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21 septembre 2006 | à 02h11

Le Stade Rennais se qualifie sans forcer

En prenant deux longueurs d'avance en première mi-temps, les Rennais ont pu gérer leurs efforts par la suite. Le but splendide de Libourne aurait pu rendre la fin de match très difficile mais les “Pingouins”, malgré un tir sur le poteau, n'auront jamais donné l'impression d'être en mesure d'égaliser.

Le Stade Rennais se qualifie sans forcer

Selon l’article 507 du reglement, les clubs sont contraints, sauf cas de force majeure, de faire figurer sur la feuille de match au moins sept joueurs ayant pris part à l’une des deux dernières rencontres officielles disputées par l’équipe première. Pas de grands bouleversements dans le onze, donc. En comparaison avec le match de Nancy, quatre joueurs faisaient leur entrée comme titulaires : Mvuemba, Marveaux, Monterrubio et Briand.
Derrière, Pierre Dréossi a choisi de reconduire sa défense-type. Un choix qui s’explique par la nécessité à créer des automatismes dans ce secteur de jeu mais aussi parce que Mensah, Edman et Melchiot ont repris la compétition plus tard, le besoin de souffler ne se faisant peut-être pas encore sentir.

Face à une équipe de Libourne venue pour défendre, il fallait être patient. Au risque de déplaire au public, les redoublements de passes latérales entre les défenseurs avaient au moins le mérite d’essayer de faire sortir les adversaires. Mais les Libournais n’étaient résolument pas venus en Bretagne pour jouer, surtout à 0-0.

Parmi les solutions proposées par les Rennais à ce problème, le positionnement de Sylvain Marveaux. Meneur de jeu, le Vannetais est souvent venu s’intercaler entre la défense et le milieu adverse. Une façon de semer un peu la pagaille dans une équipe jouant la zone et ne sachant pas vraiment qui du défenseur central ou du milieu défensif devait s’en occuper. Lors de ce match, Marveaux a démontré une faculté à prendre les espaces libre sur ses prises de balles. Le genre de joueur capable de faire la différence lorsque ça coince un peu devant.

Autre solution : les montées des arrières latéraux. Ou plutôt de l’arrière latéral, Mario Melchiot. Car si Edman a moins apporté offensivement, c’est vers Monterrubio qu’il faut se tourner. En voulant en faire le minimum, le capitaine rennais n’a finalement rien fait de bon. Il ne se replace jamais, ne fait pas les efforts défensifs. Et parfois, donne tout sur une action pour récupérer un ballon. Bref, inutile et complètement à côté de ce que demande la défense de zone qui consiste à se replacer, quand le jeu se déroule de son côté, devant le porteur du ballon. Rien de plus, rien de moins, juste suffisant pour empêcher l’arrière latéral adverse de créer le surnombre ou d’allonger. Quand on sait que son coéquipier devant ne se replacera pas ou ne compensera sûrement pas votre montée, on peut comprendre qu’Edman n’ait pas osé aller vers l’avant. Et même offensivement, Monterrubio n’a pas apporté grand chose, se contentant de quelques centres et d’une ou deux accélérations. Espérons qu’il en ait gardé pour samedi prochain contre Saint-Etienne.
Revenons donc au côté droit et à Melchiot qui a répété les montées. L’une d’entre elles s’est conclue par un centre parfait pour Briand. Hier soir, c’était plutôt la droite caviar que l’on a pu voir.

Avant-dernier passeur sur le but de Briand, Hadji a sur le second but été le passeur décisif. Le corner de Monterrubio trouvait la tête de l’ancien Nancéen qui déviait pour une nouvelle tête, celle de Mario Melchiot qui marquait dans le but vide. Première réalisation sous ses nouvelles couleurs et récompense d’une première mi-temps réussie pour “Super Mario”.

Sans se presser, sans s’enflammer, Rennes a observé, maîtrisé et géré ces quarante-cinq premières minutes de la saison en Coupe de la Ligue.

Au retour des vestiaires, Pierre Dréossi remplaçait John Mensah, que l’ont sait souvent sujet aux blessures, par Jacques Faty. Mieux vaut prévenir...
Après avoir fait la majeure partie du travail en première mi-temps, on peut penser que les Rennais se sont relâchés par la suite. Pour Arnold Mvuemba, « la différence entre la première et la deuxième mi-temps réside dans le fait que Libourne s’est réveillé après la pause, a mieux joué et a davantage pressé. » Les “Pingouins” se sont en effet décidés à sortir un peu de leur camp. Et sur une faute peu évidente de Faty à l’entrée de la surface de réparation stadiste, ils obtenaient un bon coup-franc que transformait magnifiquement Yahia Kebe.

Un but qui aura permis aux trois Libournais présents dans la partie réservée aux supporters adverses d’y croire un peu. Mais Bourillon, à l’aise ce soir, et les Rennais allaient être trop peu mis en danger pour céder à la panique. Néanmoins face à une équipe plus dangereuse que Libourne, l’équipe rennaise n’aurait pas pu gérer aussi tranquillement un but d’écart. Pierre Dréossi : « J’espère que l’on en a gardé un peu sous la pédale dans l’optique du match contre Saint-Étienne. Car cette équipe stéphanoise sera certainement un adversaire plus redoutable que Libourne. »...auquel il ne faudra pas, si jamais le scénario du match le veut, laisser la possibilité de revenir dans le match comme aurait pu le faire les coéquipiers de l’ancien Rennais Romain Salin.

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