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15 novembre 2016 | à 08h42

Philippe Redon : « Pour Laurent Pokou, le football, c’était la fête ! »

Arrivé à Rennes en décembre 1973, Laurent Pokou a véritablement marqué l'histoire du club. En hommage à l'ancien attaquant ivoirien décédé dimanche, Stade Rennais Online vous propose de redécouvrir les témoignages d'anciens joueurs et d'un ancien président qui l'ont côtoyé, recueillis quelques semaines avant le retour à Rennes de Laurent Pokou en mai 2011 à l'occasion d'une semaine qui lui était consacrée.

Philippe Redon : « Pour Laurent Pokou, le football, c'était la fête ! »

Du 16 au 22 mai 2011, un grand hommage a été rendu à un joueur qui a marqué l’histoire du Stade rennais. Laurent Pokou, accompagné par une délégation ivoirienne, est venu à Rennes pour une semaine de festivités. De nombreuses personnalités étaient ainsi présentes (voir les détails).

À cette occasion, nous vous proposons un retour sur l’aventure rennaise de ce joueur ivoirien qui a évolué au club entre 1973 et 1978. Un journaliste, un ancien président du club et des anciens joueurs qui l’ont côtoyé nous proposent leur regard sur l’histoire commune de ce joueur et du Stade rennais.

Quelles ont été les circonstances de l’arrivée de Laurent Pokou au Stade rennais ?
Pour répondre à cette question, Alain Prioul, journaliste et co-auteur du livre "Laurent Pokou, un destin de foot" (lire par ailleurs), donne son éclairage.

« M. Lemoux l’avait contacté (Bernard Lemoux était président du Stade rennais de 1973 à 1977, année où M. Houget a pris la tête du club, NDLR), et, en lien avec M. Houphouët-Boigny (président de la Côte d’Ivoire, NDLR), François Pinault a réussi à faire sortir Pokou de son pays, alors qu’il avait déjà été demandé par Saint-Étienne et Lens (quand ces deux clubs avaient sollicité la venue de Laurent Pokou, le président ivoirien était contre). M. Pinault a dû être le plus habile, il a trouvé les arguments pour le faire venir.
Il y a eu six ou sept autres clubs à contacter Laurent Pokou (Nantes, Marseille, Paris SG, Paris FC, Metz, Troyes). Le joueur a d’ailleurs eu une dizaine d’entretiens durant le mois qui précédait sa venue à Rennes. Il voulait surtout que son contrat et ses conditions d’accueil soient claires. L’affaire Salif Keita avait en effet marqué cette époque. Il y avait également des relents de colonialisme qui apparaissaient dans la presse ivoirienne à cette époque.
Durant des années, le président Houphouët-Boigny et le ministre des forces armées ivoiriennes ont refusé qu’il quitte le pays. Ils ont même été jusqu’à l’empêcher de prendre un avion manu militari.
Avec la participation de l’association des Bretons de Côte d’Ivoire, M. Pinault a fait avancer les choses assez rapidement avec le président du club de Laurent Pokou. Il est en effet passé par l’ASEC Abidjan alors que les autres clubs allaient directement frapper à la porte du joueur. Le président ivoirien a fini par donner son accord pour son départ. C’est ainsi qu’il est arrivé à Rennes.
 »

Alfred Houget : "À Rennes, tout le monde le chérissait"

Alfred Houget est devenu président du Stade rennais en 1977. Il a notamment sauvé le club de ses déboires financiers. Il était en poste lorsque Laurent Pokou a quitté Rennes, et c’est lui qui l’a fait revenir l’année suivante.

« Quand j’ai été élu président en 1977, Pokou était dans l’effectif, en fin de contrat. Nancy l’avait contacté, et il signé là-bas. Quand j’ai pris le Stade rennais, le déficit était à hauteur du budget de l’année. Laurent Pokou avait le plus gros salaire dans le club (15 000 francs par mois). Moi, je ne pouvais pas le conserver. Il est donc parti.
Il a joué quelques matchs là-bas. Il a été blessé, puis ne jouait plus. Je lui ai écris, avec l’autorisation du président de Nancy (en août 1978). Il était mieux pour lui qu’il soit dans un club où tout le monde le chérissait. Je lui ai proposé le même salaire, on était un peu mieux au niveau des finances.
Il est donc revenu à Rennes, et le grand malheur est arrivé : Saint-Pol-de-Léon. C’était un match de coupe. Il pleuvait, le terrain était épouvantable. Pokou, énervé, a donné un coup de pied à l’arbitre suite à une erreur d’arbitrage. Il a voulu se faire justice lui-même. Il a pris deux ans de suspension, rabaissé à six mois grâce à mon intervention. Mais il était en fin de carrière, et il est rentré à Abidjan.

J’ai visité la Côte d’Ivoire grâce à Laurent Pokou. J’ai pu voir à quel point il était adulé là-bas. Quand on s’arrêtait dans des petits villages pour prendre de l’essence, en cinq minutes, il y avait une trentaine d’enfants qui étaient autour de lui. C’est pour vous dire l’aura de ce monsieur. J’ai connu ses parents, sa grand-mère. C’est un formidable garçon. »

Alain Cosnard : "Laurent Pokou était plus un artiste qu’un grand joueur"

Alain Cosnard, ancien joueur du Stade rennais et vainqueur de la Coupe de France 1971, a vu arriver l’Ivoirien en décembre 1973. Il a évolué à ses côtés durant une saison et demie. Il a été l’un des deux joueurs à avoir le plus joué avec lui : 40 matchs (37 en championnat et 3 en coupe).

« Laurent Pokou était plus un artiste qu’un grand joueur. C’était un phénomène avec le ballon, mais il avait parfois aussi des absences. Des absences qu’il avait peut-être lui même provoqué. Sur le plan physique, mais aussi avec les adversaires. Il avait une tendance à les chambrer un petit peu (pour ne pas dire beaucoup). Je l’ai vu parfois monter sur le ballon en mettant la main en visière sur son front pour attendre les défenseurs, ou encore faire un petit tour dans un sens, puis dans l’autre.
Et en règle générale, lors des matchs retour, il était attendu et on ne le voyait pas beaucoup.
Ceci dit, le jour où il avait décidé de jouer, quand il était bien dans sa tête, là ça devenait un phénomène. Il était capable à lui seul de renverser un match. C’était d’ailleurs le cas lors de son premier match contre Troyes, où il nous avait permis de gagner le match en faisant un festival.
À ce moment là on s’est dit : « Oula, avec lui on va voyager ». C’est vrai qu’il nous a apporté beaucoup sur ce plan là, et par rapport au public aussi car c’est un joueur qui savait faire ce qu’il fallait, au moment où il fallait. C’était un show-man. Le public adorait Laurent, adorait ce qu’il était capable de faire.
 »

Pierrick Hiard : "L’un des plus grands attaquants au monde, mais des lacunes énormes"

Pierrick Hiard, Rennais de naissance, a débuté chez les professionnels au Stade rennais en 1973. Il a fait partie de l’effectif professionnel rennais quatre ans, avant de rejoindre le SC Bastia (en 1977). Il a également gardé les buts de l’équipe de France.

« J’ai commencé à jouer en 1973. J’ai donc joué trois ou quatre ans avec lui. Quand Laurent est arrivé, on était en position délicate, il fallait faire quelque chose.
François Pinault a permis son arrivée. À l’époque, on ne connaissait pas l’Afrique comme on la connait aujourd’hui. On ne connaissait que Salif Keita.
Quand on nous a dit que Laurent Pokou allait arriver en renfort, il n’y avait pas les images, la télé d’aujourd’hui, les journaux, etc... On nous a dit « vous allez voir, c’est un artiste, il va faire la différence ». Et c’est vrai que lorsqu’il est arrivé...
Le premier match qui me vient à l’esprit c’est un Rennes - Marseille. Ce jour-là, il prend un ballon et traverse le terrain seul : il arrive devant Marius Trésor, lui fait une aile de pigeon, un grand pont et devant Carnus, un petit lob. Tout le stade de la route de Lorient était debout en train d’applaudir. C’est la première fois que je voyais ça.
Balle au pied, il était capable de faire la différence à tout moment.
Je me souviens aussi d’un match à Brest. On gagne 6-0 et il en marque 4 ou 5
(en fait un seul but sur les six, le 31 octobre 1975, NDLR). Les derbys entre Rennes et Brest étaient quand même chauds, et, ce jour-là, j’ai vu le stade de Brest se lever. Pokou est sorti sous une ovation. À Nantes, c’était le cas également.
Par contre, à l’entraînement, il avait des lacunes techniques énormes. Ce n’était pas un travailleur. On pensait qu’il était techniquement très à l’aise, mais non. Il écrasait ses frappes, il faisait n’importe quoi.
Mais en match, il était capable de prendre le ballon à trente mètres, de dribbler et d’aller marquer.
Il a eu une grosse période à Rennes. Après, il a été diminué par des blessures. Je me souviens du jour où il s’est blessé à Châteauroux en D2. Il y avait 0-0, des poteaux, des barres : on n’arrivait pas à marquer. À la 90ème minute, Laurent part au but et le gardien fait un attentat. Il lui casse le genou. À l’époque, il n’y avait pas la médecine d’aujourd’hui. Il n’est jamais revenu à son meilleur niveau. Mais sur les deux ou trois ans à Rennes, je pense qu’il faisait partie des cinq plus grands attaquants au monde.
 »

Bertrand Marchand : "Je n’ai jamais retrouvé un joueur comme lui dans ma carrière"

On ne présente plus Bertrand Marchand, ancien joueur formé au Stade rennais. Il a joué avec Laurent Pokou durant la totalité de ses deux épisodes rennais (1973-1977 et 1978-1979), avant de quitter Rennes en 1980.

« J’ai eu la chance de le voir jouer. Quand il est arrivé, j’étais stagiaire, puis j’ai joué avec lui.
Ce n’était pas à l’entraînement qu’il était éblouissant. Quand il arrivait à l’entraînement, c’était en traction avec deux ou trois gardes du corps, et souvent en retard.
Je suis resté un peu ami avec lui depuis ce temps-là. Depuis quarante ans, je n’ai jamais vu un joueur de ce talent là. Ce joueur est, pour moi, inclassable.
J’ai eu la chance de connaître et d’entraîner Didier Drogba, un joueur d’un niveau immense, d’un niveau athlétique impressionnant. Didier, c’est un lion, un éléphant. Laurent, c’est plutôt une panthère car c’est un joueur de ballon, qui a une force individuelle. À l’entraînement, le jeu en une touche ou deux touches de balle, ce n’était pas son truc, il n’aimait pas. Mais sur le terrain, rentrer et provoquer l’adversaire avec le ballon, ça il savait faire. C’était un tigre, un panthère. Il rentrait sur le terrain pour manger l’adversaire. Il excellait dans le un contre un, c’est là où il permettait à l’équipe de faire la différence. Il avait une capacité exceptionnelle d’éliminer son adversaire. Un peu comme Messi aujourd’hui ou Ronaldo, qui sont des joueurs d’exception qui savent éliminer leur adversaire direct. Depuis l’époque de Laurent Pokou, je n’ai jamais vu un joueur avoir autant d’aisance à le faire. C’est pour ça que Pelé disait à cette époque-là, à l’occasion d’un match de bienfaisance qu’ils avaient joué ensemble, qu’il était son frère d’Afrique. Moi, je connais l’Afrique. J’ai fais quasiment tous les pays. Je me suis toujours dis, en allant au Togo, au Gabon, en Côte d’Ivoire, etc... que j’allais trouver un autre Laurent Pokou. Je n’en ai jamais trouvé. J’ai connu d’autres grands joueurs, mais je n’ai jamais retrouvé quelqu’un qui avait ce talent-là. Avant lui, il y a eu Pelé.
Ça ne veut pas dire qu’il était le meilleur du monde, Laurent n’avait pas une dimension sportive exceptionnelle, mais il avait un talent inné car je pense qu’il ne s’est jamais beaucoup entraîné. Il s’est principalement entraîné, comme beaucoup d’Africains, dans la rue en Côte d’Ivoire. Mais il a toujours eu ce talent en lui.
Pendant longtemps, la Côte d’Ivoire l’a protégé. Pour Houphouët-Boigny
(président de la Côte d’Ivoire, NDLR), il était un sacre d’or. Cela permettait à Houphouët-Boigny d’asseoir sa popularité au travers d’un grand joueur de football, que le peuple ivoirien adulait.
Le peuple l’adulait vraiment. On est allé faire des tournées là-bas, et à 2h00 du matin, on voyait 5 000 personnes qui l’attendaient et qui se jetaient aux pieds de Laurent. Il était un grand faiseur de spectacle, autant en match qu’en dehors. Il y avait le tapis rouge et les gens venaient lui embrasser les pieds. Parmi les joueurs que j’ai côtoyé, c’est celui qui avait le plus de popularité. C’était émotionnel et passionnel à la fois. Malheureusement, il n’a pas eu la carrière qu’il méritait car il est parti un peu tard de Côte d’Ivoire (à l’âge de 26 ans). Il était quelqu’un de très attachant, mais aussi très fougueux. Il a eu des problèmes sur le terrain et en dehors. Il a été blessé parce qu’il provoquait trop l’adversaire.
Je me souviens d’un match contre Sedan : il dribble cinq joueurs depuis le milieu de terrain, il arrive et s’arrête sur la ligne de but. Il se retourne en regardant la défense sedanaise. Il se met debout sur le ballon en leur disant « Venez me chercher ». Tous les joueurs de Sedan ont couru vers le but. Il a fait une talonnade pour marquer. Il s’est enfuit en courant, et les joueurs sedanais ont continué à le courser.
C’était Laurent. C’était sa manière de provoquer, c’était aussi - je pense - sa manière de se motiver. Autant à l’entraînement, il était normal, autant lors des matchs il était anormal et sublime.
Son grand dilemme, c’est qu’il n’a pratiquement rien gagné comme titre.
Laurent est un joueur inclassable. Le seul joueur à qui je pourrais éventuellement le comparer, c’est El-Hadji Diouf. Il avait ce talent, cette folie et cette qualité. Il était, en quelque sorte, le petit frère de Laurent.
 »

« M. Pinault a insisté pour la venue de ce joueur car le club était mal classé, et vivait principalement sur ses recettes de billetterie. Comme les gens venaient moins au match, il fallait trouver un truc choc pour faire revenir le public. »

Philippe Redon : "Pour Laurent Pokou, le football, c’était la fête !"

Au tout début de sa carrière, Philippe Redon a évolué une saison et demi avec Laurent Pokou à Rennes, avant de rejoindre le Red Star. Aujourd’hui, il évoque ce joueur en rebondissant sur les propos précédents qui évoquent les lacunes de l’Ivoirien à l’entraînement et dans son comportement. Il parle avec son expérience, Philippe Redon ayant été sélectionneur de quatre nations du continent africain.

« Pour parler de Laurent, il faut sortir du contexte du foot. Il était un Africain qui jouait au foot. Qu’est ce que cela voulait dire, un Africain qui jouait au foot, à l’époque ? C’est simple : le football, c’était la fête.
Chacun amène ce qu’il peut amener. Laurent, il avait du talent, il amenait son talent.
Mais, qui dit fête, ne dit pas fête tous les jours. Car on ne peut pas faire la fête le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi... On se prépare, pour le match.
Les Africains, eux, ils se préparaient en restant au village, avec leurs copains. Ils se préparent à leur façon. Ils seront présents au match, mais il faut les laisser se préparer comme ils veulent.
Si on leur met des entraînements tous les jours de la semaine, le jour du match, ils n’ont plus envie. Ce n’est plus la fête, puisqu’ils ont fait la fête avec le ballon tous les jours dans la semaine.
À ce moment là, son talent peut s’éroder, car il n’a plus ce plaisir, ce désir de jouer au foot, puisqu’il a utilisé le ballon tous les jours.
J’ai remarqué ça lors que j’étais au Cameroun, notamment. À l’époque, c’était ça le plaisir de jouer au football. Et ils ne peuvent pas le faire tous les jours.
 »

Vos réactions (11 commentaires)Commenter
Louis G14 mars 2011 à 06h59

J’apprends donc que pour la venue de Laurent Pokou à Rennes c’était déjà Mr Pinault qui était à la manoeuvre !!...je n’ai pas un très bon souvenir de Bernard Lemolux comme président du Stade Rennais...par contre ayant vu L. Pokou jouer , tout le stade était en émoi quand il prenait le ballon car on se demandait quel nouveau « truc » il allait nous faire !!...aujourd’hui on compte plus sur bon collectif que sur des joueurs d’exception comme Laurent Pokou...

loup14 mars 2011 à 15h09

oui c’était François Pinault à la maneouvre,lui qui allait souvent en Afrique noire pour ses déplacements professionnels ,à cette époque il était importateur de bois exotique .Tous ceux qui ont vu jouer Laurent Pokou ne peuvent que s’en rappeler,comme de ce match évoqué par Bertrand Marchand et de toutes ces facéties,souvenez vous lorsqu’il jouait avec l’arbitre,lui tournant autour balle au pied.A lui seul il assurait le spectacle (et les buts).

LeBretonDu3714 mars 2011 à 18h51

Ami(e)s Supporters Bonsoir,

Quel bon et doux souvenir de revoir Laurent POKOU, hélas je serait trop loin pour venir assister aux festivitées qu’il mérite AMPLEMENT !
Et c’est vrai notre ancien Président Bernard Lemoult, l’équipe qui à cete période avait si mes souvenirs sont bons comme sponsor : DIM , les fameuses chaussettes qui descendent et qui montent... comme le Stade Rennais à cette époque !
FABULEUX Laurent POKOU, et j’éspère à travers ce post , qu’il puisse te parvenir pour te témoigner toute ma sympathie même de Tours.
Voilà pourquoi j’ai aimé le Football, j’ai bercé mon enfance rien qu’en allant au stade le voir jouer.
Laurent POKOU : MERCI !
Et dire que Marveaux veut rejouer lui, qu’il prenne en exemple ce joueur entre autres avec toutes ses valeures !!!
Et pour finir, je dirait à Marveaux : Casse toi pauvre con !
Pardonnez moi ce langage, mais il y a des limites à ne pas franchir, et ce joueur ingrat n’a AUCUNE valeurs pour NOS jeunes !
Bien belle et douce soirée Ami(e)s Supporters.

yves9315 novembre 2016 à 13h13

Ce soir à Lens,la minute de silence observée pour Laurent Pokou,sera un moment de recueillement très particulier et affectif pour nous les supporters du Stade Rennais.
Dans nos cœurs,les souvenirs sont à jamais ancrés.

PRODHOMME15 novembre 2016 à 13h50

Monsieur POKOU , merci pour tout ces merveilleux moments que vous nous avez fait passer ,quel bonheur , ayant la soixantaine j’ai eu la chance de vous voir jouer , un privilège , mon regret est que mon fils trentenaire n’ai pas eu cette chance car a tous les jeunes auxquels on dit que c’est LE PLUS GRAND JOUEUR DU STADE RENNAIS il est impossible de leur décrire l’immensité de son talent , que d’images qui défilent dans ma tête !!!! On va ressortir tous les bouquins a sa gloire...
Une énorme page se tourne pour nos couleurs
CHAPEAU a l’homme d’ASMARA....
Jean Yves

johhnyrep15 novembre 2016 à 14h07

laurent Pokou , un joueur hors norme, un joueur d’une classe immense.

Je me souviendrais jusqu’à la fin de mes jours d’un certain Rennes-Saint Etienne, au printemps 1974 au stade la route de Lorient. A l’époque Saint Etienne surclasse le championnat, Rennes l’emporte 1-0 sur un but venu d’une autre planète de Pokou.
J’étais présent également lors de cette rencontre de coupe de France Saint Pol de Léon- Rennes, une météo exécrable , un terrain qui n’était même pas praticable, on connait la suite...c’est malheureusement la dernière fois que je verrai ce joueur doté d’un talent immense

ce joueur était un vrai félin, d’une autre dimension tout simplement.

Il n’a pas eu la carrière en rapport avec son immense talent.

Repose en paix Laurent

johhnyrep

maxbanni15 novembre 2016 à 14h26

Que de belles émotions vous m’avez offert Route de Lorient, Monsieur POKOU. Au revoir et merci

un supporter15 novembre 2016 à 20h14

Laurent POKOU le magnifique en tête du top 10 des joueurs rennais de Ouest France.
Tiens on voit apparaître Etienne Didot très joueur, sympa, certes formé au club mais pour moi si loin derrière Aubour, Cédolin, Betta, Cardiet, Loulou Floch, Didier Christophe, Reveillère, Monterubio non choisis par Ouest France...
ALEZ RENNES

pokou16 novembre 2016 à 00h57

Slt à tous.

Deux jours après le départ prématuré de mon idole, j’ai eu envie de revenir sur se site pour parler de M. Laurent pokou. Ah,que se joueur ma fait rêver. Dans mes yeux d’enfant,puis d’adolescent,cet homme me paraissait hors normes.Je me suis aussi très vite rendu compte,que dans ceux des adultes,les ressentiments étaient les mêmes.Je fais partis des milliers de privilégiés qui ont eu la chance de voir évoluer Laurent pokou sur un terrain, et qui plus est,sur le sien. On allait au stade surtout pour le voir jouer,dribbler faire des choses que personne n’avait encore jamais vu.
De plus,mon histoire avec lui est un peu particulière, puisque lors de son passage à Rennes, j’ai eu la chance de le côtoyer plusieurs fois,dans le bar que tenaient mes parents à l’époque, grâce à des amis communs. Souvenir impérissable d’un homme d’ une gentillesse et d’une simplicité absolue. Il restera pour moi,LE plus grand et talentueux joueur que le SRFC n’ai jamais eu.
Comme dirait, je ne sais plus qui....tout passe,tout lasse,sauf la classe.. Respectueux hommages, M Laurent Pokou.

SRFC ATAO

the miz16 novembre 2016 à 21h02

Un très grand joueur que je n’ai jamais vu évolué vu mon âge mais qui aujourd’hui (vu les tarifs) aurait valu son pesant d’or.

Malheureusement il n’aura jamais vu le Stade rennais gagner quoi que ce soit, ce qui nous arrivera surement à tous (ceux d’après 1971).

ça rajoute encore plus de tristesse car il aimait énormément le Stade rennais.

RIP et chapeau l’artiste !

BROSSAULT LOUIS5 décembre 2016 à 08h45

et le jour ou il a piqué le ballon dans les pieds de piazza pour égaliser contre le grand saint etienne

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