Damien Le Tallec : « Heureusement qu’il y a eu la Gambardella pour prendre du plaisir »
Auteur de huit buts en coupe Gambardella, Damien Le Tallec revient sur l'excellent parcours de son équipe. Désormais professionnel, le solide attaquant a brillé chez les jeunes...et appris le métier avec la réserve.
Par deux fois (Angers en 32èmes et Niort en 16èmes), vous avez dû batailler jusqu’à la séance de tirs au but pour vous qualifier. Comment expliquer ces débuts poussifs en coupe Gambardella ?
Les premiers tours ont été difficiles, on avait pas beaucoup joué ensemble. Il a fallu qu’on retrouve le vrai visage de l’équipe qui avait été championne de France des 18 ans. Au fil des matches, les automatismes sont revenus.
A partir de quand avez-vous pris conscience que vous pouviez aller loin dans cette compétiton ?
Après notre victoire 9-0 contre Santes en 8èmes de finale. Ce tour a constitué un déclic pour toute l’équipe. Notre adversaire était peut-être plus faible (ndlr : Santes évolue en Excellence) mais on a plié le match d’entrée de jeu en étant sérieux du début à la fin.
Au cours de ce match, tu as marqué tes cinq premiers buts dans cette coupe. Un déclic d’un point de vue personnel également ?
Ces cinq buts ont été très importants pour moi. Même si je n’ai jamais douté, ça m’a donné de la confiance (ndlr : Damien Le Tallec a ensuite marqué à chaque tour).
« En CFA, j’ai pu me mesurer à des adultes »
Cette victoire en coupe Gambardella redore une saison plutôt moyenne en CFA ?
En réserve, on avait une équipe très jeune. Il a fallu que tout le monde apprenne à jouer contre des adversaires qui n’avaient pas notre âge. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise saison.
Le CFA reste donc un apprentissage nécessaire pour espérer jouer plus haut ?
À ce niveau, les équipes ne jouent pas toujours au ballon. C’est pénible mais il faut faire avec. Au moins, j’ai pu me mesurer à des adultes.
La Gambardella reste ton meilleur souvenir de la saison ?
Je garde bien évidemment un très bon souvenir du parcours en coupe. Heureusement qu’il y a eu ces matches pour prendre du plaisir.
La signature d’un premier contrat professionnel d’une durée de trois ans, en août dernier, a surtout été un soulagement ?
Ce n’est pas parce que je signe pro que je dois m’arrêter là. Mon but, c’est de jouer en Ligue 1.