Inchangée à l'inter-saison, la défense du Stade Rennais continue d'assurer à l'effectif des bases solides. Devant, le large succès face à Montpellier a redonné de la confiance à une équipe irrégulière offensivement.
On les compterait presque sur les doigts d’une main. Après dix journées de championnat, seuls six joueurs ont connu la joie du buteur face au Stade Rennais. [1] Six buts encaissés, et déjà un statut de meilleure défense pour le Stade Rennais.
Comme d’autres attaquants de Ligue 1 avant lui, Victor Hugo Montaño s’est cassé les dents sur le béton rouge et noir. L’équipe montpelliéraine, pourtant meilleure attaque du championnat avant la rencontre (17 buts en 9 matches, à égalité avec Valenciennes), est restée muette. Une première cette saison.
La réception de Valenciennes, qui n’en finit pas d’impressionner offensivement (19 buts dont 13 sur les cinq derniers matches), apparaît déjà comme un nouveau bon test de la solidité rennaise. Meilleure attaque contre meilleure défense, acte II dimanche prochain. Avantage à la défense.
Irrégulier offensivement depuis le début de la saison, le Stade Rennais a mis un terme à une série de trois matches sans marquer par un succès clinquant. Après Boulogne (3-0) et Grenoble (0-4), au tour de Montpellier de tomber lourdement devant les offensives stadistes.
Plus efficace dans le dernier geste que génial dans le jeu, le collectif rennais a maîtrisé son sujet. Sûr de sa force, il lui reste à inscrire cette sérénité dans la durée. Pas impossible au regard des prestations de Sylvain Marveaux et Asamoah Gyan.
Au sortir d’une saison blanche, les deux joueurs se relancent. Influents, ils s’imposent comme incontournables devant. Des garanties offensives intéressantes pour Frédéric Antonetti, qui peut déjà s’appuyer sur une base défensive inchangée par rapport à la saison passée. Et toujours aussi efficace.
Notes[1] (Ben Saada avec Nice, Niang avec Marseille, Demont et Jemaa avec Lens, Wendel avec Bordeaux, et Pedretti avec Auxerre )
Ajouter un commentaire