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6 janvier 2021 | à 22h05

Nicolas Holveck : « Julien Stéphan est l’homme de la situation actuelle et future »

Nicolas Holveck : « Julien Stéphan est l'homme de la situation actuelle et future »

Nicolas Holveck a accordé un long entretien à France Bleu Armorique. Le président du Stade rennais est notamment revenu sur les pertes liées au Covid-19 et au défaut de paiement de Mediapro, sur le projet d’extension du centre d’entraînement, ou encore sur sa relation avec la famille Pinault. Le dirigeant du club breton a également assuré discuter d’une prolongation avec Julien Stéphan, dont le contrat avec Rennes se termine en 2022.

« Julien est l’homme de la situation actuelle et future au Stade rennais. J’espère qu’avec Florian, on aura le plaisir de travailler encore très longtemps avec lui [...]. Je discute avec Julien de ces éléments là. J’espère que l’on aboutira prochainement. Il avait beaucoup de matchs à gérer, donc les discussions n’étaient pas faciles car il était pris par son quotidien, mais on échange très souvent tous les trois avec Florian. »

« Je pense que Julien sait aussi ce qu’il a à Rennes. C’est un luxe pour un entraîneur. C’est un luxe pour nous aussi dans l’organisation que je souhaite donner au club. Je pense qu’au fond de lui-même, il a cette envie de poursuivre avec nous. »

Malgré la mauvaise période traversée par le Stade rennais avant la série de quatre victoires en décembre, Nicolas Holveck a maintenu toute sa confiance à son entraîneur. « Même au plus dur de la période que l’on a vécue en novembre, je suis resté vraiment confiant, car le travail paie toujours. Dans le football encore plus. Je vois la masse de travail abattue par Julien et tout son staff, par Florian. »

« Quand vous venez dans les clubs professionnels l’après-midi après 15h, il n’y a souvent pas grand monde dans les vestiaires. Si vous venez au Stade rennais, jusqu’à 20h, il y a l’entraîneur, ses adjoints, les préparateurs physiques, le service médical qui est là à disposition des joueurs. Il y a des séances individuelles l’après-midi pour les jeunes, pour ceux qui reviennent de blessure, des séances de soin, des séances de vidéo. Ils préparent le match suivant, ils travaillent sur l’adversaire. Tout cela, sincèrement, travailler autant, et autant dans le détail, je ne l’ai jamais vu. Pourtant, je pense avoir vécu avec un certain nombre de staffs et dans des clubs aussi de très haut niveau. Je suis toujours resté confiant, car il n’est pas possible qu’une telle masse de travail et une telle qualité de travail aussi ne paient pas. J’ai toujours été convaincu que la roue tournerait et que l’on retrouverait ces résultats. »