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7 juin 2013 | à 00h49

Effectifs à géographie variable (1932-1939)

Dossier. Durant cette intersaison, Stade Rennais Online vous propose de revisiter l'histoire du club via l'évolution de son effectif professionnel. Quelle place ont pris les joueurs bretons ? Quelles ont été les grandes orientations du recrutement ? Quel impact ont eu les évolutions du football, en France, sur le Stade rennais ? Analyse, statistiques à l'appui, de la période 1932-1939.

Effectifs à géographie variable (1932-1939)

Avant-propos : l’ensemble des cartographies et infographies présentées ci-dessous sont basées, par commodité, sur les lieux de naissance des joueurs ayant disputé au moins 1 match professionnel sous les couleurs du Stade rennais. Un choix qui ne peux malheureusement pas prendre en compte la diversité de parcours de certains joueurs, par exemple nés à l’étranger mais venus très jeunes en France, et que l’on peut donc considérer comme français.

Un ancrage régional...

En 1932, le Stade rennais est l’un des premiers clubs français à adopter le professionnalisme. Il participe ainsi à la première édition de ce qui est aujourd’hui la Ligue 1, ce dont, dans l’élite actuelle, seuls Marseille, Nice et Sochaux peuvent également se targuer. Longtemps seul club professionnel breton, et même du Grand Ouest [1], les Rouge et noir ont alors une position prédominante dans la région, acquise notamment grâce au prestige national d’une finale de Coupe de France, atteinte en 1922. Près du tiers de l’effectif rennais sur la période 1932-1939 est alors constitué de joueurs nés en Bretagne, ce qui n’est, cependant, pas un record dans l’histoire du club.
En revanche, près de 19 % sont originaires d’Ille-et-Vilaine, ce qui n’a plus été reproduit depuis. Toutefois, ces joueurs ne jouent, en moyenne, que peu de matchs avec les pros : sur les 13 éléments concernés, 7 ne dépassent pas les 10 rencontres disputées, et le plus capé, Robert Le Moal (né à Saint-Servan) n’en totalise que 56. La plupart des "locaux" utilisés chez les pros ne servent ainsi que de remplaçants occasionnels, au gré des absences.

Car à cette époque, déjà, le Stade rennais a étendu son recrutement à une bonne partie de la France. Dans les années 1910-1920, pour bonifier son effectif, le club est allé engager des joueurs dans les grands clubs parisiens de l’époque. Les premiers internationaux tricolores de l’histoire du club, Joseph Verlet, Henri Vascout ou François Hugues, sont franciliens. Mais le club recrute aussi, par exemple, en Alsace ou en Languedoc-Roussillon, et réalise des transferts avec les autres clubs professionnels.

Composition des effectifs 1932-1939
Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix

Le graphique ci-dessus présente les joueurs rennais de la période 1932-1939. En abscisse, ils sont regroupés par lieux de naissance (en % sur le total) ; les ordonnées présentent la moyenne de matchs disputés par chaque groupe de joueurs. De ce graphique, sont cependant absents 17 joueurs dont les lieux de naissance sont inconnus, dont 13 de nationalité étrangère.
Si les joueurs du Grand Ouest en général, et de la Bretagne en particulier, représentent une grosse part des joueurs utilisés, leur nombre de matchs joués en moyenne reste limité. Ce sont les joueurs issus du reste de la France métropolitaine et du reste de l’Europe, qui sont les principaux « piliers » de l’effectif. Les joueurs africains utilisés sont exclusivement originaires du Maghreb, et pour la plupart d’Algérie.

... mais une forte vague venue d’Europe centrale

Dans les années 1920 et 1930, le Stade rennais n’hésite pas non plus à recruter massivement des joueurs venus de l’étranger. Son cas est loin d’être isolé dans l’hexagone : de 1932 à 1938, les clubs de D1 comptent, en moyenne, 6 à 7 joueurs étrangers dans leur effectif. En 1938, le FC Sochaux est sacré champion de France avec un effectif très cosmopolite, comptant 14 joueurs étrangers, dont des suisses, des uruguayens, des hongrois, un allemand, un anglais, un argentin, un espagnol et un tchécoslovaque. Certains clubs spécialisent même leur filière de recrutement, comme l’Olympique de Paris, qui se fait une spécialité des joueurs belges, ou le FC Sète, qui recrute beaucoup de britanniques.

Le Stade rennais, lui, réalise essentiellement son recrutement en Europe centrale (Autriche, Tchécoslovaquie, Hongrie), qui regorge de joueurs talentueux et qui sont attirés par un niveau de vie beaucoup plus confortable dans l’hexagone. La plupart des clubs français exploitent cette filière : de 1932 à 1939, pas moins de 108 autrichiens, 84 hongrois et 44 tchécoslovaques évoluent dans les championnats professionnels français. Un véritable pillage s’opère, notamment, dans les rangs des grands clubs viennois, qui voient partir leurs meilleurs joueurs d’un jour sur l’autre. Côté rennais, 7 autrichiens, 5 tchécoslovaques et 3 hongrois viennent renforcer les rangs de l’équipe professionnelle.

Inquiets pour la santé de l’équipe nationale, les autorités du football français vont vouloir endiguer cet afflux. En 1931, il devient interdit d’aligner plus de trois étrangers en même temps sur le terrain. Une limitation qui passera ensuite à deux, mais qui n’entravera pas la politique de recrutement de l’époque. Très vite, les clubs trouvent la parade, en obtenant des naturalisations à tour de bras. Cette politique profite même à l’équipe de France : plusieurs joueurs naturalisés porteront le maillot tricolore, non sans une francisation de leur prénom. Le Yougoslave Ivica (« Yvan ») Beck, ou les Autrichiens Rudolf (« Rodolphe ») Hiden et Heinrich (« Henri ») Hitl sont de ceux-là.

À Rennes, ces joueurs s’intègrent également très bien. L’Autrichien Franz (« François ») Pleyer, recruté en 1933, deviendra l’un des piliers de l’équipe professionnelle. Naturalisé en décembre 1936, il devient entraîneur du club de 1945 à 1952, puis l’un de ses dirigeants. Parmi eux, le club trouvera également quelques fameux buteurs, comme le Hongrois Joszef Ebner (52 buts entre 1937 et 1939), ou les Allemands Walter Kaiser (52 buts entre 1932 et 1938, meilleur buteur du premier championnat de France) et Walter Vollweiler (44 buts entre 1933 et 1936).
Enfin, ce goût des recrutements à l’étranger ne se limite pas aux joueurs, puisqu’il faudra attendre 1936 pour que Jean Batmale devienne le premier entraîneur français de l’histoire du club. Auparavant, le Tchécoslovaque Trojanek (1930-1931), le Hongrois Kalman Szekany (1932-1933), l’Écossais Philip McCloy (1933) et l’Autrichien Josef Schneider (1933-1936) avaient tenu ce rôle.

Carte interactive

La carte interactive ci-dessous présente les lieux de naissance de 69 des 86 joueurs ayant disputé au moins un match professionnel avec le Stade rennais de 1932 à 1939. Les lieux de naissance de 17 joueurs, dont 13 étrangers restent inconnus.

Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix. ArcGIS API for Javascript.

Zoom sur... Adolphe Touffait

Adolphe Touffait

Figure emblématique de l’histoire du club, Adolphe Touffait symbolise à lui seul le Stade rennais de l’entre-deux-guerres. Rennais de naissance, il réussit une belle carrière avec les Rouge et noir, après avoir débuté dans les rangs des Cadets de Bretagne. Capitaine à partir de 1929, il parvient à obtenir une sélection en équipe de France en avril 1932.
En parallèle, Touffait mène de brillantes études de droit. Et, s’il dispute une quarantaine de matchs pros de 1932 à 1935, il décide de se concentrer rapidement sur sa carrière de magistrat, plutôt que de continuer à jouer en Division 1. Procureur de la république de la Seine, premier président de la Cour d’appel de Paris, procureur général près la Cour de cassation, juge à la Cour de justice des communautés européennes, son parcours professionnel le mène à une reconnaissance nationale et internationale dans son domaine.

Au Stade rennais, Adolphe Touffait est bien davantage qu’un joueur, puisqu’il joue également les recruteurs. Ayant repéré Walter Kaiser lors d’une rencontre universitaire, il parvient à le convaincre de venir poursuivre ses études - et donc de venir jouer au football - à Rennes.
En 1929, il est également chargé d’une singulière mission par les dirigeants du club. « Isidore Odorico (président du club à l’époque, ndlr), me convoqua, me mit un billet aller et retour Rennes - Prague dans les mains avec une certaine somme d’argent et me dit : "Tu as un train à 12 heures. Tu arrives à Prague mardi matin, à 9 heures. Tu as un match jeudi, probables contre possibles pour la formation de l’équipe de Tchécoslovaquie. Tu me ramènes pour samedi soir trois ou quatre joueurs et vous jouez dimanche contre le Stade français". ». Cet épisode, qui semble assez rocambolesque de nos jours, résume bien les pratiques de recrutement en Europe centrale à l’époque, et le grand rôle joué par Touffait au Stade rennais. De retour en Bretagne, le "joueur-recruteur" ramène dans ses bagages quatre joueurs, dont le défenseur Vaclav Mrazek, lequel sera titulaire durant la totalité de la première saison professionnelle du club, en 1932-1933.

Resté dans le monde du football malgré ses obligations de magistrat après 1945, Adolphe Touffait, occupera de hautes fonctions à la Fédération française de football, dont il devient le vice-président. Fidèle et attentif aux évolutions de son club, il suivra le Stade rennais jusqu’à son décès en 1990.

La semaine prochaine, suite de la série avec la période 1945-1955.

Sources :

Bibliographie :
- Collectif, Le rouge et le noir, La Guerche-de-Bretagne, Stade rennais FC, 1978, 120 p.
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, 1994, 488 p.
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, 1997, 104 p.
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », 1998, 319 p.
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir : l’album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, 2001, 123 p.

Webographie :
Site web de la Fédération française de football
Site web de la Ligue de football professionnel
Playerhistory
Footballdatabase

Effectifs à géographie variable :


- 1. Le regard vers l’Est (1932-1939)
2. Un ancrage régional (1945-1955)
3. Entre hexagone et Algérie (1955-1966)
4. Réouverture des frontières (1966-1975)
5. Un club qui se cherche (1975-1987)
6. Le Stade rennais se structure (1987-1996)
7. L’effet Bosman (1996-2002)
8. Le Stade rennais de l’ère Dréossi (2002-2013)

Notes

[1Le FC Nantes devient professionnel en 1945 (mais doit attendre 1963 pour atteindre la D1), Angers en 1946, Lorient de 1967 à 1977 puis à partir de 1989, Laval en 1976, Brest en 1979, Guingamp en 1984, tandis que Caen est professionnel de 1934 à 1938 mais doit ensuite attendre 1985 pour retrouver ce statut.

Vos réactions (26 commentaires)Commenter
7 juin 2013 à 01h21

Félicitations pour ce très bel article

mururoa7 juin 2013 à 06h48

Bravo, Sylvain ! SRO numéro 1 comme toujours.

7 juin 2013 à 09h15

Quels sont les noms des 17 joueurs dont vous n’avez pas le lieu de naissance ?? En cherchant tous, on pourrait peut-être trouver des informations supplémentaires ... ;-)

Christelle7 juin 2013 à 19h56

L’article aurait gagné en pertinence si la raison profonde de ce recrutement étranger avait été abordé.
Je ne pense pas que les joueurs bretons de l’époque avaient moins de talent que des joueurs d’europe de l’est, sans compter l’attachement au maillot et sa région qui peuvent être source de motivation supplémentaire dans certains matches.
Donc la volonté de recruter massivement à l’étranger à l’époque n’était pas motivé uniquement par l’aspect sportif bien au contraire, puisque la même politique se répète aujourd’hui (filière de l’EST avant - Africaine maintenant).
D’autant que les spectateurs sont plus attachés et sensible à une composition d’équipe aux accents régionales. le but n’est donc pas d’emmener plus de spectateurs dans les stades.
Je pense donc que le football est depuis longtemps organisé comme une mafia ou règne magouille et traite d’être humain.
Si on fait un parallèle avec la prostitution, on se rend compte que les pays à l’origine de ces filières sont les mêmes.
L’article aurait du se pencher sur l’intérêt financier pour un club comme rennes d’un tel recrutement, des joueurs locaux coutent-ils vraiment plus cher que des joueurs étranger ? il n’y a qu’à regarder les salaires des joueurs du stade rennais sur le site foot mercato pour voir que non ! ils ont approximativement tous le même salaire.
A mon avis seul des commissions de transfert- avec rétro commissions peuvent expliquer l’attrait des dirigeants pour des recrutements aussi éloigné de la bretagne.

XxXTheFoxXxX7 juin 2013 à 21h18

Bravo Christelle, je penses la même chose, c’est un élevage de bétail dissimule.... C’est comme ca

Sylvain7 juin 2013 à 23h47

Christelle > J’aurais bien aimé me pencher sur la question, mais en l’occurrence je n’ai en ma possession aucune source sur l’aspect financier de ces recrutements à l’Est.
On peut supposer qu’il y avait un intérêt sportif, sinon financier (ou les deux) à aller chercher des joueurs aussi loin. Ne pas oublier le sportif, car il faut rester dans le contexte de l’époque : longtemps, le football français a eu du retard, et a eu besoin des étrangers (notamment britanniques) pour se développer, la formation des jeunes restant très en retard. Relativiser l’aspect financier, car il a fallu attendre les années 1980 pour que l’argent prenne une importance démesurée dans le football. Parler de commissions ou rétro-commissions pour les transferts dans les années 1920 ou 1930 me semble passablement exagéré.
Par contre, votre comparaison avec les recrutements africains de notre époque me semble assez pertinente. À chaque époque sa « mode » de recrutement, et on le verra dans les prochains articles.
Quoi qu’il en soit, au moins l’article aura peut-être eu un mérite : vous faire découvrir une période de l’histoire du club sous un certain jour, pas forcément très éloigné de la tendance actuelle.

rougénoir8 juin 2013 à 00h27

Merci à SRO pour cet article.
J’attends avec impatience de lire le second volet.
Je ne peux m’empêcher de commenter le post de Christelle. Vous trouverez mes remarques en majuscules et son post copié en minuscules
L’article aurait gagné en pertinence si la raison profonde de ce recrutement étranger avait été abordé.
Je ne pense pas que les joueurs bretons de l’époque avaient moins de talent que des joueurs d’europe de l’est,
CET AVIS RESTE A PROUVER. Y AVAIT-IL BEAUCOUP DE JOUEURS FORMÉS EN BRETAGNE ? PAS SUR ! ON ALLAIT CHERCHER DES JOUEURS DANS LES CAPITALES (PRAGUE PAR EX)
sans compter l’attachement au maillot et sa région qui peuvent être source de motivation supplémentaire dans certains matches.
CELA AUSSI RESTE À PROUVER ET DÉPEND BEAUCOUP DU CARACTÈRE DES INDIVIDUS !
Donc la volonté de recruter massivement à l’étranger à l’époque n’était pas motivé uniquement par l’aspect sportif bien au contraire, puisque la même politique se répète aujourd’hui (filière de l’EST avant - Africaine maintenant).
QUEL RACCOURCI !!
D’autant que les spectateurs sont plus attachés et sensible à une composition d’équipe aux accents régionales.
OUI, ENCORE QUE ... SEULE LA VICTOIRE EST BELLE...
le but n’est donc pas d’emmener plus de spectateurs dans les stades.
POPOPO...EN 1930 SI ON A 3 JOUEURS DE QUIMPER, CE N’EST PAS ÇA QUI ATIRERA LES FOULES NON PLUS (ET JE N’AI RIEN CONTRE QUIMPER...)
Je pense donc que le football est depuis longtemps organisé comme une mafia ou règne magouille et traite d’être humain.
QUE LE RACCOURCI EST JOLI
Si on fait un parallèle avec la prostitution, on se rend compte que les pays à l’origine de ces filières sont les mêmes.
CELA AUSSI RESTE À PROUVER
L’article aurait du se pencher sur l’intérêt financier pour un club comme rennes d’un tel recrutement, des joueurs locaux coutent-ils vraiment plus cher que des joueurs étranger ?
MAIS LÀ C’EST UN VRAI TRAVAIL D’HISTORIEN ET DE RECHERCHE QUE TU PROPOSES... ET SI TU T’ENGAGES LA DEDANS TU NE CONNAITRAS LA CONCLUSION QU’APRÈS AVOIR FOUILLÉ DANS DES DOCUMENTS D’ÉPOQUE QUI ÉTAIERONT CETTE CONCLUSION !
il n’y a qu’à regarder les salaires des joueurs du stade rennais sur le site foot mercato pour voir que non ! ils ont approximativement tous le même salaire.
AUJOURD’HUI PEUT ÊTRE MAIS POUR LA PÉRIODE 1932_1939, EN ES TU SÛRE ? POUR TOI LES RAISONS D’ALLER RECRUTER À L’ÉTRANGER EN 1935, SONT LES MÊMES QU’EN 2013 ?
A mon avis seul des commissions de transfert- avec rétro commissions peuvent expliquer l’attrait des dirigeants pour des recrutements aussi éloigné de la bretagne.
EN LISANT LE TÉMOIGNAGE D’ADOLPHE TOUFFAIT, ON EST BIEN LOIN D’UNE MAFIA ORGANISÉE. C’EST MÊME TRÈS ARTISANAL D’ENVOYER UNE PERSONNE A PRAGUE AVEC DE L’ARGENT LIQUIDE POUR RAMENER QUELQUES JOUEURS.
ON BRICOLE... MÊME SI, ET LÀ JE TE REJOINS, ON ACHÈTE DE L’HUMAIN ET C’EST VRAI QU’IL Y A QQ CHOSE DE CHOQUANT.
MAIS BON... POUR MOI AIMER LE FOOT EST ASSEZ IRRATIONNEL CAR IL Y A BEAUCOUP D’IDÉAUX SUR LESQUELS JE DOIS FERMER LES YEUX... ET JE NE PENSE PAS ÊTRE LE SEUL DANS CE CAS...

Den Mat8 juin 2013 à 09h49

Bonjour,
Pour appuyer ce que dit rougénoir, c’est la qualité du spectacle et les grands joueurs qui attirent le public (cf. Paris SG). Je pense que si Rennes recrutait Messi et Ronaldo, le stade serait plein tous les week-end même si ces deux joueurs ne sont pas bretons.
Là ou certain voit le mal, moi je vois le bien (mon coté humaniste). Le recrutement africain est une façon de redistribué de la richesse vers ce continent. Nombre de joueurs sont impliqués dans des projets de développement (construction d’écoles, etc.).
Le recrutement fait en Europe de l’est était dû à leur technique naturelle, celle des africains à leur capacité physique.
Je vous dit à bientôt.

Christelle8 juin 2013 à 10h43

Réponse à DEN MAT :
Crois moi l’Afrique n’a pas besoin de l’argent européen pour se développer bien au contraire celui-ci ne sert qu’à corrompre les élites au pouvoir.
c’est d’ailleurs pour cette seule et unique raison qu’on voit des populations entières souffrirent de guerres et de famine, ces élites veulent assurer la continuité du système qui les nourris et pour se faire ils bloquent la répartition des richesses sur le territoire.
Pour en revenir au football, tu parlais du PSG et que seul les stars attirent le public.
Tu as raison mais je pense que bon nombre de joueurs actuels sont artificiellement « starifié ». il n’y a qu’à regarder les droits tv basé sur les abonnements tv et les audiences :
ceux-ci ne représente pour canal + que 3 millions et demi d’abonnés devant un match du PSG et peut être 1 million et demi pour Be in sport.
Ce qui est peu à l’échelle de la France, l’attrait du public se fait uniquement grâce à une surmédiatisation des joueurs.
Le dernier exemple en date FALCAO, une très petite minorité de spectateurs l’ont vu jouer à l’atletico ou même ne le connaissait. Et depuis 2 semaines cette surmédiatisation avec le montant de son transfert (60millions) vont faire que les gens vont se déplacer au stade, non pas pour voir ses qualités de footballeur mais pour voir la stars que leur ont vendu les médias.
Donc conclusion, si des joueurs français bénéficiaient d’autant de crédit médiatique, le résultat en terme d’audience tv et vente billeterie serait exactement le même !!!

Dirk diggler8 juin 2013 à 13h07

Falcao et compagnie sont sur-exposés car ils le méritent !!
Je ne pense pas que les gens iront les voir jouer uniquement par curiosité.
Il y a éffectivement un coté « barnum » et starification à la « hollywoodienne » mais c’est l’ère de l’hyper media qui veut ça. Ca n’est pas loin s’en faut propre au football.
L’arrivée de ces joueurs vedettes ne peut qu’etre bénéfique pour le championnat de France,tant pour son exposition à l’étranger (on part de très loin) que pour son prestige et le réhaussement de son niveau.
C’est une plus-value indéniable pour notre triste ligue 1.
Christelle, affirmer que les gens (comme de parfaits imbéciles lobotomisés) vont allé voir jouer Falcao seulement parce que les médias l’ont vendu comme une star c’est franchement (comme je le dis 2 lignes plus haut) prendre les amateurs de football pour des imbéciles.
Apparemment il t’as échappé que Falcao est un joueur fabuleux et que c’est peut-etre plus excitant de voir jouer Falcao que Gignac (par exemple).
Croire qu’en surmédiatisant aussi certains français de ligue 1 cela va engendrer plus d’audience tv et de billetterie est une erreur fondamentale !!
C’est simplement une question de niveau. Aucun joueur français de ligue 1 n’arrive à la cheville d’un mec comme Falcao pour commencer.
Pour imager le tout : du paté dans un bel emballage ne se transformera jamais en foie gras..

8 juin 2013 à 13h52

c’est quoi ces commentaires pseudo-politico à 2 balles ????

8 juin 2013 à 14h43

La géographie variable élève incontestablement le débat
bravo

rougénoir8 juin 2013 à 17h15

L’article traîte d’une période qui est l’avant seconde guerre mondiale.
Et donc il faut quand même se remettre dans le contexte politique de l’époque pour le moins très difficile dans une grande majorité des pays d’Europe : montée du fascisme en Allemagne, Mussolini au pouvoir en Italie, guerre républicaine en Espagne, sans parler des soviétiques...
Savoir que des footballeurs voyageaient pour signer des contrats pros dans cette Europe est intéressant. Je me souviens dans ma jeunesse de ces nombreux footballeurs du bloc de l’Est ou de l’ex-Yougoslavie à qui on refusait le droit d’aller exercer leur talent dans les clubs occidentaux. Il y avait une atteinte évidente à la liberté de circulation de la personne.
Donc oui quand on fait venir des joueurs avec de l’argent liquide comme le relate Adolphe Touffait, on peut contester ce genre de pratique, mais que des états autoritaires empêchent des joueurs de se déplacer pour exercer leur métier et leur passion me paraît être une atteinte aux droits individuels bien plus grave.

8 juin 2013 à 21h53

juste rougénoir c’est le nazisme et non le fascime en allemagne =)
c’est pas une guerre républicaine mais une guerre civile ;
 ; ; ;
t marrant

9 juin 2013 à 11h31

Facile de trouver rougénoir marrant, mais le fascisme s’applique essentiellement à l’Italie dans les années 30 ensuite dans le langage, le fascisme s’est donné à toutes les dictateur de droite. La guerre civile d’Espagne s’est aussi appelée guerre républicaine, les républicains avaient gagnés les élections en 1931 et le front de franco en 1936.
L’article de rougénoir, est excellent meme dans son commentaire historique.

lahm359 juin 2013 à 11h50

a Dirk ..moi je ne crois pas un seul instant que des mecs comme Falcao remonteront le niveau....car des qu il y a une c...c est le genre de mecs a pignocher pour foutre le camp....c est le niveau du championnat Francais qui veut ca...pour preuve : on apprends que plusieurs clubs Allemands , dont certains de Bundes 1 s inteerssent a Verhoek....pourtant rejeter ici sans avoir jouer ou si peu....et j ai bien peur qu un Konradsen ne subisse la meme politique.....

marcoo9 juin 2013 à 14h10

Et dire qu’il y en a pour ne pas se réjouir de l’arrivée de Falcao.... Même s’il reste un an et qu’il se casse en « pignochant » il apportera bien plus que la plupart des buses qu’on voit habituellement dans nos stade.
Après ok avec toi pour Verhoek même si je trouve un peu osé de parler de lui et de Falcao dans le même com"

Bibi peau de chien9 juin 2013 à 14h23

Quelqu’un pourrait - il m ’ expliquer les raisons profondes qui ont fait que Verhoek s’est trouvé embringué pour venir au Stade : car de deux choses l’une , ou il ne valait pas un clou & pourquoi l’avoir engagé ou il a un certain talent - ce que je crois - , mais certains le descendent en flammes , alors même qu’on ne l’a pratiquement pas vu évoluer & donc qu’il n’a jamais eu sa chance !
S’agirait - il de magouilles plus ou moins obscures permettant à des agents de se faire un petit bénèf. au passage , & alors où se situe la cheville ouvrière du Club Rouge & Noir qui a servi d’intermédiaire décideur .
Pour Konradsen , qui m’a semblé encore plus valable au vu des rares prestations où on l’a vu évoluer , je crains qu’on ne s’achemine vers le même genre d ’ épilogue !
Ce sont les mystères d’une gestion qui frise l’amateurisme , & dans tous les cas les responsables font preuve d’une légèreté plutôt coupable .

Bibi peau de chien9 juin 2013 à 15h10

Rien à voir avec ce qui précède , mais simplement hier soir , c’était le repas annuel du groupe des Supporters « Allez Rennes » , Club géré avec beaucoup de talent par son président le dévoué Marcel Géraux aidé en celà par des membres non moins dévoués .
Depuis longtemps je constate & déplore qu’aucun responsable du Stade - ( pas au plus haut niveau nécessairement ) - ne vienne saluer ne serait - ce qu’un court moment , cette assemblée .
Ce Club a passé le cap des 50 ans d’existence puisque fondé en 1962 : une paille .
Bien sùr c’est un peu faire preuve de naïveté & même d’angélisme que d’envisager une telle présence ; mais celà permettrait de démontrer que le Stade reconnaît l’apport sympathique & encourageant de ces inconditionnels - .
Ceci étant valable pour tous les groupes constitués quels qu’ils soient .
De ce fait , on pourrait en déduire que le Club perd enfin ce sentiment de froideur & d’indifférence qui le caractérise trop souvent à l’égard de son public !

9 juin 2013 à 15h18

Arrêtez de crier avant d’avoir mal !!
Verhoek est arrivé jeune et n’avait sans doute pas le niveau L1. Il s’est semble-t-il aguerri donc soit il revient à Rennes si le club estime avoir besoin de lui soit il est transféré ( il est, je crois, sous contrat jusqu’en 2015 ). Dans les deux cas, ce n’est pas un mauvais plan pour le stade.
Pour Konradsen, il est arrivé cet hiver et il est, à mon avis, beaucoup trop tôt pour faire des supputations sur la suite de sa carrière ici....
Laissons Montanier et son staff travailler et évaluer l’effectif dont il dispose avant de faire des procès d’intention, d’autant que les premiers signes sont, sans tomber dans l’optimisme béat, plutôt encourageants.
Rennaise

l"étoile 9 juin 2013 à 16h50

Après une année sabbatique, j’ai envie de me réabonner cette année et à vous lire bibi, envie aussi d’adhérer au club « Allez Rennes »
Pour info, j’ai beaucoup de plaisir à lire vos commentaires

rennestime9 juin 2013 à 17h39

l’étoile n ’hésite pas une seconde à te réabonner. C’est magique d’être entre amis le temps d’une rencontre. Autour d’une bière après le match. C’est ça aussi la vie.
Je ne me lasserai jamais de voir ces enfants avec leur yeux qui pétillent.
C’est pour ça que l’on aime le foot.
20 ème année consécutive du stade rennais en L1.

le finlandais9 juin 2013 à 18h53

bibi pour info,dreossi a recruter verhoek sous les conseils de son ami hollandais(agent,recruteur)qui connaissais bien le joueur.
je suis pour qu’il reste au moins 6 mois encore,pourr réellement avoir un avis concret sur ce jeune joueur tout de meme interressant !

Bibi peau de chien9 juin 2013 à 20h52

Bien sùr , « l’Etoile » , il faut se réabonner & si possible par le truchement sympa du Club « Allez - Rennes » - d’autant que même si ce ne doit pas être la motivation majeure , le tarif est aussi plus intéressant - .
Bienvenue au Club , en souhaitant avoir de meilleures satisfactions cette prochaine saison .
Je persiste à penser qu’avec le nouvel entraîneur - & peut - être l’arrivée de quelque éléments talentueux - ce devrait être bcp plus euphorisant .
On peut toujours rêver !
En tous cas , çà ne pourra pas être pire que ces dernières années ; même si tout est relatif , car des supporters d’autres clubs ont vécu des moments encore plus tristes .
P.S. : Une pensée , suite au départ de ce grand joueur Henri Combot .
Je me souviens aussi de son frère Jean qui avec la « Grume » ,
avait constitué une paire d’attaquants de feu : années 48 / 49 &
début de la saison 50 / 51 ! (13 buts en 14 matches ) .
Ce Jean - ( trop vite massacré le 26 Nov. 50 par une brute :
Pleimelding ) - est - il toujours de ce monde ?
L’immense J. Prouff faisait aussi partie de ce groupe !

Sylvain10 juin 2013 à 15h18

Oui Jean Combot est encore des nôtres.

Bibi peau de chien11 juin 2013 à 10h15

Merci Sylvain , pour l’info .
Donc Jean Combot né en 1928 , serait encore parmi nous . Je lui souhaite d’être en bonne forme .
C’était un joueur puissant , associé au Servannais Jean Grumellon , lequel était un élégant chasseur de buts redoutable ! Bien entendu à des années de distance , il est toujours difficile de faire des comparaisons - comme en tous sports d’ailleurs - mais ce genre d’attaquants régaleraient nos yeux & nos coeurs de supporters ; même si les conditions de jeu ont évolué bien évidemment !
Ah , nostalgie quand tu nous tiens .
Bonne journée à tous , petits & grands , jeunes & moins jeunes !
Et espoir pour la suite des événements .

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