Stade rennais - Lorient : comment le SRFC peut réagir ?
Tandis que la forme physique des Rennais a questionné, Bruno Genesio a plutôt pointé d’autres facteurs.
Non, le problème du Stade rennais n’est pas physique. Bousculés à Strasbourg comme face à Monaco, les Rouge et Noir n’ont selon Bruno Genesio pas failli dans le domaine physique. « Physiquement il n’y a pas de problèmes, on a analysé toutes les données, j’ai demandé à mon staff de toutes les sortir. Il n’y a aucune baisse de course en terme de volume ou d’intensité. Ce n’est pas un problème physique. » répète le coach, qui analyse ensuite. « On se fragilise par des pertes de balle idiotes qui conduisent à des occasions pour l’adversaire qui nous fragilisent et nous font rentrer dans une période où on a plus de doute et où l’adversaire pousse. On peut concéder des occasions mais ça ne doit pas nous empêcher d’être en place. »
Là est tout le problème, alors qu’il semble sur un temps fort, le SRFC a par deux fois à Reims et Strasbourg été malmené par un adversaire qu’il semblait dominer. « On s’est mis en difficulté par une fébrilité qui n’avait pas lieu d’être. Notre confiance s’est un peu étiolée après notre but. On sent qu’on a le contrôle du ballon, qu’eux sont fébriles et puis sur une action tout s’est inversé. On doit progresser là-dessus. » concède Genesio.
« Depuis le début de match, même à Reims, j’ai senti que c’était dur, les équipes nous attendent, vont être plus vicieux, malins. Si on marque nos occasions, ce n’est pas le même match, ce sont des faits de jeu. Quand Dogan la sort devant Ajorque, ils ont pris confiance et c’est là qu’on a perdu le match. » analyse pour sa part Nayef Aguerd. Mais alors, que faire pour ne plus vaciller ?
En bloc
Tout d’abord, agir en bloc. « C’est collectivement, ce n’est pas que les défenseurs. Quand on fait des cleen-sheet, je suis le premier à dire que ce ne sont pas que les défenseurs mais toute l’équipe. Quand on prend des buts et qu’on est moins bien derrière, c’est toute l’équipe. » explique Aguerd, tandis que Genesio appelle davantage à un certain « pragmatisme » et à une « solidité défensive » retrouvée. « C’est collectif, ça part de devant, de l’intensité avec laquelle on déclenche le pressing, de l’agressivité qu’on met dans les duels. Il faut monter le curseur. La pression on en a besoin, c’est ce qui nous fait avancer, celle des résultats, la concurrence. Il faut retrouver certains fondamentaux, notamment quand on perd le ballon. »
Le Stade rennais doit également probablement être plus efficace, quitte à délaisser par moment ce qui fait son identité de jeu. « On doit arriver à faire la différence entre garder une philosophie de jeu, car c’est c’est notre ADN et que c’est comme ça qu’on peut avoir des résultats, et qu’il faut conserver ça. Mais aussi être parfois capable de dégager un ballon. » avoue le coach du SRFC. Lorient puis Saint-Etienne, en bas de tableau, apparaissent comme deux adversaires à la portée de Rennes, en quête de confiance.
HORS SUJET (je vous l’accorde mais un énième coup de gueule, ce soir)
Il y a quelques années, j’ai été le « premier » à évoquer le terme de supportérisme en faisant référence notamment à M. JC Trotel, professeur aux UFR sociologie et STAPS à Rennes, thérocien et praticien du foot.
On (Anonyme35 - notamment) m’avait riz au nez.
J’ai 53 ans et L’as nancy lorraine de la bande à platoche m’a fait révé. Je me souviens les avoir vu, à lfred Aubert en coupe de france (j’étais gelé ce soir là) et ce soir, je vois un club mourir mais pire ! je vois des « supporters » insupportables. C’est intolérable.
J’accuse :
- l’état : pour non implication de ce fait sociétale.
- la fédé : pour mutisme !
- les clubs qui connaissent ses supporters et ne font rien.
- les diffuseurs qui peuvent à tout moment monter un « drôle » de spectacle.
Je ne rentre plus dans un stade de foot professionnel.
la violence, elle existe sur ses réseaux socio, tout comme dans les tribunes, la rue, des parkings !
Il est grand temps d’agir !
Dsl pour les fautes, je ne me relirai pas. Ce foot me fait mal.
Pour ceux qui veulent « connaître et apprendre ».
http://www.miroirdufootball.com/Livres/Trotel.htm
Mais avec la crainte de prendre des buts, toutes les lignes de l’équipe se sont espacées et le pressing haut est devenu très compliqué.
Ça me fait doucement rigoler le « déni » sur la faiblesse ( actuelle ) de notre ligne de défense , bah oui Omari est mou du genoux depuis quelques semaines , Badé aux abonnés absents ....Dès le mois de décembre ,on était nombreux à s’inquiéter des risques à venir mais c’était balayé d’un revers de main remémorez vous les commentaires du Staff , du coach ....Là on est en plein dedans : un Lovro pas folichon , un Laborde muet , il est IMPÉRATIF de gagner les 2 prochains matchs quant aux autres rencontres : brûlons un cierge ou croisons les doigts pour que Martin Terrier ou Tait sur actions personnelles nous donnent le bonheur de terminer 3ieme de L1
Génésio est bien conscient du problème et souligne que lorsque Rennes attaque, il n’y a pas de souci mais qu’à la perte du ballon, il n’y a plus cette récupération instantanée du ballon qui faisait la force de l’équipe et permettait ce pressing incessant en défendant tout en avançant.
Ce n’est peut-être pas physique mais le doute s’est installé et ce pressing COLLECTIF n’existe plus, ce qui permet à l’adversaire de ressortir le ballon dans les espaces et dans ce cas nous sommes vraiment en difficulté.
La tactique originelle requiert beaucoup d’énergie et le moindre relâchement est préjudiciable. Il va falloir une prise de conscience collective pour retrouver ce sens commun du pressing sans lequel nous serons en difficulté car le jeu pratiqué implique cette notion.
J’ai très bon espoir car les deux confrontations à domicile face à des adversaires à notre portée vont permettre de remettre l’équipe sur les bons rails.
Contre Lorient 3 pts, contre Sainté 3 pts….sinon c’est même pas la peine de monter dans le bus pour l’Europe !