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2 novembre 2009 | à 18h51

Stade Rennais - Valenciennes : les échos d’après-match

Titulaire face à Valenciennes dimanche après-midi, Sylvain Marveaux est sorti au bout de 25 minutes de jeu, blessé à la cuisse. Il est finalement victime d'un décollement aponévrotique des adducteurs. Son indisponibilité est estimée à un peu moins d'un mois. Découvrez les autres échos d'après-match de la rencontre du week-end.

Stade Rennais - Valenciennes : les échos d'après-match

Marveaux blessé : Titulaire face à Valenciennes dimanche après-midi, le milieu de terrain est sorti au bout de 25 minutes de jeu, blessé à la cuisse, remplacé par Jirès Kembo Ekoko. Sylvain Marveaux est finalement victime d’un décollement aponévrotique des adducteurs, révèle le club sur son site Internet officiel. Son indisponibilité est estimée à un peu moins d’un mois. C’est un nouveau coup dur pour Frédéric Antonetti qui, en deux matchs, perd Moussa Sow, Jérôme Leroy puis Sylvain Marveaux pour de longues périodes.

Inamoto titulaire : Le Japonais a pris le poste de Jérôme Leroy dans l’entre-jeu rennais. Il n’a pas fait un match exceptionnel. Sa performance n’était, du moins, pas du goût de Frédéric Antonetti qui l’a fait sortir en début de seconde mi-temps pour faire entrer Bruno Cheyrou. Il s’agissait de la troisième titularisation en Ligue 1 pour Junichi Inamoto.

Le Stade Rennais et l’arbitrage : Les « Rouge et Noir » n’ont pas été vernis par l’arbitrage lors de ce match. En début de rencontre, tout d’abord, sur coup franc, Petter Hansson voit son but de la tête refusé pour une faute imaginaire. En fin de match, la situation inverse se produit pour les Rennais : seul côté droit, Pujol enroule une frappe qui touche le montant de la lucarne et qui rebondit sur la ligne de but de Douchez. Alors que le ballon n’avait pas totalement franchi la ligne, M. Vileo accorde le but. Enragé par ce but inexistant, le gardien rennais met du temps à retrouver son calme. Ces erreurs ne remettent cependant pas en cause la piètre performance des Rennais qui n’ont pas réagi à l’ouverture du score valenciennoise.

Beaucoup d’observateurs : Beaucoup de clubs étaient représentés dans les travées du stade de la Route de Lorient. La Fiorentina, L’Espanyol Barcelone, Everton, le FC Séville, Tottenham, Fulham, Sunderland, Saint-Étienne, Monaco, Le Mans, Caen, Lille et Nantes avaient dépêché un observateur sur place.

François Pinault présent : Le propriétaire du Stade Rennais FC était également présent aux côtés de Frédéric de Saint-Sernin dans les tribunes. Pas gâté par le spectacle offert par ses joueurs, l’homme d’affaires retraité a choisi la mauvaise journée.

21 675 spectateurs : Malgré les offres spéciales faîtes aux familles, les tribunes du stade de la Route de Lorient n’ont pas fait le plein ce dimanche. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce faible chiffre (en dessous des 22 911 spectateurs de moyenne depuis le début de la saison) : l’horaire de la rencontre qui n’arrange pas les footballeurs amateurs, le jour - férié -, et l’affiche, qui n’attire pas les foules.

Déroute à domicile : Il faut remonter à la saison 2005/2006 pour voir une défaite à domicile concédée sur un tel score. Depuis la réception de Nantes, le 7 août 2005 (2ème journée, défaite 0-3), le Stade Rennais n’avait pas concédé de défaite Route de Lorient avec plus de deux buts de différence.

Avertissements : Nicolas Douchez et Carlos Bocanegra ont écopé de leur premier avertissement de la saison face à Valenciennes. Rod Fanni en est à son deuxième. Il devra se tenir à carreau jusqu’à l’issue de la rencontre face à l’Olympique Lyonnais (29 novembre, 15ème journée) si il veut éviter la suspension. Asamoah Gyan reste sous la menace d’une suspension, jusqu’à l’issue du déplacement à Nancy, mi-décembre (17ème journée).
Jérôme Leroy sera libéré de ce fardeau lors de son retour à la compétition dans quelques semaines.

Réaction

Frédéric Antonetti : « C’est une grande désillusion. Plus qu’une désillusion, je le vis comme une humiliation. L’analyse est simple : nous n’avons pas su marquer les premiers. En première mi-temps, ça aurait dû être le cas. Petter Hansson marque et le but est refusé… Pourquoi ? Je me demande encore. De son côté, Valenciennes nous piège comme elle l’a fait avec d’autres. Cette équipe nous a contré et a eu 100% de réussite. Après le premier but, nous nous sommes complètement désunis. C’était dans un souci de bien faire mais finalement, notre équipe s’est coupée en deux… Cette claque doit nous servir de remise en question.
Jérôme Leroy est très important dans notre système de jeu. Je n’ai pas un deuxième joueur capable de faire ce qu’il fait. J’ai titularisé un joueur à la place de Jérôme. Ce dernier n’a pas été capable de trouver ses marques. Je ne lui jette pas la pierre. Cette défaite, il faut la retenir et l’analyser. J’espère que nous appliquerons les enseignements dès la semaine prochaine.
Si nous marquons en premier, cela change l’histoire de ce match… Maintenant, je pense que nous devons mieux gérer ce match dans son ensemble. Une bonne équipe aurait remporté cette rencontre 1-0 sur coup de pied arrêté. Bordeaux aurait fait tourner la balle en attendant un centre de Wendel coupé par un attaquant… Une bonne équipe sait faire cela.
Nous avons des ambitions, elles ne changent pas. Ce soir, nous sommes loin du compte. J’assume la défaite. J’assume toujours. En fin de saison, si les résultats sont positifs, j’assumerai. De même, si nos objectifs ne sont pas atteints. Cette claque va me permettre de dire des choses naturellement. Il y a des choses que je ressens depuis des mois et qui me dérange. Tout ce qui sera dit, restera entre nous. Je ne vous en dirai pas plus. »

Propos recueillis par lemensuelderennes.fr

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