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15 février 2017 | à 09h53

« Un malentendu dans l’esprit des supporters »

Interview. Après être passé par plusieurs villes européennes, le journaliste Benjamin Idrac s'est installé à Rennes en 2013. Dans la capitale bretonne, le Toulousain d'origine est en charge du suivi de l'actualité sportive du Stade rennais à Ouest-France. Il nous en dit plus sur son quotidien et ses impressions sur le club rouge et noir.

« Un malentendu dans l’esprit des supporters »

Stade Rennais Online : Avant toutes choses, pouvez-vous nous décrire votre parcours d’études ?

Benjamin Idrac : « J’ai obtenu un bac ES avant de m’orienter vers des études universitaires en histoire et géographie, où je suis allé jusqu’au Master 2. Après sa validation, je suis entré en école de journalisme à Marseille, avec deux ans d’études pour obtenir un nouveau Master 2, de journalisme cette fois. Au cours de mes études, j’ai connu des expériences à l’étranger : à Séville, Salamanque, Naples et Madrid. »

Qu’éprouve-t-on aujourd’hui à travailler pour le premier quotidien français, Ouest-France ?

« Un fort sentiment de responsabilité. La presse vit une période de mutation, incertaine et instable. La confiance des Français dans les médias est en baisse, mais le rapport reste intense, j’ai l’impression qu’ils adorent détester notre métier, pour ainsi dire. Travailler dans le quotidien français à plus forte diffusion implique dès lors une exigence quotidienne dans la qualité de l’information, la déontologie et l’éthique, notamment. »

Chaque saison, le Stade rennais suscite quelques espoirs, qui se transforment quasi systématiquement en désillusions sportives. Quels sont les ingrédients qui manquent au club pour qu’il ajoute une ligne à son palmarès ou décroche une qualification européenne ?

« Je suis assez sceptique sur le décalage existant entre l’attente des supporters et la réalité sportive du Stade rennais. Pour avoir beaucoup écouté et échanger continuellement avec des supporters, je comprends le sentiment d’amour déchu ressenti par la plupart d’entre eux. Entre 2005 et 2012, sur huit saisons, le Stade rennais a terminé sept fois dans le top 7, dont deux fois quatrième, la seconde au printemps 2007, quand il a laissé échapper une place en tour préliminaire de la Ligue des Champions dans le temps additionnel à Lille… L’équipe a donc souvent été placée, mais elle n’a jamais passé le cap. La fin de saison 2007 est un tournant, les deux finales de Coupe de France perdues contre Guingamp aussi. Un titre aurait permis d’entrer dans une autre dimension, jouer la Ligue des Champions également. Mais attention, la stabilité de la période citée ne reflète pas l’histoire globale d’un club étant toujours resté dans l’ombre des grands, ayant même connu des parenthèses en Division 2 dans un passé pas si éloigné. Depuis le rachat du club par Monsieur Pinault, il existe un malentendu dans l’esprit des supporters entre la puissance économique de l’actionnaire et le sens de sa présence dans le football. »

En quoi consiste votre travail au quotidien pour Ouest-France auprès du Stade rennais ?

« Je suis en charge du suivi de l’actualité sportive du club. Cela suppose d’assister aux entraînements, aux conférences de presse, d’analyser les matches au Roazhon Park, d’effectuer les déplacements à l’extérieur, de donner la parole aux acteurs, d’être l’interface entre eux et les lecteurs, en publiant un maximum d’informations. Il y a une structure cadrée du côté du club concernant la communication, des attentes ciblées de notre côté pour satisfaire nos lecteurs, et un flux d’informations permanent. À nous de trier et de trouver le juste équilibre. On ne peut pas tout écrire, on ne doit pas tout écrire. Mais on doit tout savoir, du moins se fixer l’objectif de tout savoir pour en savoir un maximum et ainsi mieux maîtriser l’équilibre à trouver, et se rapprocher de la vérité au plus près. »

Avec quels joueurs ou membres du staff tissez-vous des liens qui vont au-delà du cadre professionnel ?

« Rennes est une ville à taille humaine, où il n’est pas rare de croiser des acteurs de sa vie professionnelle. C’est vrai pour toutes les professions, dont la mienne. Par ailleurs, nous passons tellement de notre temps ensemble qu’inévitablement, des complicités se tissent. Puis il y a l’aspect “connaissances communes”, cercles d’amis se regroupant, d’autant qu’avec certains joueurs, nous avons le même âge. Cependant vous comprendrez qu’il serait malvenu, pour les intéressés d’abord, de dévoiler ce relationnel étroit. Les réseaux des uns et des autres, dans un milieu aussi complexe, n’ont pas vocation à être exposés. C’est une question de respect et d’éthique. »

Le web journalisme est en plein essor. Peut-il supplanter la presse traditionnelle ?

« C’est certainement le sens de l’histoire. J’entendais cette théorie il y a une dizaine d’années, avec des prévisions alarmistes pour la fin de la presse papier avant 2020. Je suis très attaché au journal papier, c’est un rapport physique, une présence presqu’humaine, un compagnon de mon quotidien depuis l’âge de 8 ans, où ma mère me ramenait L’Équipe tous les soirs en rentrant du travail, pour que je lise, puisque je ne voulais pas lire de livres. Mais je suis comme la presse, j’ai évolué au fil des années et aujourd’hui, je suis aussi assez fasciné par les possibilités offertes par le web journaliste. Ayant vécu dans plusieurs villes à l’étranger, j’apprécie de rester proche de leur actualité avec facilité. En réalité, la problématique est plus la qualité de journalisme que son support d’accueil. »

Vous êtes très connecté sur Twitter et apprécié des internautes. Qu’aimez-vous chez les supporters rennais ?

« Twitter permet d’entretenir un rapport plus direct avec nos lecteurs, les supporters du Stade rennais. Je n’utilisais pas ce réseau social avant d’être en poste pour le suivi du Stade rennais. Aujourd’hui, je mesure toute son utilité. À titre personnel, j’apprécie infiniment leur gentillesse et leur affection, avant toute chose. J’ai été intégré comme si j’étais Breton, immédiatement, ce que je n’aurais jamais pu imaginer à telle intensité. Ils ont tout de suite accepté ma spécificité, mon accent, n’ont jamais mis en doute ma légitimité à occuper ma fonction et vraiment, je ressens une affection sincère quand je croise une supportrice ou un supporter, affection réciproque. Une relation de respect mutuel s’est installée d’entrée entre eux et moi, j’en suis fier quelque part, mais c’est en premier lieu leur responsabilité. »

« Ensuite, j’aime chez eux leur passion sans conditions pour leur club, leur fidélité et leur esprit. Je m’explique : ils ont vécu des désillusions répétées, mais sont toujours là, vite prêt à s’enflammer, toujours un peu dans l’excès, d’un côté ou de l’autre, résignés ou euphoriques. Leur lien avec le club est “familial”, c’est très perceptible lors des entraînements délocalisés ici ou là en Bretagne. Puis vraiment, j’aime leur esprit, leur autodérision, leur humour. Ils sont sur plusieurs registres, savent être chauvins, passionnés, défendre leur équipe quand elle est indéfendable parfois, la critiquer comme personne à d’autres moments, en rire également. Et rire d’eux, donc. C’est assez singulier et tellement appréciable. »

« Enfin, j’aime leur pluralité. Vous pouvez croiser un grand-père comme un jeune collégien avec le même intérêt à vous parler du Stade rennais. En cela, d’ailleurs, il est important de relever le rôle de “Pleine Lucarne”, qui expose les journalistes intervenant régulièrement dans l’émission. C’est plus qu’une émission, c’est un relais entre les supporters et leur supporterisme du Stade rennais. Mes dédicaces à chaque “Pleine Lucarne” en sont le meilleur exemple. Je pourrais en faire cinq à chaque émission ! »

Retrouvez Benjamin Idrac sur Twitter : @bidrac15

Vos réactions (26 commentaires)Commenter
Noterio 15 février 2017 à 10h38

J’aime les commentaires de ce journaliste,juste,precis. Bravo.

PAT5915 février 2017 à 11h41

Benjamin s’il te plait ouvre la bouche quand tu causes, et que dire de ton chef à O.F alors lui c’est le must à quoi sert-il dans pleine lucarne ? il donne l’impression de se faire ch.......

Leis15 février 2017 à 11h49

« C’est avant tout leur responsabilité », ouais, c’est sûr, mais bon, il faut quand même un sacré bon gars pour « passer » si facilement et intégrer aussi vite le décor et l’environnement du SRFC. Côté journalistes de pleine lucarne aussi il y a des euphoriques et d’autres résignés...merci de faire partie des premiers. Merci d’être aussi ostensiblement « non-rennais » et si bien connaître et comprendre notre club. C’est cette sorte de reconnaissance qui vous fait apprécier des supporters rouges et noirs.

PELE Joseph15 février 2017 à 12h05

Bravo à Benjamin pour sa perspicacité, la justesse de ses propos, son sens de l’humour et sa gentillesse.

yves9315 février 2017 à 16h18

Sur l’évolution de la presse avec le web,je comprends très bien la position de Benjamin Idrac.
Désormais,ce n’est plus le journaliste qui va à l’information,mais l’information qui vient au journaliste.
Exemple « la rumeur des transferts »
encore heureux,que des journalistes comme vous venant d’une autre région que notre Bretagne restent à l’écoute des supporters Rennais !
c’est très noble de votre part.
Merci à toi Benjamin Idrac et « vive pleine lucarne »

Vallee Philippe15 février 2017 à 17h54

Benjamin IDRAC
Un journaliste lucide , plein d humour et qui ne pratique pas la langue de bois dont les analyses me conviennent par sa compétence et claire voyance

laurent15 février 2017 à 18h06

Entre son accent et la chemise de Vincent on est plus proche de la cour des clowns que de la cour des grands ;-), mais que c’est bon d’entendre des pros toujours dans la bonne humeur, et jamais dans le trop sérieux...
Merci

rougecoeur15 février 2017 à 18h26

Merci pour cet entretien très intéressant.
L’émission Pleine Lucarne, à laquelle participe avec humour et pertinence Benjamin Idrac, est pour moi un vrai régal avec en chef d’orchestre l’incomparable et si talentueux Vincent Simonneaux.
L’émission est un remède à la frustration que provoque (presque à chaque fois) le spectacle d’un stade rennais si souvent maladroit et décevant.

Poellek15 février 2017 à 18h41

Quelle belle idée du journalisme !
Je salue particulièrement la pertinence et l’objectivité de l’article : « Sanjin Prcic, au son du père ». Excellent reportage sur un joueur attachant et qui mérite le respect !

René BOSSER15 février 2017 à 19h42

Ce n’est pas souvent qu’un tel article suscite l’intérêt. Bravo pour l’analyse et sa transparence et merci.
Quant à « PLeine lucarne », certains intervenants sont plus supporters que journalistes.....!

babar3515 février 2017 à 20h22

Il est super ce journaliste !!! même si parfois je ne suis pas d’accord avec lui dans la notation des joueurs...

srfcallezlalalalalala15 février 2017 à 21h08

Superbe interview ! Merci vraiment sympa, ça change ! Et tout a fait d’accord sur le tournant en 2007, c’est ce que je me dis à chaque fois. Dire que j’étais derrière les buts.. Sacré Fauvergue !

François3515 février 2017 à 22h38

sympa, ouvert, pas polémique mais une bonne dose d’humour. Très bonnes interventions sur « pleine lucarne ». Merci Benjamin Idrac et les autres compères, y compris Pierre Lecomte que j’estime, parce qu’il me fait, par ses mots et comparaison revivre les idoles de mon enfance (Kéru, Aubour, Cédolin, Pokou etc..). Bons journalistes, qui connaissent (et c’est rare aujourd’hui) leur métier et en plus ne sont pas ennuyeux du tout !! Bravo

jjb16 février 2017 à 09h11

Très bonne analyse,
je voudrais bien sur que le stade soit plus fort mais je n’oublie pas non plus qu’à une époque pas si lointaine nous étions abonnés à l’ascenseur.
C’est certainement pour cette raison que je suis plus tolérant avec les résultats actuels

Lulu Berlu16 février 2017 à 10h05

Oui personnage très sympathique que ce Benjamin Idrac.Pas le moindre melon,contrairement à certains de ses collègues parisiens et une grande justesse de propos. Par exemple quand il parle lors de son interview du malentendu qui existe aux yeux des supporters entre la puissance financière de l’actionnaire et le sens de sa présence dans le football,en l’occurrence au Stade Rennais. Il a tout compris tellement il dit vrai !!
Cette « incompréhension » pourrait aussi s’appliquer à tous ses confrères cités précédemment et dont la lanterne a besoin d’être éclairée pour mieux comprendre notre club adoré !!!
Pour ce qui est de la liberté de ton il faut,par contre, plutôt aller voir du côté de Cedric Guillou qui analyse ou commente sans concession les matchs du Stade sur Radio France Armorique. Ou à Pleine Lucarne devant sa majesté René 1er en personne !!

Korrigan16 février 2017 à 10h32

Bravo Benjamin. Il lit probablement ces lignes. Quel plaisir de te voir et t’entendre dans Pleine Lucarne... un enfant « d’ailleurs » adopté par la communauté rennaise. Mais c’est tellement normal. bravo à toi.
une remarque : tu n’articules pas toujours assez bien, ou ne parle pas assez fort... du coup y’a pas mal de « vannes » qu’on entend pas bien dans PL.
Autre remarque sur Pleine Lucarne très bien le principe de parler des joueurs avant de montrer les notes...

yan16 février 2017 à 11h41

Benjamin tu es pas Breton mais tu penses comme .!! j’aime bien .
je regarde pleine lucarne il y a une bonne équipe on a pas forcément les mêmes idées, la dernière sur Cavaré moi je le trouve bon dommage il joue pas beaucoup c pour ça. Continu Benjamin change rien.

F.16 février 2017 à 13h24

L’essentiel n’est pas dit : Benjamin Idrac a vraiment une belle plume.
Son accent donnerait presque l’envie de tester la Galette-Cassoulet.

maurice16 février 2017 à 13h56

Benjamin Idrac est sans doute un bon professionnel, mais il le dit lui-même, le journalisme local fait partie du microcosme rennais et à ce titre, lui à l’instar de ses collègues, a des relations privilégiées avec certaines personnes liées au stade rennais et ces relations ne lui permettent sans doute pas d’être toujours objectif dans ses analyses.
Par contre, cette plongée dans l’univers du stade lui permet d’être au plus près de l’actualité et ainsi nous tenir informés des derniers évennements en cours, et c’est bien ce que la plupart d’entre nous demande.
Quant à l’émission Pleine Lucarne, même si les journalistes qui la composent sont parfois complaisants ou bien peuvent manier la langue de bois sur certains sujets sensibles, elle a le mérite d’exister, et c’est bien le seul endroit dédié exclusivement au Stade Rennais, dans lequel on en parle avec enthousiasme, générosité, émotion et même chauvinisme, mais entre-nous c’est bien ce qu’on recherche aussi tant on est frustré du manque de tribune pour notre club bien-aimé de la part de la presse nationale.

thabor3516 février 2017 à 19h51

J’ apprécie ce journaliste ...non rennais mais qui comprend le stade rennais.
Mais nous supporters depuis des lustres...il y a un mot que l’on ne digère plus du tout : c’est année de transition. On attend 2 chose depuis tellement longtemps c’est du Jeu et des résultats.

Pepette 17 février 2017 à 00h23

Donc ce décalage sans fin entre la puissance financière de François Pinault
et sa présence dans le foot « au Stade Rennais » , n’est qu’un malentendu .
François Pinault n’a acheté le Stade que sur un coût de coeur , il a réamorcé
la pompe à finance , fait en sorte que le Stade vive de ses propres moyens
et puis il est retourné à ses propres affaires .
Comme un papa aisé qui a remis son fils dans le droit chemin , le laisse vivre sa propre vie , en ayant plus ou moins un oeil sur son rejeton , qu’il aime bien , mais auquel il n’accordera jamais une confiance absolue .

A part quelques excités , qui veulent du pognon et en demande à Mr Pinault
à longueur d’année en le traitant milliardaire avare , aux oursins dans les poches etc.etc. qui veulent jouer la LDC ou tous les titres en France , tous les autres supporteurs sont en osmose avec l’actionnaire sur le niveau
du club en rapport avec son budget .

La je me pose la question pourquoi Ruello - Gourcuff - Pinault se font ils
insultés , à chaque sujet souvent d’après match qui passe sur le forum .

Tout ceci n’étant qu’un simple malentendu , pourquoi un pareil cirque depuis les coupes perdues.
Elles font partit du malentendu......c’est du passée , on passe au projet
Gourcuff depuis juin et on le soutient .

Sinon l’article de Benjamin , vos post et le mien respirent l’hypocrisie , notre gentil club aussi .

Louis G17 février 2017 à 06h43

Je trouve que c’est une bonne chose qu’un « non breton » parle et écrive sur notre Stade Rennais...Je lui conseillerais de bien connaitre l’histoire du Stade Rennais depuis ses débuts : il y a de bons livres bien documentés ...Je me permets aussi de lui dire d’apprendre à mieux connaitre la vie de l’actionnaire F. Pinault...Il a contribué pour beaucoup à faire ce qu’est notre Club de coeur aujourd’hui...A ce sujet je trouve un peu dur certains commentaires de mes « collègues » supporters par moment...

Xavier17 février 2017 à 09h05

Bonjour à tous,
je ne connais pas ce journaliste : mais s’il est réellement indépendant c’est formidable !

RITONINHO17 février 2017 à 10h00

Je trouve l’idée d’interviewer un suiveur du Stade Rennais très intéressante. Le regard, l’analyse, l’image qu’il peut avoir du club... tout ça apporte une vision riche, différente de celle des acteurs du club ou des supporters.
J’encourage l’équipe de SRO à renouveler l’expérience auprès des autres membres de PL par exemple mais pas seulement. Je pense à des personnalités telles que Fred Cavayé, Thomas Coville, Eric Besnard, Victor Robert, Armel Le Cléac’h. Tous supporters rennais déclarés et FIERS DE L’ETRE.

kévin3417 février 2017 à 20h17

Bravo pour l’idée d’interviewer un journaliste .
Il est sympathique , ne manque pas d’humour , en connait un rayon sur le foot……bref le portrait type du supporter du SRFC .
Allez Rennes

prouff18 février 2017 à 09h10

Voilà une bonne interview et je retiens deux points très intéressants dans ce qu’il dit :

- « on ne peut pas tout écrire, on ne doit pas tout écrire ». On doit se fixer l’objectif de tout savoir pour en savoir un maximum et ainsi mieux maitriser l’équilibre à trouver et se rapprocher de la vérité au plus près
- il a compris le message de François Régis que travailler chez Ouest France comporte une exigence en matière de déontologie et d’éthique. A méditer en ce moment ...

En ce qui concerne Pleine Lucarne qui me distrait chaque lundi, c’est plus une réunion de supporters journalistes piètres pronostiqueurs euphoriques, mais c’est rafraîchissant dans ce milieu du foot un peu glauque
Pour rester dans l’humour « Idracien »,concernant Benji, s’il se rase une fois par semaine, il devrait choisir le lundi matin. Il faudrait aussi sous-titrer ses propos car on ne comprend pas toujours et ce n’est pas une question d’accent. Mais c’est normal c’est un journaliste de la presse écrite

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