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3 janvier 2010 | à 10h39

À mi-parcours (3ème partie) : Un manque criant de régularité

Retour sur la première partie de saison en Ligue 1 du Stade Rennais Football Club. Journée par journée, revivez les moments clés du parcours rennais en championnat.

À mi-parcours (3ème partie) : Un manque criant de régularité

À la peine depuis plusieurs rencontres, le Stade Rennais FC avait l’occasion de se refaire la "cerise" avec la réception d’un mal classé, en l’occurrence l’équipe du Mans. Les joueurs bretons rentrent rapidement dans la partie et ouvrent le score dès la 10ème minute de jeu par l’intermédiaire de Kader Mangane. Le défenseur sénégalais en profite pour inscrire son quatrième but de la saison. Menant logiquement au score, les hommes de Frédéric Antonetti retomberont dans leurs travers habituels et atteindront la pause avec le bénéfice d’un seul but d’avance. Dès la reprise, les Manceaux se montrent plus offensifs et égalisent inévitablement par Lamah (56ème minute). Par la suite, les joueurs rennais seront malmenés mais trouveront les ressources nécessaires pour arracher un second but salvateur. Asamoah Gyan, encore lui, devenant le buteur providentiel grâce à sa septième réalisation depuis le début du championnat. Sans avoir été transcendants, les joueurs rennais empochent les trois points et condamnent encore un peu plus la formation mancelle à vivre une saison probablement éprouvante et délicate en Ligue 1.

Revigorés par leur succès face au Mans le week-end précédent, les joueurs de Frédéric Antonetti se déplaçaient à Lyon avec la ferme intention d’accrocher un résultat positif. Qui plus est, les récentes statistiques plaidaient en la faveur des joueurs rennais, invaincus en terre rhodanienne depuis quatre saisons déjà. La rencontre démarre de la plus belle des manières pour le Stade Rennais FC, lorsque Gyan grille toute la défense lyonnaise avant de tromper Lloris. L’attaquant ghanéen inscrit là son huitième but de la saison. Dans la foulée, le jeune gardien de but Abdoulaye Diallo (premier match en Ligue 1) réalisera de jolies parades, avant de s’avouer vaincu sur une frappe de Lisandro juste avant le repos. Les joueurs rennais ne se démoralisent pas pour autant et effectuent une très belle seconde période. Avec un peu plus de réussite, Moussa Sow puis Fabien Lemoine auraient même pu faire la décision côté rennais. Hélas, il n’en fut rien. Les "Rouge et Noir" repartent cependant avec un bon point dans leurs valises, et peuvent préparer avec un surplus de sérénité la prochaine réception des voisins morbihannais du FC Lorient.

Pour le compte de la seizième journée de championnat, les hommes de Frédéric Antonetti avaient l’occasion de se mesurer au FC Lorient de Christian Gourcuff, dans un "derby" qui historiquement réussit très bien au Stade Rennais FC. La rencontre débute sous les meilleures auspices pour les joueurs bretons, puisqu’au bout de trois minutes de jeu seulement, Moussa Sow convertira en but sa première occasion de la partie. L’attaquant stadiste en profite pour inscrire son deuxième but de la saison. Les coéquipiers de Peter Hansson ne pouvaient donc pas mieux démarrer leur derby. Dans la foulée, ils se créèrent de multiples possibilités mais butèrent sur un Cappone des grands soirs. Malgré une outrageuse domination, notamment en seconde période, les hommes de Frédéric Antonetti ne réussiront pas à se mettre définitivement à l’abri, restant à la merci des timides velléités lorientaises. Les "Merlus" ne parviendront cependant pas à revenir au score et s’inclineront une nouvelle fois au stade de la route de Lorient. De l’autre côté, les joueurs rennais confirment par le biais de cette victoire, leurs meilleures dispositions actuelles et entrevues lors des deux dernières rencontres de championnat.

Forts de leur mini-série en cours de trois matches sans défaite, les joueurs rennais avaient l’occasion d’engranger encore un plus peu de confiance avec un voyage en terre nancéienne. La première mi-temps sera pourtant catastrophique côté stadiste, les joueurs rennais étant incapables de se créer une occasion digne de ce nom. C’est donc logiquement que Nancy ouvre le score juste avant la pause par l’intermédiaire d’un ex-rennais, en l’occurrence Julien Féret. Les protégés de Frédéric Antonetti, bousculés lors des quarante-cinq minutes précédentes, reviendront sur le terrain avec des intentions beaucoup plus louables. Effet instantané, puisque le défenseur Nancéien Traoré inscrira de la tête un but contre son camp (49ème minute). Quelques minutes plus tard, les joueurs de Pablo Correa bénéficieront d’un pénalty que Nicolas Douchez arrêtera avec brio. Dans la foulée, le défenseur nancéien Maculaso sera expulsé pour avoir prononcé des mots doux à l’encontre de l’arbitre. En supériorité numérique, les joueurs rennais forceront la décision grâce à une somptueuse réalisation de Sylvain Marveaux, pour son quatrième but depuis le début de la saison. Les Rennais l’emportent donc aux forceps, mais non sans avoir déjoués pendant la majeure partie de la rencontre.

Rassurés par leur deuxième succès hors de leurs bases, les joueurs bretons se déplaçaient une seconde fois consécutivement, à Monaco, pour une rencontre décalée comptant pour la onzième journée du championnat de Ligue 1. Ce sont les Rennais qui rentrent le mieux dans la partie, se créant même deux belles occasions dans le premier quart d’heure. Hélas, les joueurs du « rocher » vont ouvrir la marque lors de leur première incursion dans le camp stadiste, le Coréen Park profitant d’un caviar de Nenê et d’une déviation de l’ancien Rennais Puygrenier pour tromper Nicolas Douchez, le portier stadiste. Ce coup du sort va quelque peu refroidir les ardeurs des joueurs de Frédéric Antonetti, qui regagneront les vestiaires avec un handicap d’un but. La deuxième mi-temps sera insipide, les joueurs rennais ne se montreront que trop rarement dangereux. Le Stade Rennais FC s’incline pour la sixième fois de la saison et marque le pas en retombant à la dixième place du classement général.

Après le coup d’arrêt subi en principauté, les joueurs de Frédéric Antonetti avaient à cœur de reprendre leur marche en avant en recevant le club du Paris Saint-Germain. Le début de la rencontre est à l’avantage des "Rouge et Noir", mais ce sont les joueurs de la Capitale qui vont se créer la première occasion significative, lorsque l’attaquant parisien Erding voit son tir échouer sur le poteau. Les Rennais ont eu chaud et vont débloquer la situation juste avant la mi-temps par l’intermédiaire d’Ismaël Bangoura. L’attaquant guinéen en profite pour enfin retrouver le chemin des filets et pour inscrire son troisième but de la saison, lui qui n’avait plus marqué depuis le 29 août dernier à Lens. La deuxième période sera largement dominée par l’équipe rennaise, mais le manque de réalisme habituel viendra annihiler toutes les offensives stadistes. Les hommes du président Frédéric de Saint-Sernin l’emportent cependant sur la plus petite des marges et font une belle remontée au classement, en s’installant à la quatrième place du championnat à une seule journée de la fin de la phase aller.

Pour la dernière rencontre de l’année 2009, l’équipe rennaise rendait visite à son homologue sochalien. Rapidement réduits à dix, suite à l’expulsion vraisemblablement injustifiée du goléador stadiste Asamoah Gyan, les joueurs rennais se voient déstabilisés par une décision arbitrale plus que limite, et encaissent un but juste avant la pause par Dalmat. Pire, en seconde mi-temps, les protégés de Frédéric Antonetti encaisseront un second but alors que le joueur doubien Butin est probablement hors-jeu. Menés 2-0 à l’heure de jeu, les coéquipiers de Petter Hansson n’arriveront jamais à refaire surface, trop handicapés par les aléas de la rencontre. Les Rennais repartent du Doubs avec un énorme sentiment de frustration, et une déception légitime au vu de la tournure des évènements.

À mi-parcours, l’inconstance des joueurs bretons est le fait le plus marquant de ces dix-neuf premières journées de championnat. Frédéric Antonetti avait fixé comme objectif à ses protégés : la barre des 30 points, or le SRFC n’aura obtenu que la kyrielle de 29 points. Le Stade Rennais FC est donc légèrement en retard par rapport à ses prétentions d’avant-saison. Le club de la Capitale bretonne a remporté 8 victoires, et concédé 5 matches nuls pour 6 défaites depuis le début de l’exercice 2009-2010, un bilan plutôt mitigé et clairement en-dessous des espérances des dirigeants du club breton. Les joueurs de Frédéric Antonetti devront effectuer une belle phase retour, afin de réussir à décrocher un accessit pour une place européenne en fin de championnat.

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