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5 septembre 2012 | à 18h09

Saint-Sernin : « S’identifier breton »

Saint-Sernin : « S’identifier breton »

Depuis le début de la saison, les dirigeants du Stade rennais multiplient les interventions médiatiques pour mettre en lumière la nouvelle politique du club, qui souhaite se donner une nouvelle image à travers, notamment, le comportement de ses joueurs. Ce mardi, c’est Frédéric de Saint-Sernin qui était amené à s’exprimer, interviewé dans les colonnes de France Football.

Le président du Stade rennais, revenu à ce poste malgré ses précédents ennuis de santé (« Je consulte fréquemment mon cardiologue. Je ne fais plus de politique, ni les déplacements du Stade rennais. Histoire de durer ») revendique avoir voulu placer le football dans une logique citoyenne depuis de nombreuses années. « Au milieu des années 2000, on n’était pas encore prêt à écouter mon discours, affirme-t-il. À l’heure actuelle, après tout ce qui s’est passé autour de l’équipe de France, ce n’est plus le cas. […] Quand je suis arrivé à Rennes la première fois, j’ai très vite stoppé ce discours, car je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas d’écoute ».
Outre le respect de la charte de bonne conduite instaurée cet été, Frédéric de Saint-Sernin, qui souhaite « réinstaurer de la transparence et pratiquer une politique d’ouverture » au Stade rennais, explique que ses acteurs doivent « s’identifier breton ». « L’autre jour, je discutais avec Jean-Armel Kana-Biyik, je l’ai persuadé que lui et moi étions bretons, alors que nous ne le sommes pas, mais que nous le sommes devenus », illustre le dirigeant rennais, avant d’étendre son raisonnement. « Dans mon esprit, on devient breton quand on intègre notre centre de formation. C’est cette identité qu’il faut retrouver car, ici, à Rennes, la Bretagne, on ne plaisante pas avec ça. Je le dis d’autant plus que je n’ai rien de breton ».

Un centre de formation qui se retrouve, comme dans le discours de Pierre Dréossi, sous le feu de la critique présidentielle. « Quand on est premier, il faut se remettre en cause pour que cela dure. Ce n’est plus le cas à mes yeux. Aujourd’hui, on n’est plus premier, mais deuxième derrière Sochaux. Et demain, on sera troisième. […] Depuis M’vila, qui est sorti en équipe première ? Vraiment sorti ? À l’évidence, il y a un trou. Et pourtant, on a un coach qui est réputé faire confiance aux jeunes ».