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24 octobre 2010 | à 21h06

Sélections : le Cameroun met les bouchées doubles pour attirer Kana-Biyik

Sélections : le Cameroun met les bouchées doubles pour attirer Kana-Biyik

À la suite d’une réunion organisée par le ministre des sports camerounais, deux personnes ont été "missionnées" pour convaincre Jean-Armel Kana-Biyik de rejoindre la sélection des "Lions Indomptables". C’est ce qu’indique le site internet camerounais camfoot.com dans un article daté de la semaine dernière.

Pour rappel, convoqué en équipe de France espoirs au début du mois, le défenseur bénéficiant de la double nationalité ne s’était pas présenté avec la sélection. « Il nous a fait savoir qu’il avait besoin de temps pour choisir et prendre sa décision », expliquait alors un membre de la FFF, tandis que le sélectionneur français Érick Mombaerts prenait cela comme un affront (voir par ailleurs). Kana-Biyik, qui pensait son aventure avec les Bleuets finie après l’élimination des espoirs de la course à l’Euro, se retrouvait entre la possibilité de continuer avec les Bleuets et de conserver la perspective de rejoindre à long terme l’équipe de France, et celle de représenter le Cameroun à plus court terme.

De leur côté, les autorités camerounaises ont considéré ceci comme "une ouverture" et « ont donc décidé de faire le pas », explique camfoot.com. L’ancien joueur du Stade rennais François Omam-Biyik, entraîneur national adjoint et oncle du joueur, ainsi que Francis Mveng Ela, vice président de la fédération camrounaise, ont donc été "missionnés" par le ministre pour "rassurer" l’ancien havrais, et le convaincre de rejoindre la sélection camerounaise.

Le site internet camerounais explique que si le père du joueur, André Kana-Biyik, frère de François Omam-Biyik et par ailleurs ancien joueur de la sélection nationale, serait "ravi" de le voir rejoindre la sélection camerounaise, sa maman, "qui un temps fut quelque peu réticente à cause de l’ambiance délétère qui régnait dans la tanière (ndlr : la sélection), ne s’y objecterait plus".

Les autorités et la presse camerounaises semblent donc confiants à l’idée de voir Jean-Armel Kana-Biyik "regagner la tanière" d’ici quelques temps.