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20 avril 2009 | à 10h52

Grenoble - Stade Rennais : l’avant-match

Grenoble - Stade Rennais : l'avant-match

Le match

Programmation :
Rencontre : Grenoble Foot 38 - Stade Rennais
Compétition : Coupe de France, demi-finale
Lieu : Stade des Alpes, Grenoble
Horaire : 20h45
Diffusion : France 2

Affluence :
Match exceptionnel oblige, le Stade des Alpes devrait être quasiment plein ce mardi. À l’heure actuelle, quelques centaines de places, parmi les plus chères, seraient encore en vente. L’affluence devrait donc être proches des 20.000 entrées. À noter que depuis le début de saison, l’enceinte iséroise a toujours connu des affluences supérieures à 15.000 spectateurs.

Arbitrage :
L’arbitre de la rencontre sera M. Hervé Piccirillo, de la Ligue de Paris Île-de-France. Il a arbitré le Stade Rennais à deux reprises cette saison, pour deux matches nuls obtenus à l’extérieur, d’abord à Nancy (0-0), puis au Mans (2-2). Côté grenoblois, on a également retrouvé M. Piccirillo à deux reprises, pour une défaite à Lyon (0-2) et un match nul à Lorient (1-1).
Hasard ou coïncidence ? M. Piccirillo était l’arbitre de la dernière demi-finale de Coupe de France jouée par le Stade Rennais. C’était à Marseille pour une défaite 0-3, en 2005-2006.

La rencontre de championnat :
Ce sera la deuxième fois cette saison que le Stade Rennais rend visite au GF38. Le 17 août dernier, les "Rouge et Noir" concèdent leur première - et longtemps seule - défaite de la saison en championnat, sur le plus petit des scores (1-0). Une frappe aussi lointaine que précise d’Akrour en première mi-temps aura suffit aux Grenoblois. Douchez aura également stoppé un penalty dix minutes avant de s’incliner. Cinq mois plus tard, le Stade Rennais prendra sa revanche Route de Lorient, sur le même score, grâce à un but de Sow.
La feuille de match : « Des Rennais impuissants »

Côté Rennes

Quelle équipe ?
Nul doute que Guy Lacombe alignera mardi sa plus forte équipe, la coupe étant devenu l’objectif numéro 1 de cette fin de saison. Après la rencontre de samedi, l’entraîneur rennais a semblé se satisfaire de la performance de ses joueurs, malgré le lourd score final (1-3). La ligne d’attaque pourrait donc être reconduite encore ce mardi, à moins que Jirès Kembo Ekoko, enfin remis de sa cheville douloureuse, ne vienne s’y immiscer. Peu probable au vu du statut de l’international espoirs à Rennes, et de son retour de blessure. Kembo Ekoko aura donc sans doute un rôle de joker.
En défense, la suspension de Lucien Aubey pose question (voir par ailleurs). Aux solutions Dembélé et Bocanegra pourrait s’y ajouter celle de Stéphane Mbia, qui a déjà tenu ce rôle de défenseur central sous l’ère Dréossi.

Se remettre en "configuration Coupe de France" :
Depuis son entrée en lice dans la compétition début janvier, le Stade Rennais a semblé imperturbable. Des matches sérieux, aucun but encaissé en l’espace de quatre rencontres, trois clubs de Ligue 1 éliminés, difficile de relever une seule ombre au tableau. Bref, dès le début, le groupe de Guy Lacombe a semblé particulièrement concerné par cet objectif. Une bonne attitude à ne pas perdre lors de ce déplacement à Grenoble.

Savoir encaisser Monaco :
Dans son approche de la demi-finale, le Stade Rennais ne s’est pas mis dans les meilleures dispositions avec sa défaite en Principauté. Au-delà de la défaite, la manière et le scénario n’ont pas été des plus rassurants. Entre la frustration concernant les décisions de M. Poulat, l’inefficacité récurrente de la ligne d’attaque et la perte sur suspension de Lucien Aubey, beaucoup de facteurs se sont rajoutés aux coups durs qu’ont constitué les pertes de Briand et Mangane, et à un climat actuel tendu, notamment autour de Guy Lacombe et de son avenir. Bref, il s’agira au Stade des Alpes de faire abstraction de toutes ces contrariétés pour enfin s’ouvrir le chemin du Stade de France...

Enfin une finale ?
... car il se fait désirer, cet accès à l’enceinte dyonisienne. Le Stade Rennais est l’un des rares clubs de l’élite à ne pas y avoir évolué. Cela fait bientôt près de 40 ans que les "Rouge et Noir" ne sont pas parvenus en finale d’une coupe nationale, et un nouvel échec serait évidemment très difficile à digérer. Bref, la rencontre de mardi sera d’une importance cruciale.

À suivre sur écran géant :
La rencontre étant programmée en semaine et bien loin de la Bretagne, la Ville de Rennes a choisi de mettre en place un écran géant Place du Parlement afin de permettre aux supporters rennais de se regrouper pour suivre le match de leur équipe. Rendez-vous donc, pour ceux qui le souhaitent, mardi soir dans le centre-ville de Rennes.

Côté Grenoble

Akrour et Jemmali blessés :
Le dernier match de Grenoble contre Toulouse a laissé quelques traces. Sorti en début de match, l’attaquant Nassim Akrour se plaint de sa cuisse gauche, et le défenseur David Jemmali du genou. Les deux joueurs ont bénéficié de soins ce dimanche, et sont incertains pour la rencontre. En revanche, l’entraîneur grenoblois Mehmed Baždarević pourra récupérer Laurent Batlles de retour de suspension, et normalement le jeune Sofiane Feghouli, revenu de blessure la semaine dernière mais laissé au repos ce week-end.

Une perspective historique :
Dans toute son histoire, le GF38 n’a jamais accédé à une demi-finale de coupe nationale. Autant dire que la perspective de jouer une finale de Coupe de France est historique pour le club isérois. Côté joueurs, la motivation est également là, mais pas seulement dans l’optique d’écrire une nouvelle page du club grenoblois. « Nous sommes plusieurs à arriver en fin de carrière. Ça serait beau d’offrir cette finale à des joueurs comme Maxence Flachez, Grégory Wimbée, Walid Regragui ou encore moi-même », clame Laurent Batlles dans les colonnes du Dauphiné Libéré, ce lundi. Côté financier, le quotidien rhônalpin révèle également que la prime d’accession à la finale pour les joueurs isérois sera de 15.000 € par joueur, contre 1.400 € pour une victoire en championnat. De quoi motiver un peu plus les troupes.

Un parcours pas si tranquille...
Alors que le Stade Rennais a successivement dû éliminer trois clubs de l’élite avant d’affronter le petit poucet Rodez, le GF38 a lui connu un parcours composé d’adversaire souvent nettement moins prestigieux. Les Isérois ont d’abord difficilement éliminé Raon-L’Étape (CFA, 0-0 a.p., 4-3 t.a.b.), avant de sortir les Nordistes de Grande-Synthe (DH, 3-1). En huitièmes, ce fut au tour de Dijon (L2) de poser problème à Grenoble (1-1 a.p., 4-2 t.a.b.), avant que ces derniers ne puissent enfin avoir le droit de jouer un match à domicile, en quart de finale. À ce jeu-là, c’est l’AS Monaco qui passait à la trappe au Stade des Alpes (2-0).

La menace Moreira :
Comme à chaque fois que le Stade Rennais joue Grenoble cette saison se dresse la menace d’un mauvais coup que jouerait Daniel Moreira a ses anciens coéquipiers. L’attaquant n’est que prêté à Grenoble, et appartient toujours au Stade Rennais, mais il a multiplié depuis le début de saison les déclarations tapageuses et vengeresses envers son ancien club. On n’ose imaginer que l’attaquant au zéro but marqué sous les couleurs rouges et noires puisse se montrer décisif ce mardi. Ce serait un joli coup de pub pour l’ancien international, mais assurément un très mauvais coup pour le Stade Rennais.

Ils ont dit...

Mehmed Baždarević (entraîneur du GF38) :
« On va essayer d’écrire une petite page de l’histoire du club et lui permettre aussi de bénéficier d’une reconnaissance, d’une estime plus marquée » (Le Dauphiné Libéré).

Daniel Moreira (attaquant du GF38) :
« Le groupe ne pensait peut-être pas aller aussi loin dans cette compétition mais maintenant, tout le monde voudra gagner sa place pour participer à ce match. On est dans une période où on veut se montrer et là, il y a une place pour la finale en jeu… » (Grenews.com)