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8 août 2009 | à 13h02

Stade Rennais - Boulogne : les échos du jour

Stade Rennais - Boulogne : les échos du jour

Ce soir, le Stade Rennais reçoit l’US Boulogne pour le compte de la 1ère journée de Ligue 1 (21h00 - diffusion sur Foot+ et en multiplex sur Canal+). Retrouvez les derniers échos de la rencontre.

L’imbroglio Adefemi :
L’US Boulogne, qui a rejoint la Bretagne hier vendredi, l’a fait sans sa recrue nigérianne Olubayo Adefemi. Ce défenseur, formé dans le même club qu’Elderson Echiejile, évoluait l’an dernier dans un club autrichien de 1ère division. Ce dernier n’a toujours pas envoyé le certificat international de transfert nécessaire à l’enregistrement du joueur auprès de la LFP.
Le transfert avait pourtant été officialisé le 26 juin dernier, mais il semble que l’ancien club du joueur fasse quelques difficultés dans cette affaire.

Marveaux content de jouer plus haut :
Dans les colonnes de Ouest-France, Sylvain Marveaux se réjouit de la nouvelle mise en place tactique instaurée par Frédéric Antonetti. « Le coach me demande de jouer plus haut que l’an dernier, de prendre la profondeur, explique le Vannetais. Ce système est moins contraignant que l’an passé, même si j’ai des consignes défensives, surtout au niveau du pressing. Mais lorsque l’on récupère le ballon, je pars de moins loin ».

Les Boulonnais, des « morts de faim » :
Interrogé par France Football dans son édition de mardi dernier, Hubert Fournier (ancien entraîneur-adjoint de l’US Boulogne), décrivait ainsi la mentalité des joueurs boulonnais : « Je connais bien l’effectif, affirme t-il. Ce sont tous des morts de faim. Le club va jouer libéré et pourrait être la bonne surprise de la saison. Tout est possible. Quand je suis monté avec Guingamp en 2000, tout le monde nous renvoyait en L2, et on a finalement réussi à s’en sortir. Boulogne peut rééditer ce genre d’exploit. Il en a, en tout cas, le profil ».

Depuis 2004...
Le Stade Rennais n’a plus gagné sa première rencontre de L1 depuis cinq ans. C’était face au Paris Saint-Germain, Route de Lorient (2-1) grâce à deux buts de Sorlin et Frei. Depuis, les "Rouge et Noir" se sont successivement cassé les dents sur Lille (à deux reprises, 0-1 puis 1-2), Nancy (0-2), et enfin Marseille (4-4).
Pire, la victoire acquise face aux Parisiens avait également été précédée par cinq matches sans victoire dans de telles conditions. Ces dix dernières années, le bilan rennais est donc édifiant : 1 victoire, 4 nuls, 5 défaites.

Boulogne en avion :
En CFA il y a cinq ans, l’US Boulogne était encore habituée récemment aux longs voyages en train. Cette année, rapporte L’Équipe, l’effectif boulonnais aura à sa disposition un avion privé et effectuera les déplacements la veille du match. Seules exceptions : les déplacements face aux voisins nordistes (Lens, Lille et Valenciennes), ainsi que celui qui emmènera l’USBCO à Paris pour affronter le PSG.

Un volcan éteint, un Corse s’éveille :
En conférence de presse jeudi, Frédéric Antonetti a utilisé une métaphore "explosive" pour qualifier le Stade Rennais, rapporte Le Télégramme. « Depuis mon arrivée, on a fait ce qu’on m’a dit, affirme le technicien corse. Tout ce qui a été prévu et réfléchi a été réalisé. J’aime beaucoup ça ! Le club est un volcan éteint qui a envie de bouillir. J’ai envie de changer ça ». Et comme, question bouillonnement, Antonetti sait y faire...

Guyot respecte, Lachor dédramatise :
Avant la rencontre, l’entraîneur de l’USBCO Laurent Guyot analyse ainsi les forces du Stade Rennais et la réponse que son équipe va tenter de lui opposer : « Rennes est une équipe qui va jouer le haut de tableau. Ils possèdent de grosses individualités offensives avec Bangoura et Marveaux, notamment. À tout moment, Jérôme Leroy est capable de donner un ballon de but. Sans parler de Pagis. Il nous faudra être performant défensivement et apporter une réponse collective. Mais on ne ressent pas de pression particulière : on a droit à l’erreur et vouloir se l’interdire c’est déjà se mettre en difficulté » (AFP).
Quant à l’ancien lensois, Yoann Lachor, il explique dans les colonnes de L’Équipe la façon qu’a le groupe boulonnais d’aborder la saison qui vient. « Dans les discussions, nous dédramatisons la situation, avoue Lachor. Nous plaisantons sur les qualités des grands joueurs que nous allons rencontrer. Nous nous voulons faussement pessimistes. Mais cela ne doit pas cacher nos ambitions. À nous de prouver que nous ne sommes pas des joueurs de pacotille ».

Borne et Ramaré contents de revenir :
Interrogés par La Voix du Nord, les anciens rennais Johann Ramaré et Guillaume Borne abordent leur retour Route de Lorient de façon différente mais en tout cas de façon positive. « Je n’étais pas programmé pour être pro. Je dois beaucoup à Rennes. J’en suis là grâce à ce club », explique Ramaré qui avoue que, sans le Stade Rennais, il serait « peut-être aujourd’hui encore à la fac ».
Quant à Borne, il vient avec un sentiment de revanche teinté par la joie de retrouver des têtes connues. « J’ai envie de montrer ce que je sais faire, clame le défenseur. Mais c’est avant tout un plaisir de retrouver plein d’amis. Rennes, c’est l’un des clubs "top" de Ligue 1 », affirme t-il.

Perrinelle : « Le trac, c’est toujours bon » :
Héros des deux dernières fins de saisons boulonnaises (avec deux buts qui ont d’abord permis à l’USBCO de se maintenir en L2 avant l’année suivante de monter en L1), Damien Perrinelle positive avant ce premier rendez-vous dans l’élite. « On a un peu le trac mais c’est toujours bon avant un match car ça galvanise et bonifie l’attente, explique le défenseur. Débuter à l’extérieur va nous confronter immédiatement à la réalité. Ce match, c’est le grand Rennes contre la petite USBCO ».