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16 janvier 2005 | à 21h34

Rennes peine à l’extérieur

Les Rennais connaissent les pires difficultés à s'imposer à l'extérieur depuis le début de la saison... Avec seulement trois petits points pris hors de leurs bases, les Stadistes composent la plus mauvaise équipe de l'Hexagone à l'extérieur. A l'inverse, ils font carton plein à domicile. Comment expliquer ce « paradoxe Rouge et Noir » ? Début d'explication...

Il faut que cela cesse !

Depuis le début de la saison, seuls Ajaccio, Bordeaux et Bastia ont dû partager les points sur leur pelouse face aux Rennais. En d’autres termes, les Stadistes n’ont récolté loin de leurs bases que 3 points sur 30 possibles et ceci contre des équipes soit en difficulté (deux clubs corses à la peine), soit spécialiste du match nul (Bordeaux, qui en compte déjà 13).

A chaque déplacement, l’espoir renaît, on se dit que c’est pour cette fois mais cela dure maintenant depuis 10 matchs. La saison passée, les « Rouges et Noirs » avaient attendu le début des matches retour pour s’imposer à l’extérieur, c’était à Guingamp, lors de la 22ème journée. Il s’en suivit une très belle série rennaise mais, une nouvelle fois, surtout dûe à son parcours à la maison. Les larges victoires obtenues à Strasbourg et Monaco n’allaient pas changer la donne : le problème persistait...et persiste toujours.

Une organisation remise en question ?

Du 4-2-3-1 le plus souvent utilisé au 4-4-2 en passant par un 4-3-2-1 testé sans succès à Saint-Étienne, Laszlo Bölöni aura beaucoup tenté, en vain. Rennes est capable de faire le jeu, en atteste ses bonnes prestations à domicile mais semble se crisper lorsqu’il s’agit de se déplacer. Aucune création, une position attentiste, et un gros problème d’efficacité. Encore faut-il se procurer les occasions. En clair, deux solutions s’offrent au coach roumain : décider de joueur comme à la maison en effectuant un pressing constant et en jouant haut pour pouvoir apporter le danger devant le but adverse, ou procéder en contre, en jouant bas et en attendant d’en mener un. Mais pour cela, il faut des joueurs aux qualités spécifiques pour ce genre d’organisation.

Des joueurs peu avantagés

A l’image de son équipe, Alexander Frei a bien du mal à l’extérieur. Si son rendement en terme de buts est meilleur à domicile, c’est sûrement parce qu’il est servi dans de meilleures conditions. Souvent esseulé à la pointe de l’attaque, le Suisse a toutes les peines du monde à se défaire de ses adversaires directs, sa vitesse de pointe n’étant pas son point fort. Il est donc difficile pour Rennes de se procurer des situations dangereuses. Sur les ailes, Monterrubio et Sorlin se reconvertissent souvent en second latéraux. Leur qualité de percussion ainsi que leur apport offensif font donc cruellement défaut et c’est un compteur but, bloqué à 3 unités qui s’en ressent. Peu d’actions ? Bölöni l’a compris et s’est décidé, lors d’un match à Geoffroy-Guichard, face aux Verts, de mettre Monterrubio et Frei sur le banc pour titulariser Maoulida et renforcer son milieu. Sans doute voulait-il jouer sur la vitesse de Toifilou pour opérer en contre mais ce dernier, seul devant, rencontra les pires difficultés.

Jouer son jeu

Le Stade Rennais doit faire le jeu car il sait le faire. Blessé, Dudu a été remplacé au milieu de terrain par Faty contre Nantes. Ce dernier n’est pas à l’aise à ce poste, et peine donc dans la relance, ne possédant pas une « technique de milieu ». Lorsque Gourcuff est rentré au milieu de terrain, remplaçant Adailton, Faty glissant en défense centrale, tout a semblé rentrer dans l’ordre. Davantage d’actions, un jeu plus fluide, un Rennes version domicile en quelque sorte...

P.-S.

Par roy keane

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