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18 novembre 2021 | à 12h29

César Arghirudis explique son rôle d’analyste vidéo du Stade rennais

César Arghirudis explique son rôle d’analyste vidéo du Stade rennais

Dans un entretien accordé à France Bleu Armorique, César Arghirudis, arrivé cet été en remplacement de Rudi Cuni, détaille sa fonction.

« Le quotidien, c’est l’analyse du jeu. Je pense qu’avec mes collègues, dans les autres clubs, on n’aime plus trop le terme "d’analyste vidéo". Pour nous, la vidéo, c’est l’outil. La vidéo, c’est un outil, mais notre vrai métier, c’est l’analyse du jeu, que ce soit l’adversaire ou que ça soit notre propre équipe. Le quotidien, c’est l’analyse des adversaires sur le plan du jeu, la stratégie, les coups de pied arrêtés et ensuite l’amélioration de notre propre équipe. » précise celui qui travaille au sein d’une équipe de 3 personnes, avec Nathan Vialettes et Thomas Bellec.

Mais alors quels outils utilise la cellule d’analyse du SRFC ? « Cet été, on a acheté un drone pour pouvoir capter les images d’entraînement, utile également pour pour les stages de pré-saison. Idem au niveau du stade : on a des caméras automatiques qui suivent l’ensemble des joueurs sur le terrain. De plus en plus de clubs sont outillés de cette manière là. » explique Arghirudis à FBA. « On a des logiciels qui permettent de séquencer, coder tous les matchs, que ce soit en semaine ou que ce soit en "live" pendant les rencontres. Et puis après, on a tous ces outils de data donc, où on fait appel à des sociétés extérieures qui nous permettent d’avoir accès à des données. La force, et l’avantage aussi du club, c’est d’être bien staffé. Ce qui nous permet de faire nos propres analyses, nos propres statistiques, de ne pas être que sur l’utilisation. On fait à notre sauce et ça convient bien à tout le monde. »

La tâche principale pour Arghirudis et son équipe, reste l’analyse du prochain adversaire, à travers « l’analyse de tous les derniers matchs de notre adversaire, l’analyse des buts marqués et encaissés, les coups de pied arrêtés, les stratégies de jeu… », un travail débuté entre « une à deux semaines d’avance » sur l’analyse de l’adversaire. Tout ce travail contribue selon lui à ce que Rennes fasse « partie du top 5 ou 6 français en termes de staff. On peut se comparer à des clubs comme Lille, comme Lyon, Montpellier, Paris ou Marseille également. »