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16 janvier 2007 | à 19h47

Deux mois après sa réfection, une pelouse en bien piteux état...

Deux mois après sa réfection, une pelouse en bien piteux état...

Fin novembre 2006, profitant d’une période de quinze jours sans match à domicile, le Stade Rennais Football Club avait pris la décision (par ailleurs sans consulter le propriétaire des lieux, la Ville de Rennes...) de changer totalement les 8 800 m² d’une pelouse qui compose l’aire de jeu du Parc des Sports de la Route de Lorient, et qui devenait incompatible avec la pratique du beau football, tant elle était usée.

Le club avait alors déboursé pas moins de 150 000 euros pour remplacer des dizaines de parcelles de gazon d’une hauteur de 3,5 centimètres.
Malheureusement, la météo a joué de vilains tours à Patrick Fretel (secrétaire général) et aux jardiniers du stade. En effet plusieurs dizaines de milimètres de pluie sont tombés plusieures journées durant la période fin novembre - début décembre, ce qui n’a pas facilité, et de loin, l’enracinement dans le sol, ce qu’explique Patrick Fretel dans les colonnes du Ouest-France de ce jour.

Des parties du terrains sont plus particulièrement touchées, notamment celles aux abords des tribunes Ouest-France et Vilaine. Pourquoi une pelouse dans un si mauvais état dans un stade à présent réputé comme l’un des plus beaux de L1 ?

Contrairement aux idées reçues, la Bretagne n’est pas une des régions les plus arrosées de France. Patrick Fretel rajoute même qu’« en Angleterre où il ne pleut pas moins que chez nous les pelouses sont de belle qualité ». En effet le problème vient plutôt de la position et de l’exposition de celle du stade de la Route de Lorient. En longeant la tribune Vilaine, la fameuse rivière traversant la ville est loin d’être un atout pour la qualité du gazon du fait de l’humidité qu’elle apporte. Pourtant, il y a dix ans, le Stade Rennais pouvait se vanter d’avoir une pelouse d’excellente qualité. Pourquoi un telle dégradation ? La raison en est simple ; entre temps la ville et le club ont refait entièrement les infrastructures du stade, et non pour en déplaire aux joueurs, dirigeants et supporters qui observent un réel confort par rapport aux infrastructures d’il y a dix ans. Mais en construisant un stade complètement fermé avec des tribunes totalement couvertes, les architectes avaient sans doute oublié un paramètre : l’aération et l’ensoleillement de la surface du terrain. Des conditions indispensables pour le développement d’un beau gazon. Les ventilateurs géants positionnés au bord du terrain en semaine n’y feront quasiment rien...

Les dirigeants du club et de la ville de Rennes devront trouver une solution à moyen terme afin de régler ce problème qui, non seulement, est néfaste à la pratique d’un bon football, mais met également en danger l’intégrité physique des joueurs...

Source : Ouest-France