OM - Stade rennais / Beye : « Je m’attends à la meilleure version de l’Olympique de Marseille »
Publié le 17 mai 2025 à 08h01 parPour son retour au Vélodrome, Habib Beye ne s’attend pas à voir un OM en décompression pour le dernier match de la saison.
C’est un match sans enjeu, ou presque. Ce soir, Rennes condamné à la 10e, 11e ou 12e place, se déplace sur le terrain de Marseille, qui a déjà validé son objectif de qualification en Ligue des Champions, et doit défendre sa 2e place pour ne pas retomber à la 3e.
« Je ne crois pas qu’il y aura de décompression. La différence entre une 2e et une 3e place, c’est quand même très important pour un club comme l’Olympique de Marseille. Je m’attends à la meilleure version de l’Olympique de Marseille samedi », tranche Habib Beye en conférence de presse d’avant-match.
« Ils ont été performants. C’est une équipe qui marque beaucoup de buts, qui dans son stade peut avoir une intensité forte, une pression forte sur l’adversaire. On devra être prêts à ça. Ils méritent leur place et ils la défendront jusqu’au bout, et on sera un élément perturbateur sur 95 minutes je l’espère. »
De l’émotion froide
Il s’agira pour Rennes de retrouver Amine Gouiri, mais aussi pour Beye de prendre place pour la première fois sur le banc au Vélodrome, dans la peau de l’entraineur adverse. « Il y a une émotion particulière car c’est un club qui m’a marqué en tant que joueur mais je veux que les gens comprennent que ce n’est pas le retour d’Habib Beye au stade Vélodrome. C’est le Stade rennais qui va jouer l’Olympique de Marseille, et ça ça doit être notre objectif principal », évacue l’ancien joueur aux 174 matchs avec l’OM.
« Il faut être froid en émotion car ce qui nous intéresse c’est d’être très bon à Marseille. On aura un match difficile car l’enjeu pour eux est très important. Je croiserai des gens que je connais et que j’apprécie, je reviendrai dans un stade que je connais car j’y ai laissé deux dents sûrement encore enterrées quelque part. »
Une occasion de se remémorer des souvenirs aussi, comme « la demi-finale contre Newcastle (en 2004, ndlr), exceptionnelle de communion, et pour nous qui nous voyions aller chercher une finale de coupe d’Europe donc c’était un moment assez exceptionnel pour nous », se rappelle t-il. « On était à ce moment très très fort, et ce moment a marqué les gens qui aiment l’Olympique de Marseille. J’espère que cette fête là n’existera pas à la fin du match car nous avons un match à jouer et à gagner ».
Vos réactions (4 commentaires)
Le grand mou
17 mai à 10h41Mon équipe, mes joueurs , mes petits, seront désormais entraînés par mon seul et véritable adjoint spécialiste de la performance en haute intensité de la bêtise humaine, je le dis froidement, Condatefan.
phil 29510
17 mai à 11h26de toute façon c’est le dernier match d’une saison calamiteuse ,la deuxième de suite ,au moins finir sur une bonne note le reste n’a pas trop d’importance il n’y a plus qu’a souhaiter un renouveau de notre équipe,avec cette fois ci un mercato réussi, mais ça ont le saura a la fin des transferts ,il n’y a plus qu’a espérer. ,allez Rennes.
accro35
17 mai à 11h36Le titre de l’article démarré bien, puis patatras, c’est la meilleure version de l’OM dont il parle pas de la meilleure version de Rennes, un match comme celui contre Nice nous satisferai ça serait déjà bien.
CondateFan
17 mai à 11h48Déjà pas Plutarque qu’ il y a deux mille ans, un type, en Grèce, affirmait un truc du genre : « barba non facit philosophum ».
Ce mec, visionnaire, voyait probablement déjà poindre les poils faciaux grisonnants sur le visage du BeauParleur enseigant avec beaucoup de fausse modestie sa philosophie de jeu à deux balles et à trois derrière.
Ce n’est pas le retour du Christ, oups, pardon, le retour d’ Habib Beye au Vélodrome, ainsi parlait le Grand-Moi devant ses fidèles de la presse écrite.
Mais ne vous fiez pas aux apparences car, c’est bien connu, l’ Habib ne fait pas le moine, où comme le disait le barbu Hélène à Sesgarçons un poil hipster, la barbe ne fait pas le philosophe.
Et Moi-Je, vus les résultats pitoyables qu’ il a obtenu pour le moment, n’est certainement pas assez brillant pour jouer les faux modestes.
Nan mais quel boulard, en fait, ce Moi-Je, j’ te jure. Septième ou huitième du championnat tu serais si on prenait en compte la moyenne des points obtenus depuis ton arrivée ici, à Rennes, ô Grand-Moi-Je, et avec une équipe qui possède la cinquième masse salariale y’ a pas de quoi se la péter et vociferer ô BeauParleur.