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22 avril 2009 | à 01h51

Grenoble - Stade Rennais : les échos

Grenoble - Stade Rennais : les échos

Une fin de match houleuse :
La demi-finale ne se sera pas terminée de façon sereine, au Stade des Alpes. Le match dans son ensemble aura été marqué par quelques gestes limites, notamment côté grenoblois, témoin cet essuyage de crampons sur Danzé ou une gifle adressée à Thomert.
La colère envers le trio arbitral aura fini par gagner les tribunes, et l’un des juges de touche fut touché par un projectile lancé depuis les gradins. Bref, il est fort à parier que le club grenoblois doive subir dans les prochaines semaines quelques remontrances quant à ces incidents.

Mbia, retour en défense :
Dembélé poste pour poste, Bocanegra recentré... plusieurs hypothèses avaient été évoquées suite au carton rouge reçu par Lucien Aubey samedi et à la suspension qui en découlait. Finalement, c’est Stéphane Mbia qui a dû reculer d’un cran, retrouvant du même coup un poste qu’il n’avait pas occupé depuis longtemps.
Replacé en défense par Pierre Dréossi, Mbia n’avait que peu goûté ce repositionnement, et l’avait fait savoir. À son arrivée en décembre 2007, Guy Lacombe avait lui préféré aligner Mbia au milieu, et n’y avait jamais dérogé depuis. Le match de ce mardi soir est la première exception.

Leroy n’était pas numéro 7...
Scène cocasse en fin de match. Elderson Echiejile s’apprête à rentrer en jeu, et le numéro 7 est appelé pour sortir. Jérôme Leroy se dirige vers le banc de touche, oubliant qu’en Coupe de France, la numérotation des titulaires se fait de 1 à 11, contrairement aux autres compétitions nationales. L’erreur comprise par l’ancien parisien (qui portait ce soir le 10 plutôt que son n°7 habituel), c’est Romain Danzé qui pouvait rejoindre le banc de touche.

Une première depuis 1971 :
La statistique a été vue et revue ces derniers jours, mais elle montre si bien la patience dont ont dû faire preuve les supporters rennais. 1971 est la date de la dernière finale de coupe nationale pour le Stade Rennais, soit 38 longues années d’attente. En s’imposant à Grenoble, les « Rouge et Noir » ont gagné le droit de disputer la cinquième finale de Coupe de France de leur histoire (deux victoires, deux défaites jusqu’à présent). C’est dire si ces moments, si rares, sont précieux.

Comme les jeunes ?
On a coutume de dire que les anciens montrent la voie aux jeunes. Et si c’était l’inverse côté rennais ?
La saison dernière, les 18 ans du Stade Rennais s’étaient imposés au Stade de France en finale de la Coupe Gambardella. Au passage, les jeunes de Laurent Huard et Régis Le Bris avaient signé un vrai exploit, en encaissant aucun but lors des sept matches de leur parcours victorieux.
Coïncidence, c’est également invaincu que le Stade Rennais se présentera au Stade de France, n’ayant encaissé aucun but lors de leur cinq premières rencontres. Les pros seront donc bien inspirés de prendre exemple sur leurs cadets.

Sow et les coupes, une histoire d’amour...
La chose a régulièrement été soulignée dans nos colonnes cette saison, elle s’est encore vérifiée ce mardi : entre Moussa Sow et les matches de coupe existe une véritable histoire d’amour. Est-ce son côté « buteur décisif » qui sied si bien à ces matches si particuliers ? Toujours est-il que le « Sow-veur » y est souvent très inspiré.
Pour preuve, le but de ce mardi, le 13ème de sa carrière au Stade Rennais, est également le 7ème marqué lors d’un match de coupe. On se souviendra qu’il avait déjà marqué le but de la victoire lors de l’autre match à l’extérieur du Stade Rennais en Coupe de France cette saison (à Sochaux, 1-0).

N’Diaye en pleine lumière :
Remplaçant de Nicolas Douchez, Cheick N’Diaye ne s’attendait sans doute pas à se retrouver sous les yeux de la France entière pour ce qui n’était que son... deuxième match avec les pros au Stade Rennais. Patient, le gardien sénégalais a dû attendre trois ans et demi avant de se retrouver en pareille position. Ce qui était encore ce mardi matin sa première et unique apparition avec le Stade Rennais n’était qu’une piteuse élimination en 16èmes de finale de Coupe de la Ligue, à Montpellier (0-1).
Depuis, l’international sénégalais a fait du chemin, et a pu prendre une belle revanche. Nous y reviendrons.

Leroy et Hansson : pas de jaune contre Bordeaux
À l’instar de Petter Hansson, Jérôme Leroy est désormais sous la menace d’une suspension en cas de nouveau carton jaune.
Averti par M. Piccirillo, Leroy avait déjà été averti samedi à Monaco. En cas de carton jaune lors des huit prochaines rencontres (soit jusqu’à la fin de la saison), il écopera d’un match de suspension.
Comme Hansson, Leroy devra éviter d’être averti contre Bordeaux lors du prochain match. Si cela se produit, les deux joueurs seront suspendus pour la finale de la Coupe de France.