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28 juin 2013 | à 01h11

Réouverture des frontières (1966-1975)

Effectifs à géographie variable. En plein marasme sur la scène internationale, le football français se rouvre au monde après onze années de quasi-autarcie, et tente de trouver des solutions pour se développer. Tout en conservant son identité, le Stade rennais diversifie son recrutement, et participe à la vague yougoslave qui déferle sur la France.

Réouverture des frontières (1966-1975)

Stade rennais en forme, football français à la dérive

Les années 1960 et le début des années 1970 sont une période de vaches maigres pour le football français. De 1960, date de sa participation au premier Euro, à la Coupe du monde 1978, les Bleus ne participent qu’à une phase finale de grande compétition internationale : le Mondial 1966 en Angleterre, où l’équipe menée par Henri Guérin est piteusement sortie dès le premier tour.
Pour les clubs, sur la scène européenne, le bilan n’est pas plus reluisant. Après les deux finales de C1 perdues par le Stade de Reims en 1956 et 1959, les clubs français ne parviennent pas à rivaliser avec les mastodontes de l’époque que sont le Real Madrid, le Benfica, puis l’Inter ou encore l’Ajax de Johan Cruyff.
Le Stade rennais, lui, n’est pas concerné par ces luttes européennes, alors qu’il vit - malgré tout - son âge d’or sous la coupe de Jean Prouff. Il ne fait que les toucher du bout des doigts suite à ses victoires en Coupe de France 1965 et 1971 : ses participations à la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, les saisons suivantes, sont très vite écourtées. En 1965 en tombant dès le premier tour face aux Tchécoslovaques du Dukla Prague, dans les rangs duquel figure le Ballon d’or 1962 Josef Masopust ; en 1971 en étant éliminés par les Glasgow Rangers, futurs vainqueurs de la compétition.

Passée la grâce éphémère de la génération Kopa - Fontaine, troisième de la Coupe du monde 1958, les instances dirigeantes du foot français prennent conscience du retard accumulé par les Bleus et par leurs clubs. D’autant que ces derniers subissent en nombre les effets pervers du professionnalisme, et que plusieurs se retrouvent dans de grosses difficultés économiques, confrontés à des stades dont les tribunes se vident.
En 1966, après onze années de protectionnisme, matérialisées par l’interdiction de recruter des joueurs étrangers, ce verrou finit par sauter. Le Stade rennais en prend acte immédiatement. En décembre 1966, il recrute deux joueurs : le premier, attaquant portugais né en Angola [1], se nomme Eliseu Manuel Mendonça et sera un flop (7 matchs, 0 but). Le second, l’international yougoslave Silvester Takač, laissera - en deux saisons et demie passées en Bretagne - une empreinte profonde dans la mémoire des supporters rennais.

Silvester Takač

Mis en lumière par les bonnes performances de leur équipe nationale (finaliste de l’Euro en 1960 et 1968, quatrième du Mondial en 1962), les Yougoslaves vont alors déferler sur le championnat de France, à l’image du gardien stéphanois Ivan Ćurković ou de l’attaquant marseillais Josip Skoblar. Confrontés à leurs difficultés économiques, les clubs français ne peuvent, alors, que rarement s’offrir des « stars » internationales, à une époque où, de plus, les exils sont plus rares que de nos jours [2].
Abordables financièrement, les joueurs yougoslaves ont également bonne presse grâce à leur réputation de grands techniciens. Mais les clubs français doivent néanmoins subir l’intransigeance du régime autoritaire incarné par Tito, lequel n’autorise ses joueurs à quitter le pays qu’à un âge assez avancé. Entre 1969 et 1978, pas moins de 106 joueurs yougoslaves vont ainsi évoluer dans les deux divisions professionnelles françaises.
Silvester Takač, Velimir Naumović (vainqueur de la Coupe de France 1971) et plus tard Edin Sprečo (1978-1979) seront les seuls Yougoslaves à réellement réussir leur passage à Rennes durant cette période.

Diversification du recrutement

À cette époque, les « modes » se succèdent en matière de recrutement. Outre les Yougoslaves, les Sud-Américains, et en particulier les Argentins, sont également très prisés. Pourtant, c’est le Brésil qui domine le football mondial à l’époque (la Seleção est championne du monde en 1958, 1962 et 1970), mais les artistes auriverde sont trop chers pour les finances des clubs français. Seul Marseille parviendra à faire venir les champions du monde Jairzinho et Paulo César, le temps de la saison 1974-1975.
Déjà peu porté sur cette partie du monde, le Stade rennais ne s’aventure pas outre-mesure en Amérique du Sud, et ses quelques recrutements dans cette zone se soldent par des échecs : les Argentins Ricardo Cherini et Hector Toublanc, tout comme l’Uruguayen Juan Duarte ne parviendront pas à s’imposer en Bretagne.
Enfin, après avoir quasi exclusivement limité son recrutement africain au Maghreb, le Stade rennais commence à se tourner - comme beaucoup de clubs français - vers l’Afrique noire, qui sort à peine de la décolonisation. À l’exception de Mendonça, tous ces recrutements visent l’Afrique francophone. Après le pionnier malien Fantamady Keita (été 1972), il faut dire que le succès retentissant du transfert de l’Ivoirien Laurent Pokou (en janvier 1974) a de quoi encourager les dirigeants rennais de l’époque à s’intéresser aux joueurs issus du continent noir. Dans la foulée de Pokou arrivent ainsi le Camerounais Charles Léa Eyoum (qui avait déjà joué à Toulouse puis Quevilly avant d’atterrir à Rennes) et le Marocain Houssaine Anafal, qui est le premier maghrébin de la post-décolonisation à arriver en Bretagne.

Composition des effectifs 1966-1975
Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix

Et la représentation régionale alors, dans toute cette vague internationale ? Elle diminue dans de grosses proportions, mais reste encore bien vaillante. De près de 50 % de l’effectif durant la période d’autarcie de 1955-1966, la part de joueurs nés en Bretagne baisse de près de dix points et passe à 38,5 %. Néanmoins, les joueurs du cru restent encore quasi-majoritaires (en comptant l’ensemble du Grand Ouest) dans un effectif conduit par Jean Prouff puis René Cédolin.
Les Finistériens Raymond Keruzoré, Louis Floch et Louis Cardiet, le Costarmoricain Serge Lenoir, ou le Mayennais Alain Cosnard font de beaux porte-drapeaux, alors qu’une génération montante, composée principalement de joueurs d’Ille-et-Vilaine, montre sa grande qualité en remportant la Coupe Gambardella 1973.

Carte interactive

La carte interactive ci-dessous présente les lieux de naissance des 70 joueurs ayant disputé au moins un match professionnel avec le Stade rennais de 1966 à 1975.

Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix. ArcGIS API for Javascript.
(Affichage variable selon le navigateur utilisé)

Zoom sur... la Gambardella 1973

Trente ans avant la bande des Briand, Gourcuff et Faty, et trente-cinq ans avant celle des M’vila, Pajot et Théophile-Catherine, le Stade rennais remporte en 1973 la première Coupe Gambardella de son histoire. Une épreuve créée en 1955 et dans laquelle un succès représente aujourd’hui une consécration pour un centre de formation.
Mais, si les clubs ont toujours eu des équipes de jeunes, la création des centres de formation ne date que des années 1970. Une politique de formation voulue par Fernand Sastre et Georges Boulogne, toujours dans le but de redresser un football français alors en pleine déliquescence, et qui va profiter aux équipes de jeunes des clubs professionnels.

Durant une vingtaine d’années, passée la création de la coupe, il n’est pas rare de voir des clubs amateurs briller en Gambardella : Quevilly (1967) puis Martigues (1968) la remportent, alors que Joinville (1961), le CASG Paris (1963) ou Viry-Châtillon (1969 et 1976) en sont finalistes.
Lorsqu’il l’emporte en 1973, le Stade rennais en fait également l’expérience, puisque c’est l’AS Brestoise, club dans l’ombre du Stade brestois, qu’il retrouve en finale. Un match disputé à Quimper [3], et où les Rennais ne l’emportent que de justesse, à l’issue de l’épreuve des tirs au but.

Les vainqueurs de la Gambardella 1973
Debout : Arribart, Rabier, Hiard, Roulin, Clolus, Boué, Gourcuff
Accroupis : Jeuland, Gauvin, Chollet, Orhan, Perrier, Lidou

À cette date, comme la plupart des clubs français, le Stade rennais ne compte pas de centre de formation. Il n’inaugurera le sien qu’au cours de la saison 1977-1978. Les joueurs qui composent ses équipes de jeunes sont donc, pour la plupart, des Rennais de naissance, aucune structure ne permettant d’accueillir des éléments extérieurs. Dans le onze titulaire qui remporte la coupe, neuf éléments sont originaires d’Ille-et-Vilaine, dont Pierrick Hiard et Jean-Luc Arribart. Seuls Jean-Paul Rabier, né en Loir-et-Cher mais qui quitte Lannion (Côtes-d’Armor) pour rejoindre Rennes, et le Finistérien Christian Gourcuff, font exception.
Ce dernier vient tout juste de rejoindre Rennes pour y poursuivre des études de mathématiques. Intégrant le Stade rennais au passage, il n’y restera que deux saisons et n’y passera pas professionnel. Les carrières de footballeurs étant loin d’être assurées à l’époque, et les salaires beaucoup moindres, il n’est pas le seul à être « footballeur - étudiant » dans l’équipe junior rennaise : Hiard et Rabier font de la comptabilité, tandis que Jean-Marc Orhan, étudiant en sport, fréquente le CREPS d’Houlgate. Enfin, d’autres sont déjà dans la vie active, puisque Jean-Pierre Perrier et Michel Roulin sont employés, respectivement, dans une banque et chez un constructeur automobile.

Cette génération dorée, à laquelle on pourrait rajouter Patrick Delamontagne [4], ne va malheureusement pas beaucoup profiter à l’équipe première. Seuls Arribart, Hiard et Rabier s’installent dans la durée avec les pros, Jean-Marc Orhan et Michel Jeuland ne disputant que quelques maigres rencontres.
En 1979, six ans après leur succès en Gambardella, tous ont quitté le Stade rennais, obligé de se séparer de ses meilleurs espoirs (dont Delamontagne) pour renflouer ses comptes.

Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix
Visualiser le détail en plein écran

Le graphique ci-dessus compare l’influence des titulaires des différentes générations ayant remporté la Coupe Gambardella sur l’équipe première. En 1973, en l’absence de centre de formation, peu d’éléments passent professionnels et, à la date de la victoire, seul Hiard (1 match joué) a déjà goûté à la Division 1. « L’apogée » de cette génération Gambardella intervient lors de la saison 1977-1978, alors que le club, relégué en D2 et en proie à de graves problèmes financiers, doit considérablement rajeunir son effectif. Très vite, ces jeunes sont cédés à d’autres clubs professionnels : Hiard part à Bastia, Arribart à Laval, Rabier à Valenciennes.
Au total, les cinq joueurs de cette génération ayant joué en pro ne totalisent, ensemble, que 299 matchs avec le Stade rennais, dont la moitié pour Rabier.

Trente ans plus tard, la victoire en Gambardella 2003 a une influence bien plus importante sur l’effectif professionnel. Le 31 mai 2003, alors que les jeunes rennais brandissent la coupe au stade de France, Grégory Bourillon, Jimmy Briand, Jacques Faty et Stéphane Nguéma ont déjà fait leurs débuts professionnels. La saison suivante, Laszlo Bölöni utilise pas moins de huit des onze titulaires, mais resserre ensuite son effectif en écartant Florent Chaigneau et Jonathan Bru.
Cette fois, l’apogée de cette génération intervient en 2005-2006, deux ans après la victoire : Bourillon, Briand, Faty et Gourcuff disputent plus de trente matchs chacun. Très vite, malheureusement, ce dernier choisit de quitter le club, et en 2007, seul Briand fait encore partie de l’effectif (qu’il ne quittera qu’en 2010, sept ans après le succès de Saint-Denis).

La trajectoire suivie par la génération Gambardella 2008 est différente. D’abord, parce qu’à la date de la victoire, aucun joueur n’a fait son apparition chez les pros. La saison suivante, Guy Lacombe fait débuter Kévin Théophile-Catherine puis Yohann Lasimant, mais en ne leur octroyant qu’un temps de jeu très limité. Enfin, parce que le club use d’une stratégie différente en faisant partir plusieurs joueurs en prêt. Plus mature qu’entre 2003 et 2006, le Stade rennais préfère voir partir ses meilleurs jeunes s’aguerrir sous d’autres cieux, plutôt que de pouvoir leur faire immédiatement une place en Ligue 1.
De cette génération, seuls Yann M’vila, Kévin Théophile-Catherine, Vincent Pajot et, dans une moindre mesure, Yacine Brahimi, sont parvenus à se faire une place avec les Rouge et noir. Avec 400 matchs pros disputés pour le Stade rennais, leur contribution est - pour l’instant - moindre que la génération 2003 (620 matchs à la même date), mais supérieure à celle de 1973 (257 matchs). Toutefois, en prennant en compte les prêts, c’est un total de 561 matchs pros qui ont été disputés par ces joueurs en l’espace de cinq ans.

La semaine prochaine, cinquième épisode de la série avec la période 1975-1987.

Sources :

Bibliographie :
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, 1994, 488 p.
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, 1997, 104 p.
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », 1998, 319 p.
- Collectif, 100 ans en rouge et noir : l’histoire du Stade rennais, Hors-série Ouest-France, septembre 2001, 64 p.
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir : l’album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, 2001, 123 p.

Webographie :
Site web de la Fédération française de football
Site web de la Ligue de football professionnel
Playerhistory
Footballdatabase

Source photos : srfc.frenchwill.fr

Effectifs à géographie variable :


1. Le regard vers l’Est (1932-1939)
2. Un ancrage régional (1945-1955)
3. Entre hexagone et Algérie (1955-1966)
- 4. Réouverture des frontières (1966-1975)
5. Un club qui se cherche (1975-1987)
6. Le Stade rennais se structure (1987-1996)
7. L’effet Bosman (1996-2002)
8. Le Stade rennais de l’ère Dréossi (2002-2013)

Notes

[1Situé sur la côte Ouest du sud de l’Afrique, l’Angola est colonie portugaise jusqu’en 1975.

[2Le Brésilien Pelé, par exemple, fera la quasi-intégralité de sa carrière à Santos, chez lui, qu’il ne quittera qu’à 35 ans pour jouer aux États-Unis.

[3Et non pas à Paris, en lever de rideau de la Coupe de France, comme la tradition le veut depuis quelques années.

[4Né en 1957, deux ans après Hiard et Gourcuff, Patrick Delamontagne n’arrive au Stade rennais qu’en 1974 et ne participe donc pas à la victoire en Gambardella.

Vos réactions (33 commentaires)Commenter
Louis G28 juin 2013 à 06h50

Si l’on se souvient bien de nos victoires en Coupe de France en 1965 et 1971...personnellement j’avais complètement « zappé » notre 1ère victoire en coupe Gambardella en 1973 et surpris de voir que Christian Gourcuff faisait parti de l’équipe gagnante...pendant cette période de 1966 à 1975 il m’est agréable que l’on évoque nos yougoslaves Sylvester Takac , Naumovic.... Notre cellule de recrutement travaille t’elle toujours vers ce pays et/ou pays limitrophes ??...il m’est aussi agréable d’évoquer nos régionaux Raymond Kéruzoré , Louis Floch , Louis Cardiet, Serge Lenoir , Alain Cosnard...joueurs dont nous étions particulièrement attachés ; rien à voir avec nos « météorites » d’aujourd’hui...j’ose espérer que nos dirigeants du Stade Rennais reviendront progressivement à un recrutement régional au niveau du Centre de formation bien sûr mais aussi au niveau de notre équipe 1ère...

Bibi peau de chien28 juin 2013 à 12h40

Oui Louis G.,
C’est avec nostalgie qu’on évoque nos anciens régionaux , on en oublie forcément : pêle mêle , je rappelle quand même les frères Combot , La Grume , Rouxel ( gardien ) , Gourvennec , André , Boutet ( venu de la T.A. ) , Beaulieu , Bigné , Bodez - (ces 4 derniers , Rennais de naissance)
- les frères Delamontagne - ( gars de la Bouêxière ) - , Prouff , Loncle ( Tonton ) ; on pourrait y adjoindre Cuissard (Tatane ) - né à Sainté , mais petit fils de la fondatrice du F.C. Lorient , etc . . . etc . . .
Bien sùr , la liste est très , très longue , même s’ils ne sont pas tous du même niveau !
.
Perso , je ne me souvenais plus du passage en tant que joueur de Gourcuff - père - qui bien sùr fait une excellente carrière d’entraîneur !
Il ne faut pas cependant se focaliser sur un vivier uniquement régional , ce serait trop restrictif , car venus de l’Est on a eu des bons aussi : tu signales entr’autres Naumovic qui pour moi fut un des meilleurs milieux !
Enfin , passe le temps , mais demeure le Stade !

l"étoile 28 juin 2013 à 13h59

@ Louis G et Bibi, Merci d’évoquer tous ces noms et à mon age un peu de nostalgie me fait du bien. Je me souviens aussi de Herbé Guermeur, avec qui je déjeunais de temps en temps au café des sports avec Kéru. Ce que je me souviens le plus, c’est la simplicité de ces joueurs. On parlait peu de foot, on racontait des blagues, les filles, en ce temps-là nous avions 20 ans, le monde nous appartenait.
ESSP

marsupilami28 juin 2013 à 16h47

Ca me fait tout drôle de voir l’équipe de Gambardella et des mecs qui sont à peine plus âgés que moi aujourd’hui.
Je me souviens surtout de Jean-Marc Orhan, jeune de mon quartier et petit copain de ma soeur, avec qui je jouais au foot au centre aéré l’été. Il était déjà grand et très doué et devait jouer à la TA, si je me rappelle bien.
A l’époque, je croisais souvent Alain Cosnard près de chez moi, qui était comme une idole pour le gamin que j’étais, un vainqueur de la coupe de France !
Je suis resté supporter du stade rennais depuis, comme quoi on peut être persévérant... Mais j’ai des souvenirs émus de l’équipe de cette époque que j’allais supporter sur la pointe des pieds dans l’espace populaires en places debout. Il y a des matchs Rennes-Nantes dont je me souviens (souvent 0-0) et pendant lesquels je ne voyais le ballon que lorsqu’il était en l’air !

Bibi peau de chien28 juin 2013 à 17h51

Bravo Marsu pour ces souvenirs qui égaient un peu la morosité de certains moments actuels .
Perso , j’en aurais aussi , mais faut pas trop faire pleurer Margot , & puis pour des plus jeunes , çà fait anciens combattants ; mais tant pis
De toute façon , le Stade sera toujours là , avec ses couleurs symboliques
« Rouge » - ( flamboyante ) - & « Noire » - un peu moins - !

Korrigan28 juin 2013 à 19h04

Merci les papy pour vos « souvenirs »...
Surtout ne prenez pas mal ma remarque, au contraire je trouve vos messages super émouvants... A vous lire, cela devait être un époque sympa Il y avait une proximité totalement impossible aujourd’hui...
A+

marsupilami28 juin 2013 à 19h33

Papy pas encore, mais c’était un autre monde ! On ne parlait pas de millions et de mercato, les joueurs étaient des gens comme nous, c’était nos voisins à Rennes, il ne s’étaient pas encore concentrés à St Grégoire et au golf de Cesson....
Même si sportivement, la période actuelle est bien meilleure. Il faut quand même se souvenir de ce qu’était le stade rennais dans les années 70-80 !Même si j’ai eu le plaisir de voir jouer Laurent Pokou, le meilleur joueur à être passé par Rennes à mon avis.
Mais mon plus grand souvenir, ça reste un match de barrage de 2ème division à Rouen en 1985, je ne sais pas si je ressentirais ça de nouveau !

breton du 8328 juin 2013 à 22h45

marsupilami
ca me fait drole que tu parles de jean marc orhan
j’ai été a un moment a l’ecole avec lui .. pas longtemps
c’est vrai qu’on fait ancien combattants mais c’est toujours bon d’en parler ..
comme quoi on a toujours le club dans notre cœur et que quoiqu’il arrive on l’aimera toujours .
rennais a tout jamais et fier de l’etre.

Den Mat29 juin 2013 à 08h31

Bonjour à tous,
Moi aussi cela me fait revivre des souvenirs. Même si j’étais un peu jeune à l’époque de la coupe Gambardella. J’ai eu l’occasion de rencontrer Jean-Marc Orhan et Jean-Pierre Perrier lorsqu’il sont venus jouer à Maure de Bretagne (quelques années plus tard). J’ai même eu l’honneur de jouer contre eux. Jean-Pierre y tenait le café du centre. C’était une belle époque où 30 ans était vieux. Bien des années plus tard, alors que pour des raisons professionnelles j’avais quitté ma Bretagne natale, Jean-Pierre a vendu son café et est reparti vers Rennes. Je ne sais pas s’il y tient toujours son café.
En tout cas, cela remue de bons souvenirs.
Supporter de Rennes depuis et pour toujours.
Bon week-end à tous.

Dirk diggler29 juin 2013 à 09h58

Trézeguet,Henry,Malouda,Christanval point barre,point à la ligne etc etc..
c’est ça le recrutement qu’il faut au Stade Rennais !!
Ceux qui prennent ça un minimum au sérieux : arretez la drogue..
Pti coup de mou dans les commentaires et les rumeurs donc faut bien s’y coller.
PEACE !!!

Syracuse29 juin 2013 à 10h47

Désolé pour le hors sujet mais ;
Sérieusement, les Marseillais commencent vraiment à nous les briser avec leur petit jeu malsain. D’autant plus que l’agent ( vénal ?) de Romain, lorgne plus sur la belle commission qu’il empocherait qu’a autre chose...
Cela commence à exaspérer tout le monde.La rencontre demandée par Romain avec ses dirigeants, mettra un terme définitif à ce sketch.
C’est à espérer...
Quand à vous messieurs les marseillais, pour la énième fois, allez vous faire voir. J’espère qu’un club viendra foutre le bordel chez vous comme vous le faites chez nous...
Bande de nases !

breton du 8329 juin 2013 à 12h01

bien dit Syracuse ces marseillais commencent a nous faire c....

solos29 juin 2013 à 13h24

désolé aussi pour le hors sujet. Moi c’est l’arrivée de toulalan que je trouve on ne peut plus intéressante un contrat de 4 ans est proposé ! masi le salaire est trop bas ! bon sang sortez es deniers au stade rennais un joueur comme ça c’est une occasion unique ! on en a besoin à Rennes ce serait vraiment indiqué au supporter une réel envie de monter d’un cran ou en tout cas de se mettre au niveau de ce que va être la l1 avec l’arrivée de monaco !

rocheteau3529 juin 2013 à 14h51

Bonjour à tous
Laissez moi rire, Marseille avance bien sur le dossier Gervinho, et notre ami Allessandrini pense être meilleur que lui et Payet pour 1 place de titulaire, qu’il parte pour 10 millions + 1 banc de touche, ce gars il rêve il a encore rien prouvé 1 carrière c’est pas 6 mois !

La Rengaine29 juin 2013 à 16h39

Si Marseille avance sur Gervinho, c’est surement qu’ils ont (enfin) compris que Romain n’est pas à vendre ! On ne signe pas quatre ans pour jouer six mois, se blesser et puis vouloir partir au bout d’un an ! Il y a des choses que l’on doit respecter un minimum. Qu’il veuille jouer à l’OM est compréhensible mais je pense que ce garçon est intelligent et qu’il comprendra que c’est dans l’intérêt de tout le monde qu’il reste un an de plus. A lui de prouver qu’il peut être professionnel et avoir une progression linéaire car s’il se remet de sa blessure et continue à enchaîner les bonnes prestations, alors là il aura la légitimité de demander à partir ! Et ce sera surement une meilleure destaination que l’OM, je pense...

Bibi peau de chien29 juin 2013 à 18h01

Oui,la Rengaine,dans le feuilleton Aless,il y a un " hic « ou plutôt
un » SI « dans l’expression » S’il se remet de sa blessure " .
Tout est là dans cette interrogation ; c’est pourquoi il n’est pas certain que s’accrocher à tout prix à ce personnage va s’avérer une bonne opération . D’autant qu’il n’a pas la fibre Bretonne & qu’il a toujours le regard tourné vers le Sud !
Si l’OM y tient vraiment il doivent mettre le paquet ( 12 M. mini ) ; mais je doute de leur absolue volonté de l’acquérir , d’autant qu’ils se sont tournés vers d’autres solutions !
Ils voulaient faire un coup à bon marché & c’aurait pu fonctionner sans la résistance des dirigeants Rennais !
Donc d’une part qu’ils nous foutent la paix & d’autre part il faut qu’ Aless doit se conduire en vrai pro dans le cadre de son contrat , & donc qu’il joue le jeu à fond en comprenant que c’est également son intérêt pour la suite de sa carrière !

vincent29 juin 2013 à 20h40

La reprise c est pour lundi, on va pouvoir faire plus connaissance avec l entraineur et son adjoint , avec l arrivée de Buisine, ça va certainement bouger niveau transfert, c est bien ce changement, tous le monde repart un peu a zéro, ça va redonner une dynamique.

29 juin 2013 à 21h36

que bons souvenirs .j’ai fait mon service militaire dans les années 68 caserne Foch a Rennes en compagnie de Hervé Guermeur et de Raymond kéruzoré .
souvent le soir une partie de foot sur le terrain a coté de la caserne .une bonne
partie de plaisir .on parlait souvent d’un grand joueur a l’époque Takac également Rodighiero fabuleuse équipe de copains.
il arrivait parfois de raccompagner les équipes visiteuse a la gare de Rennes.
maintenant avec le foot business il n’est plus possible de revivre ses bons moments !dommage le temps passe et toujours supporter du Stade Rennais.
Rennes mérite une grande équipe.

29 juin 2013 à 21h39

je ne suis pas présenté pour le message précédent 50/50
bonne soirée.

kel30 juin 2013 à 08h56

Erding au besiktas !

poellek30 juin 2013 à 10h04

Nostalgie ! Je reviens à l’article plus haut. J’ai souvenir du début des années 70. Internes dans un lycée rennais (à l’opposé du stade) il nous fallait louer un car pour faire le déplacement jusqu’au stade les soirs de match ! Certaines fois, les accès devenaient impossibles en bus vu la circulation, on nous lachait alors à 2 km de la route de Lorient et on finissait le trajet au pas de course pour ne rien rater du match d’ouverture ... La défense de l’époque les « 4 C » : Cardiet, Cédolin, Chlosta, Cosnard !!!!
Effectivement, les joueurs étaient plus accessibles qu’aujourd’hui. J’ai été 2 ou 3 fois pris en stop par Alain COSNARD pour rentrer chez mes parents le samedi . On roulait en 404 Peugeot (le luxe de l’époque !!). Trop impressionné par notre sympathique et aimable chauffeur, je ne savais quoi dire (mon copain aussi d’ailleurs !) j’avais 16 ans !...
Alors G.C., tu m’as reconnu ? fais-moi signe !

Bibi peau de chien30 juin 2013 à 10h55

C’est rigolo Poellek : moi aussi j’ai toujours noté le coup des « 4 C » ; c’était une simple curiosité , mais çà prouve qu’on n’oublie rien !
Autre souvenir : puisqu’on parle de transport , il m’est arrivé un soir
à la demande d’un de mes vieux amis - ( aujourd’hui disparu ) , & qui fut un moment dirigeant mais surtout apporteur en soutien financier - sans plus de reconnaissance pour autant - , de reconduire l’immense Jean Prouff , à la gare de Rennes .
En fait il assistait au match dans les tribunes comme un simple supporter - sans plus d’égard à son encontre de la part du Stade - .
J’étais très impressionné : grand bonhomme , de ceux qui ont marqué leur époque , comme joueur & comme homme !
Souvenirs , souvenirs !

poellek30 juin 2013 à 12h16

Sans vouloir continuer dans la nostalgie, je voudrais rajouter qu’à cette époque, le football me semblait plus populaire, plus accessible financièrement, nos seuls médias , c’était l’Equipe, Ouest-France, radio et TV régionale ! Les infos ne circulaient pas si vite qu’avec internet.
Aujourd’hui, si un joueur se fait une entorse du petit doigt à l’autre bout de planète, le monde entier est au courant dans l’heure qui suit alors qu’on en a rien à f...! Cette profusion d’infos devient nuisible, chacun y va de son scoop bidon, on mélange tout en croyant faire émerger la vérité. S’il est dit que celui qui détient l’info a le pouvoir, il serait bon de vérifier ses sources afin d’éliminer 90% d’intox parasite !
Rennes est et restera je pense un grand club français de part son histoire , son glorieux passé. Aujourd’hui (années 2000-2013) je relève 2 faits marquants :
- La présence d’un mécène de haut calibre qui a permis de grimper un échelon et stabiliser le club dans le haut du tableau.
- La qualité de notre centre de formation devenu un vivier de jeunes talents
Sur ces 2 points , je pense que pas mal de clubs nous envient !
Bien sûr nous ne sommes pas assez souvent européens, on manque de trophées etc, etc...mais le club gagne petit à petit en notoriété, en assurance et un jour viendra ....!
Re-souvenirs : J’étais jeune (snif) et certains grands joueurs m’ont impressionné !!! entre-autres les : Rodighiéro, Kéruzoré, Takac, Poukou et bien sûr Jean PROUFF !
A ce propos quand se décidera-t-on à « baptiser » le stade ??? Perso je vote des deux mains pour « Stade Jean Prouff » !
Bon dimanche !

Bibi peau de chien30 juin 2013 à 15h30

Décidément en accord avec Poellek , entr’autres pour le nom du Stade, j’ai depuis longtemps rêver que soit adopté comme nom de baptême « Jean Prouff » , ç’aurait de la gueule ; mais il y a frilosité & manque d’audace je crains !
Pour en revenir aux rumeurs , çà continue & çà pollue : Toulalan - Monaco est aussi dessus , donc pour Rennes c’est mal parti - .
On a même évoqué Landreau - qui vient de re - signer à Bastia .
Enfin tout ces bruits font surtout vendre du papier , mais çà devient casser- pieds !

galettes saucisses30 juin 2013 à 15h30

oui poellek ,le stade etait plus populaire , mais ça c’etait avant ,aujourd’hui ,il y a pas de boulot , la vie avec le passage a l’euro, ( l’allemagne est en train de tuer nos agriculteurs et nos pécheurs etc.... bref ) est devenue plus chere, les populaires n’ont pas d’argent , et c’est l’horreur pour les jeunes et les anciens . G.S.

poellek30 juin 2013 à 15h58

Bibi , on doit avoir le même âge ...et des point de vue communs !
G.S. merci si t’es d’accord avec moi, à mon tour, j’adhère à tes écrits. Effectivement, autre époque, autres regards sur le foot ... est-ce mieux ? est-ce pire ? nul ne le saura . Perso, j’affirme que le Stade Rennais a sacrément marqué ma jeunesse et c’est pourquoi à ce jour je reste un inconditionnel de mon équipe fétiche ; contre vents et marées je soutiendrai toujours mon club favori ! Dites-moi donc, c’est pas beau l’amour ????

30 juin 2013 à 20h35

POELLEK : meme combat pour moi
RENNES a marqué a jamais ma jeunesse ( étudiant à RENNES il y a 30 ans )
FAN POUR TOUJOURS
petitpat

Bibi peau de chien1er juillet 2013 à 10h02

Oui cher Poellek , on est surement de la même génération ou presque ; perso , j’aimerais autant jouer encore en junior , mais le ballon roule comme le temps & on n’y peut rien , c’est la vie !
Pour ma part j’ai démarré avec l’époque Combot / La Grume & bien d’autres évidemment & c’est sans doute à ces moments que j’ai reçu la piqûre Rouge & Noire définitivement , avec celle du foot tout en ne négligeant pas d’autres sports .
Bref tout çà , ne me confère aucun sentiment de détenir la vérité absolue , simplement je suis heureux de participer à ce forum en compagnie de tous les rédacteurs quelles que soient leurs dates de naissance : un seul point commun l’attachement au Stade , le tout dans la courtoisie minimale .
Bonne semaine à tous en attendant la reprise & les dernières - meilleures - nouvelles !

marsupilami1er juillet 2013 à 10h25

Je dois être un tout petit peu plus jeune que Poelleck et Bibi au regard des commentaires. J’ai connu tout jeune la fin des 4 C et la finale de la coupe et j’ai surtout souvenir de matchs pour le maintien ou la montée avec les maillots logotés Banque Populaire !
J’ai beaucoup navigué et quitté Rennes mais je suis toujours resté supoporter. Je suis même allé voir, au gré de mes déplacements, des matchs Beauvais-Rennes ou Blois-Rennes en 2nde division, seul supporter rennais dans des tribunes clairsemées... C’était bien quand Rennes gagnait ! J’ai vu un 8-0 à Blois au début des années 80 ! Je ne sais pas si Rennes a marqué 8 buts depuis.

marsupilami1er juillet 2013 à 10h36

Erreur, j’ai vérifié : le 8-0 c’était bien contre Blois mais à domicile en 1978, avec des buts de Spreco et Pokou. J’ai vu un match à l’extérieur à Blois mais c’était une défaite, comme à Beauvais. La mémoire est fragile !

lahm381er juillet 2013 à 10h58

exact marsipulami...le dernier but de Pokou marque sur penalty alors qu il y avait 7 a 0....le gardien de Blois qui demande a Pokou de limite la casse....et ce bon Pokou de lui dire la ou il va mettre le ballon...le goal part de l autre cote....et Pokou de lui faire comprendre : je te l avais pourtant dit...souvenir de match devant a peine 3000 personnes.....comme contre Montmonrillon Niort Hazebrouk ou Dunkerque.....

1er juillet 2013 à 11h40

C’est vrai que Quentin rouger revient de son prêt a guingamp !
Quelqu’un aurait-il des détails sur sa saison passé la-bas ?
supporterSRFCforever

barrockaaa1er juillet 2013 à 13h44

quentin rouger n’a pas percer a guimgamp en ligue 2. je le vois alors postuler a une place dans les 26 joueurs de rennes cette année. et puis a son poste il y’en a un paquet a present

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