Époustouflant !

Gardien : On dit merci qui ? Si Simon Pouplin a pu rencontrer son idole Grégory Coupet, c’est un peu grâce à ses qualités qui font de l’international Espoir le deuxième gardien du Stade Rennais, et surtout grâce à Madame Isaksson qui a mis au monde un “mini” Isaksson. C’est pas le tout de fouler la pelouse de Gerland, une fois que tu y es, tu dois jouer. Et bien, de préférence. D’autant plus qu’avec Fred (le Francis Perrin brésilien), Benzema, Juninho, Malouda, Wiltord, le gardien adverse est rarement au chômage technique. Pourtant, excepté un arrêt sur une frappe lointaine, (c’est dire le mal qu’on eu les Lyonnais pour s’approcher de Pouplin), “Sim” n’as pas eu grand chose à faire. Plus sûr qu’Isaksson, une belle tête devant Wiltord pour écarter le danger (Isaksson n’aurait jamais osé !). En espérant que “Sim” ne prennent pas la grosse tête comme son homonyme “comique”.

Défenseurs centraux : Si Pouplin n’a pas eu grand chose à faire, c’est de leur faute ! Bourillon-Mensah, des qualités complémentaires. Le premier ne fait jamais d’erreurs, reste concentré, joue propre, est sans doute celui qui derrière a le meileur jeu long. Mensah, lui, est plus agressif, est plus présent aux duels. L’un a le profil du libéro, l’autre du stoppeur. Les deux prennent tout dans les airs. Très prometteur.

Arrières latéraux : Un Edman fatigué ? Il peut avoir des petits coups de pompe quand il veut si c’est pour jouer comme ça. Très sûr, il peut avec aisance compenser son manque d’énergie par un placement impeccable. L’international suédois, quand il ne monte pas trop, se charge de mettre sur orbite ses attaquants. Il lance Hadji dans la profondeur, celui-ci centre pour Gourcuff qui marque. Simple, efficace : à l’image d’Erik.
Jean-Joël Perrier-Doumbé ? Il avait un p’tit client en face de lui, Maoulida je crois que c’est ça son nom, enfin pas très connu le mec, tellement pas connu que j’en écorche son nom. Il a pu apporter offensivement. Certes, quelques centres terminent au troisième poteau (de corner, donc). Et parfois, c’est plus juste, plus simple : centre au sol pour Utaka, ça fait but. Une passe décisive, donc. Personnellement, j’adore regarder quand les latéraux dédoublent avec leur milieu juste devant eux : merci JJPD.

Milieu défensif : L’avantage avec Mbia, c’est que tout seul, il arrive à jouer comme deux. Dans le four (et jamais cuit !) et au moulin (ce joueur va trop vite, va trop vite), il est partout ! Physiquement, difficile de trouver meilleur. Puissance qui compense parfois ses maladresses tehcniques qui sont plutôt rares quand il s’oblige à jouer simple. Mbia fait office de premier rempart devant la défense. Un pas à gauche pour récuperer le ballon, un pas à droite pour le donner, un saut pour dominer tout le monde de la tête : il danse le Mbia.

Milieux offensifs : Monterrubio sur le banc, oh nan comment allons-nous faire sans notre meilleur passeur...c’est bon, on repartira avec la défaite, merci Bölöni avec tes compositions défensives...dire ça, c’est compter sans le bel effectif "Rouge et Noir" au milieu de terrain. Sorlin, Gourcuff, Källström, Hadji : un quator qui nous a joué sa plus belle partition avec Källström dans le rôle du chef d’orchestre. Sorlin a cette capacité à garder le ballon et à jouer juste ce qui a pour effet de calmer le jeu quand les offensives adverses se font pressantes. Gourcuff a mis le “bouillon” à ses adversaires directs, mais là encore très peu connus, Adibal et Maoulida, rien de bien glorieux. Passeur décisif, buteur, du Yoann phénoménal. Arsenal Wenger, n’en t’approche pas, merci. Et Hadji ? Beau débordement sur le deuxième but rennais, et un match complet, c’est bon pour le moral, c’est bon bon.

Utaka, un "Super Eagle" qui a “bouffé” du Lyon : et vas-y que je te fais des appels qui libèrent le espaces et profitent à mes partenaires, des buts, un, deux, trois, en veux-tu en voilà, n’en jetez plus ! Il a mangé du Lyon à la CAN pour être aussi fort que ça ? Certains diront que c’est son repositionnement dans l’axe qui lui fait marquer ces buts. Oui et Non. Oui parce qu’il a besoin de beaucoup d’espaces pour faire valoir ses qualités de vitesse. Non parce que ces occasions ratées en début de saison n’avaient rien à voir avec sa place dns le système. Une grosse bouffée de confiance alors ? Enfin, bravo à l’inventeur du double triplé (l’équivalent du triple double en NBA dirons-nous).

Aïe ! Nan c’est bon, ce n’est pas un rêve. Mais « dream is my reality » comme chantait l’autre, c’est peut-être pour ça.