemps 2013. Dans un effectif usé mentalement et incapable de se relever après la blessure d’Alessandrini et le départ de Yann M’vila, Féret perdait pied lui aussi, bien incapable de tirer ses partenaires vers l’avant.

Depuis, la situation de Féret au Stade rennais semble de plus en plus compliquée et son avenir sous le maillot rouge et noir bien compromis. En fin de contrat en juin prochain, le Briochin avait, d’un commun accord avec le club, suspendu à l’automne dernier les négociations pour une prolongation. Dans le même temps, Féret n’y arrive pas sur le terrain. Peu influent sur le jeu de son équipe, il semble connaître de réelles difficultés à assimiler son rôle dans le système de Philippe Montanier.

Lui qui aime débouler plein centre pour compenser son manque de vitesse par sa qualité technique et ses dribbles se retrouve cantonné dans un rôle beaucoup plus statique aux abords de la défense adverse. Comme Kadir, il ne possède pas les qualités d’explosivité qui seraient la solution de facilité pour déstabiliser la défense adverse à partir de cette position, et son apport est largement tributaire du travail des joueurs qui l’entourent, au milieu comme en attaque.

En début d’année 2014, Féret semble pourtant commencer à trouver ses marques dans le onze de Philippe Montanier, réussissant même son match le plus abouti de la saison lors de la réception de Nice. Son association avec Tiémoué Bakayoko libère totalement le Briochin, et tandis que le jeune milieu défensif percute et provoque, Féret profite des espaces pour diriger le jeu à sa guise, trouvant au passage de bonnes positions de tir et de passes qui ne se concrétiseront pas au tableau d’affichage.

Malheureusement, cette belle copie restera sans lendemain, Féret se blessant à la cuisse dans les dernières minutes de la rencontre. Tout juste remis, le vice-capitaine rennais se refait pour le moment une santé avec la réserve en CFA2, avant peut-être de rejoindre le groupe professionnel pour la fin de la saison.

Si l’expérience et la qualité technique de Julien Féret pourraient se révéler cruciales pour relever les challenges de cette fin de saison, dans la course au maintien en Ligue 1 et en Coupe de France, il reste à voir dans quel état d’esprit se trouvera le joueur, alors que son contrat expire au terme de la saison en cours.

Et maintenant ?

À neuf journées de la fin du championnat, Philippe Montanier va bientôt enregistrer les retours de Féret et Pajot et pourra donc compter donc sur un effectif au complet au milieu de terrain. Malgré un calendrier difficile en championnat, Rennes peut encore espérer un atterrissage en douceur en cette fin de saison, voire même un final en apothéose si les Bretons devaient continuer leur joli parcours en Coupe de France.

Mais pour cela, il faudra que Montanier trouve, enfin, la bonne formule au milieu de terrain et dans l’animation offensive. Si le trio composé de Makoun, Konradsen et Kadir semble avoir acquis les faveurs du technicien normand, il serait surprenant que cette association ne résiste à un ou deux mauvais résultats supplémentaires.

Dès lors, faudra-t-il privilégier la solidité d’un Konradsen ou la détermination d’un Pajot, la fougue contrôlée d’un Bakayoko ou l’œil avisé d’un Makoun ? Pareillement, la sérénité technique d’un Kadir ou d’un Féret vaut-elle mieux que l’inspiration et la puissance d’un Doucouré ? Parmi tous ces profils bien différents, Montanier pourrait facilement trouver le potentiel requis pour composer un milieu capable de lutter pour une qualification européenne. Mais a-t-il simplement à sa disposition les joueurs nécessaires à la mise en place de son modèle de jeu ?

Toutes ces questions restent en suspens à deux mois du terme de la saison, tandis que l’inquiétude grandit au club et parmi les supporters. Il faudra pourtant trouver la bonne formule rapidement, sous peine de voir cette « année de transition » se transformer finalement en ascenseur pour l’échafaud.

Vos réactions (39 commentaires)Commenter
gaston19 mars 2014 à 10h08

Bonne analyse Bastien mais il faudrait quand même trouver une solution et vite...
Gaston

the141419 mars 2014 à 10h38

Super article, Bastien, qui reflète parfaitement ce qui se passe.

On a un nombre suffisant de joueurs au milieu de terrain, et des profils différents, c’est intéressant. Mais on n’a pas (encore) trouvé la bonne formule.
Le retour de prêt de N’Gando apportera un plus l’année prochaine (déjà, il est gaucher). Ce serait bien aussi de prendre un joueur confirmé, un leader, qui remplacera Makoun (qui devrait partir). Pourquoi pas Didot (belle qualité de passe, bonne vision du jeu, combativité, et breton) ?

The1414

BONNET ROUGE19 mars 2014 à 10h54

Très gros travail avec beaucoup de points pertinents mais ne faudrait-il pas également parler de l’extrême faiblesse des latéraux rennais qui sont, à mon avis, indignes de la L1.
Pour ma part, je pense que c’est à ce niveau que réside le plus gros souci.
Ils sont très juste défensivement, toujours à la limite et totalement indigents au plan offensif.
Le meilleur d’entre eux pourrait être EMERSON car il a la justesse de passe et la technique mais il est clairement handicapé par son manque de vitesse.
Les latéraux ont dans le foot moderne un rôle essentiel. Les verts perdent GHOULAM mais ils récupèrent TREMOULINAS, on a pu voir l’impact d’un AURIER à TOULOUSE et pourtant il n’a que 21 ans (tiens donc comme FOULQUIER).
Pour ma part, je crois au maintien car il y a quand même les joueurs pour.
Par contre, s’il est obtenu et je n’imagine pas un instant que MONTANIER n’en soit pas conscient, il faudra se pencher sur le recrutement de latéraux, à droite comme à gauche.
Comment développer un jeu attractif avec des gens incapables de prendre leurs couloirs et de délivrer des passes décisives ?
Sinon, pour les matches à venir, j’espère que MONTANIER va revenir (il l’a fait plusieurs fois) à un 4-2-3-1. Aujourd’hui, notre milieu est trop léger et il faut le densifier avec 2 numéros 6 : MAKOUN (car il a le métier) et BAKAYOKO oU DOUCOURE.
Sur les côtés : ALESSANDRINI ET GROSICKI et, en soutien de l’attaquant axial TOIVONEN. Lui, c’est le boss : il fera du bien en milieu car il a la hargne, l’expérience et il sera plus utile que devant à attendre les ballons.
Devant, j’aimerais bien revoir (s’il est apte) OLIVEIRA. Il a tout pour y arriver et son début de saison l’avait clairement montré.
Alors, où est le problème ? il faut l’essayer avec TOIVONEN en appui et on verra bien ce que cela donnera.

19 mars 2014 à 11h04

j admire les optimistes, pour moi on va en d2 a moins d’un miracle

foot panache19 mars 2014 à 11h11

Bonne intention cet article car en effet ce secteur de jeu est défaillant cette saison mais par contre quand je lis que Makoun est une satisfaction cette saison, là il est grand temps de changer de place en tribune pour vraiment analyser correctement ses performances qui ,selon moi, sont très médiocres et je dirais même le problème majeur de cette équipe tant on connaît l’importance d’un bon n°6 dans une équipe.

poupoule3519 mars 2014 à 13h37

Très bonne analyse de notre milieu de terrain. Je milite pour un retour de Pajot qui pour moi est plus percutant que Konradsen, un retour de Feret qui a l’air de bien revenir, même si il doit partir à la fin de la saison c’est dans son intérêt de s’arracher pour pouvoir mieux se vendre, un maintien de Makoun qui reste précieux par son expérience et son ratissage.

Quoi qu’il en soit, Montanier va devoir innover.
D’accord avec BONNET ROUGE, une des principales faiblesses de l’équipe est le niveau de nos 2 arrières latéraux.

mvilayann3419 mars 2014 à 13h48

Antonetti avait M’Vila et c’est la toute la différence.
Montanier avec M’Vila on aurait je pense pu finir dans les 6 premiers

jemare305619 mars 2014 à 15h16

il me semble que le milieu Konradsen,Makoun,Kadir n’a pas le niveau.et que dire de nos lateraux qui ne font pas le travail défensif ni encore moins offensif.

Krutusov19 mars 2014 à 15h26

Pour ma part, j’aimerais voir Makoun avec Pajot et Doucouré devant lui. Ce trident là possède une bonne technique et nous aiderai dans la récupération. Makoun à l’expérience et peut devenir un leader comme Mavuba à Lille (s’il en prends conscience), puis le mettre en concurrence avec Bakayoko l’année prochaine pour préparer l’avenir. Pajot à un gros volume de jeu, est assez technique et à la grinta qui manque énormément à Rennes. Doucouré c’est un futur prodige qu’il faut faire jouer. A quand un article sur les latéraux ? ;) j’espère le recrutement d’un titulaire à gauche l’année prochaine. Danzé peut faire l’affaire à droite, mais un peu de concurrence lui ferai le plus grand bien. Allez Rennes : en ligue 1 la saison prochaine !

qdm3519 mars 2014 à 15h32

Bon article et analyse quoique je suis en décalage sur Makoun qui me semble faible mais mieux depuis janvier il est vrai.
Quant à la descente en ligue 2, je suis optimiste. Je préfère être à la place de Rennes devant que de Sochaux ou Evian derrière...
Un petit tour sur le site de Fabien Torre Lille stastiticien est intéressant. Ce dernier donne 18% de risque pour Rennes de descendre...
Allez Rennes

Ray Dandblak19 mars 2014 à 16h16

Un article bien écrit et au bon moment !

J’en suis aussi là de mon analyse des difficultés rencontrés par le SR : le milieu de terrain.
Il ne permet pas à Montanier de développer son système de jeu. Mais si il s’agit d’un bon entraineur, il devrait être capable de s’adapter, ce qu’il ne prouve pas...
Et comme Bastien, je pense que Makoun est le meilleur MD de l’effectif. C’est dire le niveau...
Pour la fin de saison, il faut privilégier le bloc équipe et la rigueur défensive contre les gros : makoun, Pajot, Doucouré ? et essayer de créer du jeu contre les équipes les plus faibles : Bakayoko, Konrasten, Féret ?

Dans tous les cas, il faut se battre sur tous les ballons et jouer comme des mords la faim et non pas comme des mous jusqu’à la fin...

REDSTARS19 mars 2014 à 16h38

On se pose la question de la motivation de Julien Feret ! Il a tout intéret a donner le maximun, il en va quand mème de sa valeur commerciale pour le futur. Je pense sincèrement que ce joueur est INCONTOURNABLE actuellement, il est le seul a pouvoir alimenter les attaquants. Quant à Pajot est t-il opérationel actuellement ? Y a quand mème du sang neuf à injecter dans cette équipe et ça c’est plutot raffraichissant !!

Dirk diggler19 mars 2014 à 19h01

BONNET ROUGE,
Ton idée de mettre Toivonen derrière un attaquant en soutien est intéressante et pourrait etre une solution valable.
Car n’oublions pas qu’a la base Toivonen n’est pas un pur 9. C’est lui qui l’a dit.
Au PSV il jouait attaquant de temps en temps pour palier des absences mais son vrai role il l’avait en soutien comme un 9 et demi.
Il a une meilleure vista,une meilleure frappe,une meilleure technique que Kadir.
Après,le problème qui pourrait se poser c’est qui va jouer en pointe pour les mettre au fond.

Bibi peau de chien19 mars 2014 à 19h25

Tout le monde met son grain de sel , & c’est très bien ; signe que les forumeurs se sentent très concernés , surtout dans la délicate position actuelle .
Cependant , il faut constater que les propositions sont parfois contradictoires & c’est là le reflet de l’impossibilité de concevoir les solutions adéquates particulièrement pour définir les meilleures
compos d’équipe :
à savoir , faut - il ( re ) lancer les jeunes dans le bain , au risque de les mettre dans des situations trop stressantes , faut -il mettre sur la touche des « cadres » un peu anciens ( Makoun , Danzé , mais ce dernier est -il à sa place , n’aurait-il pas été plus utile en milieu ? ) .
Je ne sais si Ph. M. lit tous ces conseils , critiques , & autres incantations en tous genres , mais il a une grande part de responsabilités de par certaines de ses décisions ; s’il en prend conscience , ce serait bien , mais n’est - ce pas trop tard !
IL Y A LE FEU .
Il y a aussi des interrogations concernant le recrutement - du début de saison , pas très pointu - .
De plus , la faible implication du président D S.S. - beaucoup trop discret & donc laxiste est significative .
Quant à l’évocation d’anciens joueurs ou entraîneur : M ’ Vila , Antonetti . . .c’est sans intérêt, çà n’apporte que des regrets stériles !

benvisset19 mars 2014 à 19h58

Je suis assez d’accord avec toi mvilayann34, car depuis le départ d’M’ Vila, on n’a pas retrouvé de milieu capable de venir chercher une balle dans notre camp et la relancer correctement. De plus les mauvais résultats et l’irrégularité de l’équipe a commencé à ce moment là. Les milieux actuels défendent beaucoup moins bien, et pour certains, ils montrent un réel manque d’effort.

Vivement le maintien qu’on stresse moins.

Allez le stade rennais.

19 mars 2014 à 19h58

Analyse correcte sauf qu’il manque des choses sur Makoun : il ricanne avec les adversaires à la fin des matchs et n’est pas le leader qu’il est sensé être. Après il est effectivement mieux depuis quelques semaines mais je lui préfère un Bakayoko même si il manque d’expérience.

Autre axe pour expliquer les difficultés rennaises cette saison : des latéraux pas au niveaux : naïfs défensivement et tendres/peu techniques offensivement.

J’apprécie grandement ce type d’article, félicitation à son auteur pour le temps passé à le rédiger et la pertinence du contenu.

ShabShab

Sylva19 mars 2014 à 20h15

Très bon article très bien argumenté.
Par contre, je suis très étonné que l’on puisse dire que Kadir fait une saison convenable. Il rechigne aux taches défensives, il est individualiste. Il se replace en marchant. Pour moi c’est un flop.
Sans l’appui inconditionnel de Montanier, il cirerait le banc chaque week-end.
Que je sache l’algérien n’a pas mis un but depuis fin octobre. 5 mois de disette.

19 mars 2014 à 20h58

il est clair que kadir est une chevre et un faineant ,il ne merite pas d,etre dans le groupe ,remettre feret et Bakayoko en milieu et ca ira peut etre mieux s’ils vont au charbon,marseille est prenable ,un nul serait un bon resultat

Dépité3519 mars 2014 à 21h12

Bonsoir,

Le problème est plus profond ! Montanier n’est pas la bonne personne ! Rennes n’a jamais fait des bons résultats lorsque les entraineurs étaient sans caractère (bergeroo, gourcuff, montanier) et bien meilleurs avec Boloni, Antonetti voir Lacombe (même si la fin était plus compliquée) qui sont plus charismatiques et ont la gniac !

Der Zakarian, Dupraz, Renard sont des entraineurs qui ont la hargne de gagner et le transmettent aux joueurs et je suis persuadé que leurs équipes se maintiendront en ligue 1 (Renard serait à Sochaux depuis le début de la saison, l’équipe serait déjà sauvée).

Renard ne pense même pas au maintien et a toujours un discours positif envers les journalistes et ses joueurs depuis qu’il est arrivé. Avec Montanier, il n’y a pas une phrase depuis le début de saison où il ne dit pas que cela va être difficile, que Rennes va jouer le maintien et que ce n’est pas un scoop que la saison va être dure, qu’il faut du temps...

En me mettant à la place des joueurs et si j’entends ça à longueur de temps, je ne peux que regresser, jouer avec la peur et attendre patiemment que l’équipe soit reléguable !!!

Montanier n’est plus crédible depuis trop longtemps ! La preuve encore cette semaine ! Makoun refuse d’aller chercher un ballon et c’est Montanier qui y va !!! Imaginez cette situation avec Der Zakarian et l’issue....(vous m’aurez compris).

Le sort du Stade Rennais dépendra du temps que St Sernin met à licencier Montanier et aujourd’hui, le temps ne joue pas en notre faveur car il est toujours en place...

frougeot19 mars 2014 à 22h21

Milieu de terrain pas assez défensif en premier lieu qui rend difficile le fait d’être 10 ... Kadir est mieux dans ce cas que féret défensivement, mais offensivement féret est tellement meilleur et plus collectif ! (et beau à voir jouer).
Donc soit on remet un 6 bien physique (bakayoko ?) plus un autre milieu ratisseur (makoun ?) + féret, soit on densifie le milieu, on revient à un milieu à 4 ...

19 mars 2014 à 23h52

Le coach de Valenciennes
« Le maintien, c’est une expérience que le club a. Les semaines avancent et plus je vois les résultats de Rennes, avec le mercato d’hiver qu’ils ont fait, plus j’ai l’impression que le doute s’installe et qu’ils sont à portée de main, a confié l’entraîneur nordiste selon RMC. On se fixait uniquement sur Evian comme l’équipe étant la plus proche de nous. Mais avec les résultats de Rennes et notre victoire contre ce concurrent direct à Evian TG, cela fait qu’ils sont à portée de main également. » D’autant que Rennes se prépare à un déplacement au Vélodrome de l’OM avant de recevoir Lille…

L’art de répéter pour se faire comprendre !!!
A tous les amoureux du stade,ceux qui b.... pour leur club !!
Il n’est plus le temps de savoir qui a tord qui a raison,si Montanier est un bon ou une Buse.Il faut faire L’UNION SACRÉE L’UNION SACRÉE L’UNION SACRÉE L’UNION SACRÉE L’UNION SACRÉE.....
Le stade à besoin de 8 à 9 point pour s’en sortir (18% de chance de descendre. ).
Il nous reste 3 matchs à domicile contre des équipes qui sont faibles à l’extérieur. Il faut au tans d’ambiance et de pression que si c’était une finale de coupe de France.
3 matchs Monsieur ..moi j’y serais et vous ??????
Rck :pression et motivation pendant les entraînements.
Et pendant les matchs : Tribune rouge et Rck si vous avez des connexion pour que les dirigeants du stade mettent en place des claps claps voir des tarifications exceptionnel pour pouvoir remplir notre stade et soutenir nos joueurs. Ce serait l’idéal.
Tous ceux qui peuvent venir au stade nous devons le faire ....
Et pour ceux qui se disent ,non il méritent pas ,je ne métrais plus de sous pour eux... bla-bla-bla ,il vaux mieux que vous arrêtiez de poster et de suivre le stade .Quand on n’aime plus il faut savoir quitter.
Pour tous les autres rejoignez moi contre Bastia....
RAMON (sang rouge et noir)

breizhou20 mars 2014 à 07h03

Arrêtez avec Montanier vous étiez prévenu que la saison allait être difficile via le changement de système de jeu
,si on se maintien je suis optimiste pour la prochaine saison contrairement a nos trois voisins pour qui je prédit de grosses difficultés surtout les canaris.
maintenant tout le monde derrière les rouges car la saison se joue sur les trois prochains matchs alors les joueurs doivent tout donner et nous il faut donner de la voix.
.rennais for ever
il faut se battre

REDSTARS20 mars 2014 à 08h49

@ dépité 35, je ne comprend pas ton post, tu parles de coach à caractères « DerZak, Dupraz ,des coachs qui en ont ! », mais s’ils était si performants que cela ils ne seraient pas à jouer le maintien dans les profondeurs du classement . Tu penses aussi que Gourcuff est un entraineur sans caractère !!! .Bizarre. Seul Renard semble avoir un plus car Sochaux remonte au classement depuis qu’il a repris l’équipe. Le but est de se concentrer uniquement sur l’essentiel , a savoir apporter du positif pour la cohésion de l’équipe, plutot que de spéculer sur les qualités ou pas de PM, car c’est trop tard.

20 mars 2014 à 10h52

Je suis surpris du nombre de personnes ( dirigents.. entraîneurs.. journalistes rmc...... ) extérieur au stade rennais ne voyant rennes descendre en ligue 2 et on dirait que ça leurs fait plaisir à entendre certains ils n’attendent que ca .incroyable pourquoi autant de haine actuellement j’en peux plus d’entendre ça. .....allez RENNES

thabor3520 mars 2014 à 12h09

Bravo pour cet article qui est de qualité et qui résume tout.Il ne faut plus se lamenter et les soutenir jusqu’au dernier moment.
Toutes les critiques sur cette saison viendront après.
Soyons des supporteurs intelligents.

20 mars 2014 à 12h21

Le problème à Rennes c’est qu’on admet qu’un entraîneur puisse disposer d’une saison entière pour mettre en place son jeu. Tout le monde se contente (staff, joueur, et supporters) des discours tristes et lancinant où en entend chaque semaine depuis 10 mois qu’il faudra être patient. Tout va bien dans le monde des bisounours…. !

Pour ma part ce type représente le pire des entraineurs que nous ayons eu ces 20 dernières années (avec peut être Bergeroo). Le néant total. Il maintient à leur poste des mecs dont la France entière se moque tant leur niveau est faible (Danzé, M’Bengué). Il a essayé 15.000 combinaisons différentes au milieu de terrain, et se permet d’écarter celui qui depuis le début a pratiquement toujours donné satisfaction : Bakayoko. Il écarte du poste de titulaire celui qui – après son retour de blessure – a le plus apporté à l’équipe offensivement (avant l’arrivée de Toivonen) : Allessandrini.

Si quelqu’un a vu l’ombre du début d’un soi-disant style de jeu de Montanier, merci de nous en faire part, et nous dire quel match (éventuellement à quelle minute du match) cela s’est produit ? 34 matchs joués (avec les coupes). 3060 minutes de jeu toujours aussi insipide. Et le néant total. Je dirais même que Rennes à été chanceux en début de saison et a gratté des points qu’il ne pourrait pas prendre aujourd’hui. Rappelez vous la victoire contre Reims la 1ère journée, les nuls à Lyon et Montpellier, les 5 cadeaux du Sieur Ahamada lors de la journée « portes ouvertes » à Toulouse, etc…

Mais, il n’y a qu’à Rennes qu’on voit ça !!! Partout ailleurs le Montanier il aurait déjà giclé et fait ses valises depuis belle lurette…

Ce type est une imposture.

REDSTARS20 mars 2014 à 15h50

A l’anonyme de 12h21. PM est une imposture qui a quand mème terminé 4ème de Liga !. De l’avis de tous, extérieur au stade Rennais, il a fait sensation avec la Real l’année dernière. Immaginons qu’il nous envoie en finale de la coupe et qu’il sauve l équipe , on ne parlera plus d’imposture....Tout cela me parait exessif comme jugement et n’est pas mobilisateur. Les faits sont là, et Il faut attendre la suite des évenements pour porter un jugement sur sa qualité d’entraineur...Wait and See

breizh3520 mars 2014 à 18h24

aller en finale c ’est bien mais gagner la coupe c ’est mieux !!! pour l’instant les chiffres donnent raison à une imposture de PM : il a 9 matchs de ligue 1 pour nous contredire .
Qu’il étoffe son milieu , qu’il bétonne sa défense et sur des contres le SRFC peut marquer des buts et gagner enfin des matchs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bibi peau de chien20 mars 2014 à 18h27

C’est peut - être un principe désuet , mais - & je l’ai déjà signalé - que l’article soit intéressant ou non je note systématiquement « JE N ’AIME PAS » aux ANONYMES .
Ne serait - ce que pour pouvoir cibler des réponses éventuelles , d’autant que si plusieurs font la même chose , çà ne simplifie pas !
Ce n’est quand même pas insurmontable de placer ne serait -ce que des initiales ; à l’instar de " Galettes Saucisses "qui en plus termine ses textes par un G.S. Bravo à lui !

Phil20 mars 2014 à 18h34

Sinon des nouvelles de « saint-sert-à-rien » ? Un coup de gueule par skype entre le spa et le sauna ? Des rennais agressés à nantes ? Ah bon, quelle histoire. Le thé ? Oui avec une larme de lait, merci...

20 mars 2014 à 20h52

je repond aux anti montanier,je vous rapppelle que ce n est pas lui qui court sur le terrain meme si ses choix peuvent paraitre bizarre(kadir),les joueurs ont le devoir de se defoncer pour leur club,sinon c est faute professoinelle,et puis si des joueurs ont des volontés de depart ,qu ils montrent se qu ils valent

Armorique20 mars 2014 à 22h22

C’est un article intéressant à lire et plein de technicité.
Au chapitre des remarques négatives, je dirai que certains joueurs sont trop cotés ; trop de complaisance. Il faut savoir appeler un chat un chat et dire des vérités qui frappent ; un exemple : Kadir ; il joue 20 minutes par match, perd énormément de ballons, se cherche, a du mal à créer le jeu. il fait illusion par quelques percées, mais sur un match, que vaut-il ? Les marseillais savent de quoi il parlent, ....depuis qu’il l’ont recruté.
Je me pose quand même la question ; à la lecture de l’article, il apparait pléthore de joueurs et beaucoup de possibilités, en particulier dans l’animation du jeu ; pour quelle raison, à ce stade de la compétition, le club en est à flirter avec la relégation ?
Combien d’entraîneurs souhaiteraient disposer de cette brochette !!!
L’analyse du troisième but encaissé contre Toulouse est révélateur de beaucoup de lacunes dans cette équipe ; la faute collective commise relève presque de la faute professionnelle, vu la situation de combat et l’esprit de révolte qui auraient dû animer l’équipe et motiver les joueurs.
On les sent constamment dépassés, dans beaucoup de compartiments du jeu, ne comptant que sur l’éclair technique d’un des leurs pour tenter de marquer.
Il faut reconnaître une certaine poisse, des erreurs aussi ( les deux premiers buts contre Toulouse ne relèvent-ils pas de la faute ? on se serait cru à un début de « bis répétita » du match aller, en sens inverse). Même si les arbitres ont été très durs ou peu généreux, voire injustes (carton rouge à Krampouz Billig à Valenciennes), il va falloir réapprendre à jouer normalement.
Je ne me prononcerai pas sur les capacités réelles de l’entraîneur mais le doute s’installe de plus en plus, à défaut d’un style de jeu que l’on attend toujours. On le cherche.
Quand à celui qui voit les trois voisins descendre en L2 lors de la saison prochaine, attention, attention quand même ; il faut respecter les autres équipes et, surtout, ne pas négliger les plus faibles. La leçon vient souvent de là.

Phil21 mars 2014 à 09h34

Saint-sert-à-rien a parlé dans le vestiaire ? Il est venu en province pendant la semaine ???? Quelle faute de goût !!

tenma21 mars 2014 à 13h37

Bonnet rouge et Dirk Diggler

votre solution de mettre Toivonen en 10 je l’avais proposée avant le match contre Toulouse ... pourtant les réponses de désapprobation ne s’étaient pas faites attendre !!! Pensez-vous qu’avec ma science du jeu je pourrais remplacer Montanier au pied levé ?

MDR

Allez SRFC

BONNET ROUGE21 mars 2014 à 15h25

Denma, tout peut être essayé mais il y a déjà un énorme avantage en faisant appel à tes services : l’économie de salaire !!

tenma21 mars 2014 à 17h46

Bonnet rouge

c’est sympa de ne pas rejeter ma proposition. Nous discuterons salaire plus tard ! je suis Ambitieux tu sais !
MDR

tenma21 mars 2014 à 17h47

Un voyage à Marseille sans Kadir ... donc on va gagner ?

tenma21 mars 2014 à 17h51

on devrait donc voir :

Costil
Danzé Armand Kana bihik et Emerson (ou Mbengue)
Makoun Bakayoko Konradsen et Doucouré
Grosicki Toivonen et Alessandrini

non ?

on y va donc pour gagner ?

Allez SRFC

tenma22 mars 2014 à 01h16

bakayoko ou konradsen il fallait lire

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