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8 janvier 2023 | à 11h56

Bordeaux - Stade rennais : l’essentiel, en attendant le sensationnel

Rennes a fait le boulot pour son entrée en lice en coupe de France, assurant la qualification. Malgré un manque de consistance à l’extérieur une fois de plus, et la blessure de Xeka, l’essentiel est là.

Bordeaux - Stade rennais : l’essentiel, en attendant le sensationnel

L’important, c’est les trois points. En l’occurence, en coupe de France, c’est la qualification. Hier, le Stade a rennais a fait respecter la logique en éliminant Bordeaux, aujourd’hui pensionnaire de Ligue 2. Mais malgré une globale maitrise des hommes de Bruno Genesio, certains moments de doute ont inquiété. Tout a d’abord très mal commencé avec la blessure de Xeka, touché à la cheville, et sorti du Matmut Atlantique en béquille en fin de soirée. Il faudra évidemment patienter pour connaitre le diagnostic, mais « ça commence à faire beaucoup » comme le confiait Bruno Genesio à France Bleu Armorique après la rencontre.

Hier, Rennes vivait le jour d’après Martin Terrier. Privé pour une longue durée de son meilleur buteur et leader technique d’attaque, le Stade rennais a pu compter sur son binôme Benjamin Bourigeaud, aux épaules tenaces pour assumer l’héritage du numéro 7. Ce même numéro que le vice-capitaine, déjà buteur victorieux lundi soir face à Nice, avait dans le dos au moment de caresser un ballon servi sur jeu long (une nouveauté) par Arthur Theate, et de finir le travail du droit pour ouvrir la marque, rendant hommage à Terrier avec une célébration « fléchettes ». Décisif une 10e fois sur les 11 derniers matchs (4 buts, 6 passes décisives), Bourigeaud mettait les siens sur les rails, mais chassez le naturel, il revient au galop.

À l’extérieur, le jour et la nuit

L’ouverture du score (22e) a illico été suivie du traditionnel moment de flottement des Rennais, ces fameuses 5 minutes suivant un but inscrit où le SRFC semble tout près d’en concéder un. Une parade réflexe de Steve Mandanda et le manque de justesse des attaquants bordelais laissaient l’avantage aux Bretons, qui sombraient au pire des moments, juste avant la pause. Fébriles côté gauche, les Rennais se faisaient transpercer, trop légers au duel, trop tendres après avoir été solides. Deuxième moment de faiblesse notable en 45 minutes, signe d’une inconstance chronique à l’extérieur. « Être aussi performant à domicile qu’à l’extérieur », tel était le souhait de Bruno Genesio avant le match, mais il faudra patienter jusqu’à mercredi et un déplacement à Clermont pour se rassurer davantage.

Oui, Rennes a fait l’essentiel. La qualification est bien là, c’est le principal, et Jérémy Doku a même marqué après plus d’un an de disette, au moment où la place laissée par Terrier attend un successeur calibré. Le travail est fait et le SRFC évite la déception de la saison dernière à Nancy. Mais Bordeaux, pourtant réduit à 10, a encore fait douter les Rouge et Noir en fin de match, tout aussi proches de concéder le but du 2-2 qui les aurait envoyer aux penaltys sans prolongations, que de marquer un troisième but pour clore les débats. Le charme de la coupe de France a beau être le dictat du week-end, une équipe du top 5 de Ligue 1 aurait pu mieux gérer 30 minutes en supériorité numérique face à une Ligue 2.

Nouveau test mercredi

En août, Baptiste Santamaria avait parlé de « faute professionnelle » d’un Rennes reparti de Monaco, concurrent à l’Europe, avec un point malgré une expulsion monégasque à la 15e minute. Bruno Genesio avait lui regretté que ses joueurs aient joué « un peu comme des touristes » lorsqu’un point encore avait été ramené de Troyes en septembre, malgré un ESTAC réduit à 10 à la 26e minute. « On aurait dû faire preuve de davantage de maîtrise. (…) On a été beaucoup trop en danger sur les transitions et sur les longs ballons dans notre dos. » concédait hier Bruno Genesio pour Ouest-France.

Tout n’a pas été parfait, mais l’essentiel est là. Dans un nouveau système, et désormais sans son meilleur joueur de l’année 2022, le Stade rennais ne s’est peut-être pas rassuré dans son jeu. Mais avec deux victoires pour débuter 2023, après un raté pour la reprise à Reims, Rennes enchaine encore avant un détour par Clermont, où sa capacité à être plus solide à l’extérieur sera encore mise à l’épreuve. Dans une semaine, il faudra recevoir le PSG au Roazhon Park, là où le Stade rennais montre décidément un tout autre visage, et où il est invaincu depuis le 7 août 2022. Plus que l’essentiel, il faudra du sensationnel.

Vos réactions (6 commentaires)Commenter
Marcel Loncle 8 janvier 2023 à 12h05

Bon article ! Bien senti ! Merci Thomas !

axeleden 8 janvier 2023 à 12h49

Et allez Rennes bordel !

Mimi8 janvier 2023 à 13h01

Pas du tout rassurant pour la suite même à 11 contre 10 nous n avons pas été serein vraiment inquiétant

Frangeul Claude8 janvier 2023 à 13h03

Terrier à montré son absence, très clairement, même si des automatismes sont là, ce qui peut augurer d’un avenir plus rayonnant. La défense fait peur. Décidément, l’équipe à l’extérieur n’est pas l’équipe que l’on voit évoluer à domicile, pourquoi ?

Karlito 8 janvier 2023 à 13h21

C’est bien, bravo à l’équipe en ces temps difficiles.

On ne lâche pas l’affaire contrairement à un pseudo anglais ressemble plus à Thatcher et justement ne mérite rien à part son statut de ministre, tel N.Borne.

Rien à voir les amis, je voulais juste rire avec quelqu’un de très mauvais goût mais se croyant supérieur et so brillant fait partie de la désertion de SRO.

C’est triste bonhomme...

CRICRI 718 janvier 2023 à 14h24

Bonne analyse de Thomas assurément.
Je m’arrêterais sur 2 points importants :
- Les flottements chroniques après les ouvertures du score
On est davantage préoccupé par des célébrations inutiles (je reste soft) et des relâchements incompréhensibles que de rester très concentré et engagé sur le 1/4 d’heure qui suit, quand l’adversaire est souvent en réaction
- Les supériorités numériques
Nous avons déjà laissé pas mal de points en route sur ces situations
A 11 contre 10, il n’est pas normal de rester attentiste, parfois d’être dominé au lieu d’exercer le pressing et provoquer des décalages
On doit inévitablement passé à une phase de domination avec des changements d’attitudes et de jeu (est-ce bossé dans les entrainements ? j’en doute)
Si l’on veut conserver toutes nos chances pour bien figurer en championnat et en Europe, ces points font partie entre autre, de nos axes de progression.

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