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20 janvier 2011 | à 00h09

Vu de Vaulx-en-Velin : « le match d’une vie »

Vu de Vaulx-en-Velin : « le match d'une vie »

Dimanche après-midi, les joueurs de Vaulx-en-Velin affronteront le Stade rennais le couteau entre les dents, avec la farouche envie de montrer que ce club, le plus modeste encore en course à ce stade de la compétition, peut bousculer une formation de Ligue 1.

Après l’élimination de Jura Sud, pourtant deux divisions au-dessus, les joueurs vaudais devront enchaîner un deuxième exploit en une semaine. « L’engouement n’aura pas le temps de retomber, cela va certainement nous aider et nous porter, juge Mustapha Hassaïne, entraîneur de Vaulx-en-Velin, sur le site internet de la FFF. Ce match face aux Rennais, c’est celui d’une vie pour des joueurs amateurs ! »
Pour autant, les joueurs de l’agglomération lyonnaise ne bénéficieront pas d’une préparation particulière. « Pas question de changer les habitudes, continue Hassaïne. Nous sommes restés fidèles à nos trois entraînements hebdomadaires. [...] L’effectif doit garder la tête froide, ne pas s’enflammer pour arriver dans les meilleurs conditions le jour J. En face, on rencontre une des équipes en forme en L1, avec un impact physique impressionnant et des joueurs de premier plan. On se doit de montrer un beau visage ».

En jeu dimanche, il s’agira pour les Vaudais de faire valoir leurs qualités, et de tout donner pour ne rien avoir à regretter. « Notre but est avant tout de produire du jeu, de faire plaisir aux spectateurs tout en se montrant efficaces, explique l’entraîneur. On aime avoir la possession et cela passe par une grande maîtrise technique. Évidemment, face aux Rennais, il sera difficile d’avoir le ballon mais je ne veux pas voir mes joueurs passer 90 minutes à défendre et être arc-boutés sur leur but. C’est justement l’occasion rêvée pour eux de démontrer leur potentiel. L’écart entre les deux équipes est immense. Même si la rencontre s’annonce comme la plus difficile de notre vie, on veut faire honneur au football amateur. Si on doit quitter cette épreuve, faisons-le la tête haute ».