Antonetti et les « forces obscures », acte II

Au cours d’un entretien accordé cette semaine au magazine France Football, Frédéric Antonetti est revenu sur ses déclarations du 2 décembre dernier. En conférence de presse, questionné sur Stéphane Dalmat, l’entraîneur rennais avait alors évoqué des « forces obscures », « pas en interne, mais dans le premier cercle du club », qui « mettent de l’huile sur le feu » au sujet de son milieu de terrain (voir précédemment).

Antonetti reconnaît « avoir été un peu loin » avec ses déclarations, mais justifie la défense de Dalmat. « Je le défends parce que j’estime une chose, explique t-il. L’an dernier, contre les gros, on perdait parce que notre milieu explosait ; là on ne perd pas contre l’OM, Lyon, Bordeaux, PSG, Lille parce qu’on est costaud au cœur du jeu et qu’il y a Dalmat. Dans les duels, au milieu, on a du répondant car on a de l’impact ». L’entraîneur du Stade rennais se félicite d’ailleurs de la portée prise alors par ses propos sur le joueur. « Je suis monté au créneau, mais pas pour rien, car depuis tout s’est arrangé ».

Et les fameuses « forces obscures » ? Si Antonetti ne livre pas le ou les noms des personnes incriminées, le magazine lui en dresse le portrait. Pour Patrick Dessault (NDLR : l’auteur de l’article), il s’agirait d’un « proche du président Pinault, toujours prêt à baver sur tout et tout le monde ». De quoi - peut-être - corroborer l’hypothèse voulant qu’il s’agisse d’un membre du conseil d’administration du club, évoquée quelques jours après la conférence de presse (cf. « Pleine Lucarne » du 6 décembre).