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18 février 2010 | à 10h59

Severino Lucas : « On m’a toujours parlé du montant de mon transfert »

Dans une interview au Mensuel de Rennes, Severino Lucas, l'un des plus gros flops en matière de transferts de l'histoire du Stade Rennais, revient sur son passage au sein du club breton. Le Brésilien, qui évolue désormais au Japon, met en avant un problème de « confiance ».

Severino Lucas : « On m’a toujours parlé du montant de mon transfert »

Recruté en 2000 pour 140 millions de francs (soit 21 millions d’euros, record de transfert à Rennes), Severino Lucas n’aura pas marqué l’histoire du club breton sur le plan sportif : le Brésilien n’inscrit que 4 buts en 28 matchs lors de sa première saison, puis 2 buts en 33 rencontres la seconde.

« Personne ne m’a fait confiance pour jouer mon football. Personne n’a fait d’effort pour s’adapter à mon jeu. J’étais un jeune homme seul dans un monde qu’il ne connaît pas. », raconte-t-il. « Mes agents m’ont vendu et ils m’ont laissé subir seul la pression. »

Finalement prêté à Cruzeiro puis aux Corinthians en 2002-2003, Lucas revient à Rennes où il dispute 11 matchs sous la houlette de László Bölöni. Il n’inscrit pas le moindre but. « Lorsque les gens me parlaient, ils n’évoquaient que ce transfert et jamais le football. Monsieur Pinault et l’entraîneur de l’époque, Paul Le Guen, ont été les seuls à m’accorder leur confiance. Je pense que si Paul Le Guen était resté en Bretagne, je me serais adapté à Rennes », explique l’attaquant brésilien.

Il signe alors fin 2003 au FC Tokyo, au Japon, pays dans lequel il évolue toujours, sous les couleurs du Gamba Osaka. Severino Lucas inscrit même pas moins de 48 buts en 120 matchs au pays du soleil levant, remporte le titre de champion d’Asie, et dispute une demi-finale de Coupe du monde des clubs face à Manchester United.

« Vous n’avez pas le droit de mal jouer dans un club lorsque vous avez été acheté à un prix si élevé. On m’a toujours parlé du montant de mon transfert. Je ne suis pourtant pas le seul joueur a avoir été bon dans un club et moyen dans un autre. », se défend Lucas, dont le nom continue toujours de faire parler sur les bords de la Vilaine.

Lire l’interview complète sur le site du Mensuel de Rennes

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