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4 février 2022 | à 16h01

Stade rennais - Brest / Bizeul : « On a confiance, on continue de travailler »

Stade rennais - Brest / Bizeul : « On a confiance, on continue de travailler »

Bruno Genesio absent pour cause de PCR de contrôle, Philippe Bizeul était présent en conférence de presse pour évoquer la réception de Brest.

Point sur le groupe : On est toujours dans la même situation au niveau du groupe. Romain Salin continue sa préparation. Jérémy Doku a trottiné hier. Jérémy Gélin continue son retour, les délais seront ce qu’ils sont. Flavien Tait travaille tous les jours, c’est sans doute en bonne voie. Nayef est de retour parmi nous, il était là hier, avec son sourire, sa joie de vivre malgré l’élimination. Il postule pour dimanche, il est de retour. Il a eu quelques petits jours après son dernier match, comme tous les joueurs de la CAN.

Joueurs de retour de CAN : Comme on a été prudents avec Kamaldeen, il faut être prudent avec chacun. Il faut s’acclimater à nouveau au climat breton. Un retour du Cameroun ce n’est pas évident, ils ont beaucoup enchainé, ont vécu beaucoup d’émotions aussi. Il faut leur laisser le temps. Ils ont tous manifesté l’envie d’être là le plus tôt possible. Tous les signaux sont au vert.

Covid : Je suis présent aujourd’hui car il y a un doute sur le test de Bruno ce matin. Par respect pour le règlement, c’est moi qui suis présent. J’ai perdu au tirage au sort. On verra demain.

Semaine d’entraînement : J’ai trouvé la semaine très bonne. On a vraiment bien travaillé, on a débriefé avec le groupe, ce qui est très bien. Ce n’est pas toujours le cas dans une situation un peu plus complexe. Ce n’est pas la meilleure période du Stade rennais actuellement. Les joueurs peuvent un peu se désengager ou trouver des excuses. Là non, ils sont très participatifs, ils ont un avis, le donnent. On est d’accord sur les constats.

Brest : Celui de Bordeaux l’était aussi, ils le sont tous. Jusqu’à la dernière seconde on va vivre des matchs importants. Quand on était au plus haut, encensé par tout le monde, on avait conscience qu’on était pas les meilleurs et qu’on allait avoir des moments de moins bien. Là on a conscience qu’on est pas au mieux. On a confiance, on continue de travailler. La qualité qu’on a montré sur une certaine durée, elle n’a pas disparu d’un coup.

Classement : Je préfère être là-haut. Il ne faut pas se rater. On est tous dans cette situation là. On a un avantage psychologique, notre dernier match à domicile c’est 6-0. On est ici avec le retour du public, on est quand même dans une situation plus confortable que d’autres. On s’intéresse d’abord à nous.

Situations de centre : On le travaillait avant. Le vrai sujet, c’est que l’expérience ne s’achète pas. Quand on en manque en nombre, forcément on paye plus facilement les petites erreurs. Là ça s’est matérialisé sur quelques matchs. Mais il n’y a aucun soucis. Les garçons sont à l’écoute, corrigent. On le voit au quotidien, par des retours vidéo. Il ne s’agit pas de faire une psychose sur telle ou telle situation.

Retours de Traoré ou Aguerd : Hamari nous apporte son sourire, sa confiance, son enthousiasme, son expérience. Ce n’est pas rien. Même si les tout jeunes qui nous ont rejoint ont apporté beaucoup d’enthousiasme et ont été importants pendant cette période, les années ne s’achètent pas.

Blocage mental : On en parlé cette semaine, peut-être qu’on ne fait plus les choses en même temps. Du coup, il y a beaucoup de volonté, on a envie de rattraper ce qu’on a mal fait l’action d’avant. On est un peu moins collectifs dans l’effort, ce qui ne veut pas dire qu’il y a moins d’efforts. Il y en a peut-être un peu trop, ce qui nous coute de l’énergie, de la lucidité, ce qui fait que de l’extérieur ça peut paraitre moins flamboyant, fluide. Pour moi, il n’y a pas de blocage. On a un groupe qui aime travailler.

Forme physique : Il faut courir dans le foot. Maintenant il faut courir ensemble, dans le même tempo, dans le bon temps, dans le bon espace. Se comprendre. Quand on a quelques éléments qu’il manque, il faut recréer des affinités, cette cohésion collective.

Doute : On a dû rééquilibrer certaines absences, les départs à la CAN par exemple, et l’incorporation des jeunes. Même s’ils ont été très bons individuellement, ça ne se fait pas comme ça. On va voir comment Brest va intégrer ses nouveaux joueurs. Ce n’est pas évident de remplacer Faivre par un autre très bon joueur. Ce n’est jamais neutre.

Brest : Brest a des caractéristiques assez fortes, très bien identifiées de par la personnalité de son entraîneur qui a une marque de fabrique partout où il est passé. On s’attend à un match âpre, c’est un derby. On a clairement identifié ce qui nous attend, mais on s’est aussi concentré sur ce que nous nous devons faire. Il y a Brest mais il y a d’autres matchs derrière. On est dans une logique de développement de l’équipe, et des joueurs.

Mois de janvier pas anticipé : Chacun a son rôle dans le staff. Moi je suis entraîneur adjoint, j’ai des rôles spécifiques. Je suis missionné par Bruno Genesio, et par Florian Maurice. Après le mercato… En tout les cas, je partage totalement.

Brest en confiance : J’ai regardé leurs résultats, ce n’est pas si exceptionnel que ça. Ils viennent de perdre en coupe. Il n’y a aucun dénigrement de ce qu’ils savent faire. Ils sont vraiment bons dans ce qu’ils font, je leur tire mon chapeau. Je ne suis pas sûr qu’ils soient si en confiance que ça, et que nous nous soyions si au fond du trou que ce que l’on peut entendre. De l’intérieur, je vous assure, on a de la confiance, on travaille, on sait où on veut aller et ce qu’on fait.

Jeunes sans beaucoup de temps de jeu : Non, vu leur jeune âge. S’ils avaient 2-3 ans de plus, on pourrait s’inquiéter mais on s’adresse à des garçons très très jeunes qui ont à peine 18 ans pour certains. Leur progression passe par les entraînements au quotidien. Quand vous êtes attaquants et que vous devez coltiner Hamari Traoré, contrôler ses montées, je peux vous assurer que vous progressez beaucoup plus que sur des bouts de match où vous allez être directement jugés, et peut-être mis de côté. Le club n’est pas dans cette logique là. On est dans la logique de faire progresser chacun, et puis à un moment il y a des étapes. C’est le cas pour Matthis (Abline), c’était sûrement le bon moment pour qu’il soit prêté car il n’y avait pas suffisamment d’opportunités pour lui de s’exprimer, y compris à l’entrainement.