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14 avril 2012 | à 15h35

Vidéo : dialogue entre Antonetti et les supporters à la Piverdière

Vidéo : dialogue entre Antonetti et les supporters à la Piverdière

« Bougez-vous ou cassez-vous ». C’est par ce slogan qu’une vingtaine de supporters a accueilli samedi matin à la Piverdière les joueurs du Stade Rennais, faisant irruption sur le terrain d’entraînement. Des supporters qui ont ensuite pu dialoguer avec Pierre Dréossi, Romain Danzé et surtout Frédéric Antonetti, sous les yeux d’une caméra de L’Équipe.

Premier reproche adressé par les supporters, l’état d’esprit des joueurs rennais. « [Avant] on avait des Brinquin, des mecs qui n’étaient pas terrible sur le terrain mais qui avaient la gnaque, qui en voulaient et se déchiraient à tous les matchs », explique l’un d’eux. « On veut des mecs qui se battent, des mecs qui soient concernés ».

« J’explique ce qu’il s’est passé à Quevilly : ils étaient morts de trouille (sic) », répond Antonetti, qui passe ensuite à l’offensive. « Est-ce que vous êtes capable, un jour, à Rennes, de faire ce que Quevilly a fait, un club de National ? Vous êtes capable de le faire ? Alors faites-le ! », lance-t-il aux supporters. C’est ensuite au tour de Dréossi d’intervenir. « On ne va pas vous dire qu’on n’a pas raté la marche. Mais on se donne l’occasion de l’avoir, la marche », explique le manager général du Stade Rennais, terminant à l’unisson avec Antonetti. Et le Corse de tacler quelques anciens joueurs du club "Rouge et Noir". « Quand il y avait Brinquin et Grégoire, la marche, elle était oouuhhhh... Il faut comparer. » Les concernés apprécieront.

L’Équipe interroge ensuite Yohan, président du Roazhon Celtic Kop et présent samedi à la Piverdière. « On reproche des choses à l’équipe, on reproche des choses à certains joueurs, mais on ne met pas tout le monde dans le même panier. Il y en a qui n’ont pas fait leur boulot. Il y avait beaucoup d’attente autour de ce match à Caen. La réaction est plus ou moins normale. On ne peut pas rester sans rien faire à attendre que des décisions soient prises, que des gens se fassent virer ou pas. On voulait pousser un coup de gueule », explique Yohan. « [Le Lay] n’a jamais fait l’effort de venir nous voir, de nous rencontrer » poursuit-il, souhaitant voir le président du Stade Rennais quitter son poste.

Pour la réception de Nice lundi soir Route de Lorient, le RCK a appelé dans un communiqué « l’ensemble de [ses] membres et de [ses] sympathisants à ne pas se rendre au stade et à exprimer leur mécontentement ».