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14 janvier 2022 | à 18h46

Stade rennais - Bordeaux / Assignon : « Je vis mon rêve »

Stade rennais - Bordeaux / Assignon : « Je vis mon rêve »

Pour la première fois ce vendredi, Lorenz Assignon est passé en conférence de presse, en préparation de la réception de Bordeaux.

Ses débuts : Je vis ça plutôt bien, c’est grave cool. J’apprends tous les jours auprès du coach, des coéquipiers, je vis mon rêve éveillé. Si je m’y attendais ? Pas forcément, mais on prend les choses comme elles viennent. J’étais préparé.

Hamari Traoré : C’est pour moi comme un grand frère, pour tout le groupe. Il nous encadre tous très bien, nous donne des conseils, plein de bonnes choses. Tout est parfait avec lui. Avant de partir à la CAN, il m’a donné des conseils, des encouragements, des petits réglages de dernière minute.

Marge de progression : On peut toujours tout améliorer, il n’y a pas forcément de critères particuliers. Tout est à améliorer. Le plus dur dans le foot c’est de jouer simple, de la passe au centre, tout.

Prêt à Bastia : Il m’a fait engranger pas mal d’expérience. Ça m’a ouvert au football d’adulte. Ça m’a pas mal aidé je pense. Le coach a été exigeant avec moi, le groupe vivait bien, je me suis facilement greffé et tout s’est très bien passé. C’était plus facile avec un groupe qui joue la montée. Mentalement ? Non du tout, je savais ce que je voulais et à partir du moment où on sait ce qu’on veut, il n’y a pas forcément de blocage. J’avais hâte de jouer, je voulais jouer, c’est ça le plus important.

Jeunes à Rennes : L’intégration s’est très bien passée. Avec les jeunes on a forcément un noyau car on a fait le centre de formation ensemble. Les plus grands nous ont aussi bien intégré, tout le monde nous a bien intégré.

Mauvaise passe du Stade rennais actuellement : On n’a pas forcément de pression, on s’est parlé, on s’est dit les choses entre joueurs, on s’est remis au travail et on se reconcentre.

Ses années de formation : La formation s’est bien passée. Ça a été galère au début car j’avais un retard morphologique, c’était un peu compliqué. Les coachs de la formation m’ont très bien accompagné. A chaque fois j’ai dû prendre mon temps, toujours plus travaillé que les autres. C’est une consécration, d’avoir fait toutes ces années, d’être dans le stade, de regarder les joueurs, se dire « Wow », et là d’y être, c’est un rêve.

Retard morphologique : J’étais une plume, tout petit. Avec le travail des préparateurs physiques, en deux ans ça a été incroyable.

Baladé à plusieurs postes : Ça m’a beaucoup aidé. J’ai signé ici en attaquant de pointe, j’ai beaucoup reculé. Ce sont les coachs, ils savent ce qu’ils font. Forcément on veut tous marquer des buts, mais franchement je kiff.

Jeu offensif : Mon parcours offensif m’a beaucoup aidé pour être le latéral que je suis aujourd’hui. J’ai beaucoup de facilités à me projeter vers l’avant. Mais on m’a aussi inculqué qu’être latéral ça revient à défendre.

Changement de rythme avec la Ligue 1 : C’est différent. Le National c’est beaucoup plus physique. Je m’en sors plutôt bien.

Jouer défenseur central avec les pros : Oui il n’y a pas de soucis. J’ai la chance d’être polyvalent. A Bastia le coach m’a fait confiance sur le dernier match de jouer défenseur central, tout s’est très bien passé. Si le coach a besoin, je suis là.

S’inscrire dans le long terme au SRFC : Je me sens très bien ici, j’ai de bonnes relations avec tout le monde. On ne peut pas prédire le futur, mais je me sens bien ici.

Patience : C’est dû à ma formation. J’ai eu des retards morphologiques, donc tout ce que j’ai, j’ai dû aller le chercher. On ne m’a jamais rien donné, j’ai toujours travaillé. La patience fait partie de tout ça.

Moments de doute : Je n’en ai pas forcément eu, des phases un peu moins bien forcément. Je vis mon rêve, pourquoi faire la gueule ? Quand je regarde autour de moi, j’ai trop de chance.

Boey / Soppy : Toujours le travail, qu’il fallait être patient, que ça allait venir.

Importance de jouer pour l’équipe première : Oui, franchement personnellement je ne voulais pas partir d’ici sans avoir commencé au Roazhon Park.

Bordeaux : Il faut toujours se méfier des équipes en manque de confiance, mais on a eu une semaine entière pour préparer le match.

Souvenirs du Roazhon Park : Le match qui m’a le plus marqué comme tout le monde, c’est Arsenal. C’était incroyable, magnifique. On sautait partout, tout le centre de formation, les tribunes bougeaient. Au niveau des joueurs, il y a eu beaucoup de qualité. Je me souviens d’Ousmane (Dembélé) forcément, Ismaïla Sarr, Hatem Ben Arfa. Quand on voit Rennes - Arsenal, on voit que le club grandit, et tout cet engouement autour de ce match, ça donnait envie d’y être.