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6 juin 2012 | à 23h19

M’vila, l’illumination et l’amertume (1re partie)

1re partie, de l'attente à l'éclosion. En moins de 6 ans, et malgré un palmarès professionnel encore vierge, Yann M'vila aura brillé sous le maillot rennais pour le meilleur et pour le pire. Alors qu'il s'apprête à quitter le club en éclatant tous les records, retour sur le début de carrière fulgurant de l'international français.

M'vila, l'illumination et l'amertume (1re partie)

Une longue attente

L’éclosion d’un joueur du calibre de Yann M’vila reste rare. Certes, la réputation du centre de formation du Stade Rennais n’est plus à prouver, mais le club avait jusqu’à maintenant tendance à ne former que des défenseurs de niveau international - Réveillère, Dabo, Silvestre, Escudé - et plus rarement des attaquants - Wiltord, Briand. Si ces joueurs avaient permis d’identifier et de développer l’image du Stade Rennais tant au niveau national que sur le plan européen, il subsistait encore la question du milieu de terrain. Un domaine plus délicat pour les recruteurs et éducateurs rennais, les joueurs devant être encore plus polyvalents et endurants. Bigné, Huard, Grégoire et autres Didot venaient d’un bon moule mais, sans faire injure à ces derniers, la cuisson restait encore trop juste pour intégrer le gratin des grandes équipes européennes. Seul Gourcuff avait réussi à briller, alors que la confirmation tarde toujours à venir du côté des joyaux techniques que sont Marveaux, Brahimi et Kembo, minés par une physiologie plus fragile. Depuis 2006, les supporters attendaient enfin un successeur, un taulier de l’entre-jeu breton, issu de la maison. Le staff rennais le préparait pendant ce temps, et l’attente n’a pas été vaine.

Un socle familial

Yann M’vila connaît le football : depuis son enfance il a littéralement été baigné dedans. Son père, Jean-Elvis, est un ancien joueur d’Amiens en CFA2 et a créé une école de football où il entraînait ses fils. L’aîné d’entre eux, Yohan (à ne pas confondre avec Yann), a même fréquenté l’antichambre de la Ligue 1 avec Ajaccio et Dijon avant de se diriger vers la 3e division belge. Il a maintenant disparu du paysage footballistique. Aujourd’hui encore le petit cousin de Yann, Sophian, fait actuellement ses classes au centre de formation rennais avec les U17.

Mais à l’époque, la situation familiale n’est pas simple. « Cela a été loin d’être rose. Je me souviens d’un jour où on s’est partagé une baguette pour six avec mes cousins. Je viens d’un milieu très modeste et cela m’a appris à ne pas faire n’importe quoi [...]. Croyez-moi, je suis loin de flamber avec mon argent » raconte Yann M’vila [1]. Une enfance compliquée qui forgera son caractère. Sa mère est sans emploi et son père, après sa carrière de footballeur, devient policier municipal avant de travailler comme ouvrier dans une usine près de Cholet, où il songerait d’ailleurs à refonder une école de football. Un père qui réfléchit également au devenir du football congolais avec le ministre des sports [2], et pour lequel, face au talent et au succcès de la dynastie M’vila, il ne pourra qu’être intéressant d’observer les résultats.

Chez les M’vila, le football est une affaire de famille et Yann est ainsi toujours soutenu par un socle très fort. Entre juillet 1999 et juin 2004, le jeune Yann évolue à Amiens mais ne peut s’offrir ses propres crampons : ils les aura de son cousin Oscar Ewolo, également joueur professionnel au club pendant presque 10 ans (1996-2005). Dans la Somme, il s’imagine alors intégrer le centre de formation local, sans que le dessein n’aboutisse. Le doute s’installe alors : « Là, j’avais oublié mon rêve ». Pour continuer à espérer dans cette voie, il est contraint de s’exiler chez ses grand-parents en région parisienne, à Mantes-la-Jolie, où il joue pendant 3 mois avant d’être repéré en novembre par un observateur rennais. Le rêve pouvait reprendre.

La formation

À Rennes, il rejoint un centre de formation déjà très performant, et où la génération précédente a remporté la Coupe Gambardella en 2003. Le groupe est dynamique et les exemples à suivre sont nombreux : Gourcuff, Didot, Faty ou Briand représentent une inspiration, une envie de recommencer et de réaliser le même parcours.

Parmi les joueurs rennais de la génération 1989-1990 ayant signé un contrat professionnel, Yann M’vila est l’un des plus anciens espoirs arrivés sur les bords de la Vilaine avec Abdoul Camara, Kévin Théophile-Catherine et Samuel Souprayen, déjà recrutés quelques mois plus tôt entre juin et août 2004. Il bénéficie de l’encadrement rennais certainement plus qu’aucun autre, tout en commençant à forger des liens avec ses coéquipiers, même s’il admet de son propre aveu ne pas cultiver d’innombrables relations dans le milieu du ballon rond : « Dans le foot, je suis très copain avec Henri Saivet, de Bordeaux, et Mamadou Sakho, le défenseur du PSG ». Des joueurs rencontrés à l’époque via l’équipe de France des moins de 17 ans. Là ou la mentalité du football moderne peut pousser certains jeunes joueurs à enchaîner les stages et les contrats dans différents clubs, cherchant le filon d’or qui pourra les révéler, le Stade rennais lui permet au contraire de s’appuyer sur une base solide, une régularité, des repères qu’il aime retrouver à l’image de son environnement familial auquel il est attaché. Exemplaire sur les terrains et à l’entraînement, il prend autant soin du ballon et de ses coéquipiers que de son cocon familial : « J’aime la discrétion. En dehors des matchs, je me consacre à ma famille [...]. J’ai deux petites soeurs, de 16 ans et 17 ans, qui habitent chez moi ».

Avec l’arrivée des milieux Yacine Brahimi en 2006 et Vincent Pajot en 2007, les éducateurs ont eu le nez fin en trouvant la parfaite combinaison pour le trio qui se rôdera pendant presque 2 ans : M’vila, en sentinelle devant la défense, récupère les ballons pour les redistribuer au milieu de terrain avec un Pajot dont les capacités et un volume de jeu conséquent lui permettent d’évoluer aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, laissant tout loisir à Brahimi d’apporter le danger dans les défenses adverses. Le groupe de joueurs évoluant en CFA est donc pétri de qualités, et Yann M’vila ne peut rêver mieux comme atmosphère afin que son talent vienne tranquillement à maturation. En 2008, la supériorité en Coupe Gambardella est flagrante (3-0 contre Bordeaux) et le Franco-congolais s’offre même le luxe d’inscrire le second but d’une frappe de 30 mètres tout en puissance. Une association encore gagnante aujourd’hui sur les terrains de Ligue 1, Frédéric Antonetti ne s’y trompe pas : les talents sont déjà là, il ne reste plus qu’à les exploiter. Un mois plus tard, en plus de la coupe, M’vila se voit offrir une précieuse récompense : un contrat professionnel de 3 ans. Il peut légitimement continuer à voir plus haut.

Une difficile éclosion, mais qui en vaut la peine

Il peut alors constater que la vie d’un footballeur professionnel n’est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire. Son histoire à Rennes aurait pu tourner court, ou au mieux se compliquer. Malgré un beau parcours avec l’équipe réserve et l’équipe de France des moins de 17 ans - successivement demi-finaliste de l’Euro U17 et U19 -, il est handicapé par une blessure à l’orteil en début d’exercice 2008 ainsi que par deux spectaculaires expulsions. La première, qui intervient suite à un acte brutal à l’encontre d’un joueur de Pontivy, lui vaut 4 matchs de suspensions et, alors qu’il venait tout juste de purger cette sanction, un tacle dans les arrêts de jeu contre Plabennec lui octroie de nouveau le droit de regarder les trois prochaines rencontres des tribunes. Un cumul de sept matchs au total : les erreurs de jeunesses se paient parfois cher et n’arrangent pas son image auprès d’un Guy Lacombe qui a déjà une idée bien arrêtée de l’organisation de l’entre-jeu rennais, ne laissant déjà que peu de chances au Paimpolais Didot et donc encore moins au futur international français. M’vila s’en défend pourtant : « J’étais dégoûté. J’étais pro mais je m’entraînais uniquement avec la réserve. Pourtant je faisais mon boulot, discrètement. Je ne suis pas un perturbateur, je ne demandais pas à jouer. Seulement à m’entraîner avec les pros. Comment Guy Lacombe pouvait-il savoir si j’étais bon ou pas ? » [3]. S’il peut difficilement réclamer du temps de jeu en L1 dans ces circonstances, sa requête pour s’entraîner avec l’équipe première semble néanmoins légitime mais ne trouve aucun écho.

À l’orée de la saison 2009-2010, soucieux d’acquérir du temps de jeu, Yann M’vila souhaite se faire prêter. Le salut tant espéré viendra finalement avec le changement d’entraîneur. Durant la préparation de pré-saison, Frédéric Antonetti prend note du vivier de jeunes surdoués du ballon dont il dispose, alors que les deux nouveaux milieux étrangers ne paraissent pas confirmer les espoirs du staff rennais : Alexander Tettey semble au bord du rouleau physiquement, tandis que Junichi Inamoto a encore plus de mal à s’intégrer que le Norvégien. Les solutions sont alors peu nombreuses pour l’entraîneur corse qui décide de faire confiance à Yann M’vila pour la prochaine saison, laissant plutôt son coéquipier Yacine Brahimi engranger de l’expérience en Ligue 2 avec Clermont Foot. Les circonstances deviennent plus favorables pour l’éclosion du jeune prodige.

Dès lors, il ne tarde pas à être appelé sur les terrains. Durant la seconde journée de championnat contre Nice, Inamoto se fait expulser, contraignant Antonetti à renforcer son milieu de terrain. Yann M’vila foule alors pour la première fois une pelouse de Ligue 1. Il ne les quittera quasiment plus, avec 39 rencontres toutes compétitions confondues pour 37 titularisations en 2009-2010. Lancé directement dans le grand bain, il se met tout de suite au niveau contre Marseille lors du match suivant. Intraitable tout au long de la saison qui suit, Yann M’vila comble les brèches en défense dès que le besoin s’en fait sentir. Besogneux, travailleur, il incarne le joueur de devoir au service du collectif. Toujours bien placé sur le terrain grâce à son sens de l’anticipation, sa lecture du jeu au-dessus de la moyenne et sa qualité de passe lui permettent de sauter les lignes adverses tout en restant cette vigie rassurante devant la défense. Toutes ces qualités réunies sont rares chez un milieu défensif si jeune, un profil de plus en plus prisé par les grandes écuries européennes. Les autres entraîneurs ne s’y trompent pas, et en octobre 2011 Didier Deschamps loue le talent du Rennais : « Ce n’est ni un pur milieu défensif, ni un pur relayeur. Il est les deux à la fois. À vrai dire, il correspond à ce que les Italiens appellent le « regista ». Le premier relanceur. Celui qui fait jouer l’équipe de derrière, comme Pirlo. À ceci près que M’Vila récupère plus de ballons que Pirlo et qu’il est plus rapide ».

Antonetti l’a compris et l’utilisera de la meilleure des manières, organisant son équipe pour exploiter au mieux les capacités du jeune milieu de terrain : un pressing haut et constant pour étouffer l’entre-jeu adverse et ainsi libérer l’espace devant M’vila pour faciliter la lecture du jeu et la transmission du ballon. Sans que cela ne saute aux yeux, l’équipe joue presque autour de lui. Le coach rennais couve alors littéralement son joueur, très proche de son jeune effectif dont il veut tirer le maximum. Yann M’Vila doit donc aussi en grande partie sa réussite à la confiance accordée par son entraîneur qui l’encourage au quotidien. Un fauteuil qui lui serait presque trop confortable au sein du club. En janvier 2010, M’vila est pris dans un léger incident de la route avec un restaurateur de la région, et agresse son vis-à-vis qui porte plainte par la suite. Un écart que laisse couler le club sous prétexte d’un comportement irréprochable à l’entraînement et sur le terrain, Antonetti pouvant difficilement se passer de son pilier et ne souhaitant pas freiner sa progression pour une affaire relevant du domaine qu’extra-sportif.

Sa pré-selection dans la liste des 30 joueurs de Raymond Domenech en mai 2010 n’est qu’une demi-surprise eu égard au niveau de forme affiché par le jeune espoir rennais, mais reste tout de même inattendue compte tenu de son jeune âge. Ce manque d’expérience lui coûte le billet pour l’Afrique du sud, mais M’vila pourra toujours se consoler en se disant que nom n’a pas été associé au fiasco de Knysna. Son talent est indéniable, sa participation n’est que partie remise. En août 2010, Laurent Blanc, nouveau sélectionneur, doit s’atteler à la reconstruction d’une équipe et d’un collectif. Il doit donc composer avec du sang neuf, et le profil du Franco-congolais correspond au nouveau souffle bleu tant attendu. L’annonce de sa sélection coïncide avec la naissance de son second fils, Khelil. Dans la foulée, le Stade rennais montre sa volonté de progresser avec son international en lui proposant une prolongation de contrat. Tout sourit à Yann M’vila.

À suivre : De la révélation à la fin amère.

Notes

[1Source interview : Le Parisien

[2« Il s’agit de faire un travail approfondi et de discuter afin d’offrir de meilleures conditions à nos joueurs et à nos jeunes en ce qui concerne la formation. Mon fils aîné est joueur professionnel aussi, mais n’est pas international au niveau de la France. Mon neveu, qui s’appelle M’vila aussi, est au centre de formation du Stade rennais ». Source

[3Source interview : So Foot

Vos réactions (17 commentaires)Commenter
Jeremie Shanghai7 juin 2012 à 04h28

Une bonne raison supplementaire (si besoin est) d’esperer une belle performance des bleus et de M’vila a l’euro.
Une elimination precoce, une vente entre 15 et 20M d’euros, et une victoire finale, entre 25 et 35M d’euros ?
Malgre quelques ecarts surtout a la fin, M’vila aura quand meme eu une bonne attitude pour Rennes qui aura pu en profiter 2 saisons pleines (dommage qu’on ai pas su en tirer plus profit au niveau collectif) et une vente juteuse...
Si il eclate au plus haut niveau, il pourrait devenir une petite legende pour Rennes... Par contre, je lui deconseille l’Inter. Man Utd ou Arsenal, ca serait parfait pour lui.

7 juin 2012 à 08h36

« .....Bigné, Huard, Grégoire et autres Didot venaient d’un bon moule mais, sans faire injure à ces derniers, la cuisson restait encore trop juste pour intégrer le gratin des grandes équipes..... »

Entièrement d’accord, n’en déplaise a ceux qui trouvent que les joueurs sus nommés sont meilleurs que m’vila

battjack7 juin 2012 à 09h22

Encore un très bon sujet sur un joueur qui a généré quelques polémiques en fin de saison.
J’espère pour lui que ses écarts vont lui permettre de mieux appréhender le très haut niveau et sa blessure l’interpeller sur ses choix de vie.
L’anonyme,les comparaisons ne valent rien sans objectivité.
En effet comment établir des ressemblances entre des joueurs, des parcours et des hommes aussi différents.
Dans dix ans il sera possible de dire si la carrière de Yann m’vila a été totalement aboutie.
Les nombreux exemples de footballeurs prometteurs n’ayant jamais confirmés,incite à la prudence dans un milieu enclin à bruler les étapes.

7 juin 2012 à 09h43

je pense qu’un bon critère( un au hasard) de comparaison serait le nombre de matchs joués en EDF...

sasha3547 juin 2012 à 11h06

daccord avec toi jeremie shangai ...
qui ne fai pa d’erreurs dan la vie , il a respecté rennes du mieux qu’il a pu !!! comme jimmy briand l’a fai avant de partir

7 juin 2012 à 11h18

Reste à souhaiter que le Stade ne va pas le brader ; il va falloir faire jouer la concurrence à fond !
Et que ses écarts n’auront pas trop entaché son image aux yeux des futurs acquéreurs . En fait il ne s’est agi que de légers péchés de jeunesse , en étant certain qu’il va mùrir au contact d’éléments de très haut niveau -étrangers - hélas - , avec lesquels il risque d’évoluer ! Il est dommage que Rennes ne se donne pas les moyens de conserver les quelques joyaux qui passent route de Lorient : soit formés au Club , soit venant d’ailleurs , tels Cech, Fabiano , Gourcuff , Sylvestre . . .
Ce constat est la démonstration que le SR ne sera toujours malheureusement qu’un club de bon niveau certes , mais limité par manque de réelle ambition . Son autre caractéristique est aussi d’être un club formateur / pourvoyeur des concurrents , sans pour autant remplir vraiment les caisses «  Je sème à tous vents » .
Aller , vivent les « Rouge & Noir » quand même !

Louis G7 juin 2012 à 11h20

Article intéressant et instructif qui nous montre qu’une carrière de footballeur professionnel de haut niveau se joue à peu de chose !...j’apprends que M’Vila a bénéficié au départ d’un bon environnement familial avec un père ancien footballeur et éducateur...sa venue à Rennes et la confiance que lui a accordé Antonetti lui seront très bénéfiques...dommage qu’au moment où ce joueur prometteur quitte le Stade Rennais , on mette beaucoup en exergue ses frasques extra-sportives !!...

Bibi peau de chien7 juin 2012 à 11h23

Reste à souhaiter que le Stade ne va pas le brader ; il va falloir faire jouer la concurrence à fond !
Et que ses écarts n’auront pas trop entaché son image aux yeux des futurs acquéreurs . En fait il ne s’est agi que de légers péchés de jeunesse , en étant certain qu’il va mùrir au contact d’éléments de très haut niveau - étrangers - hélas - , avec lesquels il risque d’évoluer ! Il est dommage que Rennes ne se donne pas les moyens de conserver les quelques joyaux qui passent route de Lorient : soit formés au Club , soit venant d’ailleurs , tels Cech, Fabiano , Gourcuff , Sylvestre . . .
Ce constat est la démonstration que le SR ne sera toujours malheureusement qu’un club de bon niveau certes , mais limité par manque de réelle ambition . Son autre caractéristique est aussi d’être un club formateur / pourvoyeur des concurrents , sans pour autant remplir vraiment les caisses «  Je sème à tous vents » .
Aller , vivent les « Rouge & Noir » quand même !

guevara677 juin 2012 à 11h24

il sort par la petite porte à cause de quelques écarts de conduite, que le public peut etre ingrat... meme pas un hommage, une standing ovation pour son dernier match route de lorient , ça m’attriste ; le rck est donc rancunier à ce point ? je dis meme merci à antonetti de ne pas l’avoir sorti en fin de match, pour un peu il se serait fait siffler...

Bibi peau de chien7 juin 2012 à 11h25

Note : le commentaire de 11 h 18 , est de « Bibi peau de chien » & non d’un anonyme !

YOYO357 juin 2012 à 12h29

il n’est sans doute pas assez prudent et regardant au niveau de son entourage et il va falloir qu’il soit désormais très attentif à cela dans son nouveau club.
Une carrière tient parfois à peu de choses et il serait dommage qu’il la gâche par des comportements inappropriés pour quelqu’un qui sera toujours exposé aux médias. S’il va en Angleterre, il s’en rendra vite compte car là-bas, les tabloïds sont à l’affut du moindre écart et peuvent en faire des pages et des pages !!
Sinon, j’espère qu’il va récupérer totalement de son entorse pour l’Euro.
De ses prestations va dépendre son futur club et j’ai un peu peur qu’il ne soit pas à 100% pour cette importante compétition.
A priori et cela apparaît dans les commentaires sur le net, beaucoup de clubs le jugent trop cher et semblent un peu hésitants.
J’espère néanmoins que RENNES pourra obtenir les 20-22 millions souhaités et en réinvestir une partie dans les 2 ou 3 joueurs nécessaires.
ALLESSANDRINI est je pense une bonne pioche (peut être aussi bonne que COSTIL) mais il ne faudra pas se tromper sur l’arrière gauche (indispensable) et le successeur de M’VILA au milieu.

barrockaaa7 juin 2012 à 16h53

pour en revenir a allessandrini. lacombe me fait pitié « snif snif on avait rencontré son papa et il devait venir jouer pour nous ».
mdr le mec il a 23 ans c’est a lui de choisir et puis sochaux par rapport au stade rennais y’a pas photo.
a mon avis il vont descendre vu leur cellule de recrutement, deja que cette année c’etait limite même avec martin et boudebouz....

christo35167 juin 2012 à 19h11

Le successeur de Mvila est déjà parmi nous. Pajot fera très bien l’affaire si on l’associe a un bon numéro 8 (tettey ? doumbia ? une recrue ?). on ne trouvera jamais aussi bien que Mvila appart Capoue peut-ètre mais après avoir vu plusieurs match de l’équipe de france espoir où Pajot évolue en 6 avec coquelin a ses coté, je le trouve très à l’aise. je le verrai bien associé a sissoko de toulouse par exemple.
On va avoir un sacré milieu (feret, diallo, alessandrini, brahimi j’espère encore) pas beaucoup de place pour des jeunes pourtant j’ai hate de voir les jeunes arriver également (ngando, rouger, sané, diarra)
Quelqu’un a des infos sur john veroeck car il va revenir de prêt

papa tango sharlee7 juin 2012 à 19h32

tu n’es pas prét de revoir john parmi les rouges et noirs car dréossi a dit qu’il avait été un flop niveaux transfert ! par contre il faut absolument qu’on vende boukari !!!!!!!!

barrockaaa7 juin 2012 à 21h18

d’accord avec vous, il faut vendre boukhari pour laisser emerger et donner un peu plus de temps de jeu a diarra et puis le togo fera peut etre la can... tout comme le mali.

pour le quator offensif il nous faut 8 joueurs
pour l’instant il y a : erding, montano, boukari, kembo, pitroipa, feret, brahimi et hadgi.

pour l’année prochaine : gardons erding, hadgi, pitroipa, feret + allessandrini ?, diallo, diarra et sané . cela devrait suffire.

pour le milieu recuperateur c’est sur qu’on ne retrouvera pas un m’vila.

srfcforever17 juin 2012 à 21h29

Je suis d’accord avec vous laissons partir Boukari, Montano, et Kembo. personellement je suis aller sur you tube voir quelques vidéo d’alessandrini et techniquement c’est du haut niveau, les commentaires a son sujet sont tous positifs !! j’ai hate de voir pitroipa, féret, alessandrini et erding accompagné de brahimi, sané, diallo, n’gando (ces 3 derniers ont fais une dernière saison très prometteuse).
Pour M’Vila je suis décu que l’on parle de ses écarts, qui n’a jamais fais des erreur a l’age de 20ans ? Moi le premier et des erreur pire que les siennes...
donc je ne retiendrais que le meilleur de lui et estime que c’est la meilleure pépite que Rennes ait pu sortir du centre de formation.
Maintenant la question est : Qui pour le remplacer ????

papa tango sharlee7 juin 2012 à 22h14

pour ceux qui pensent que brahimi sera rennais , je pense que vous esperez beaucoup , tous ceux qui ce sont pris la téte avec anto et ses potes n’on jamais ou rarement revu la couleur de la pelouse rennaise donc voila et puis franchement il est techniquement bon mais dans l’ensemble plus que moyen ( toujours mieux que boukari ) ( je sais bien que c’est pas avec 15 minutes de jeux qu’on peux prouver beaucoup ) et avec les deux nouvelle recrues on peut vraiment dire que le mercato commence vraiment bien !

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