Brest - Stade rennais : Comment la saison du SRFC va se jouer sur un seul match
Au bout d’interminables mois de compétition, le Stade rennais a son destin en mains avant d’affronter Brest lors d’un ultime match de championnat, pouvant déterminer à lui seul la saison du SRFC.
Voilà, c’est presque fini. Dix mois après le premier match de la saison, l’exercice 2022-2023 du Stade rennais touche à sa fin. À Brest, le SRFC a son destin en main, et peut en cas de succès s’assurer une place en coupe d’Europe. Après une seconde partie de saison très compliquée, Rennes a su redresser la barre en enchainant notamment trois victoires consécutives en mai, chose qui n’était plus arrivée depuis octobre. À l’heure où le bilan se profile, les enjeux sont déjà établis pour le club breton, qui a presque vécu deux saisons en une.
Un premier acte rêvé
Auréolé d’une quatrième place, ayant développé le plus beau jeu du championnat, établi le record de points et de buts marqués de son histoire, le Stade rennais terminait la saison dernière plein de confiance. Après un petit retard à l’allumage, les hommes de Bruno Genesio ont ensuite validé une première partie de championnat de haut vol.
31 points pris en 15 matchs de championnat, une série de 17 matchs sans défaite, une qualification pour la suite de la compétition en Ligue Europa, le SRFC a au moment de la trêve internationale mi-novembre fait le job, et même un peu plus.
Le jeu n’était certes plus celui de la saison passée, le mercato étant passé par là, mais Rennes a su cocher toutes les cases pour la première partie de son exercice, ou presque. Un regret restera tout de même la deuxième place récoltée en groupe de C3, là où la place de leader semblait atteignable, lors du dernier match face à Larnaca notamment. Mais c’est au retour du Mondial que tout s’est gâté.
Succession de tuiles
Après un match de reprise complètement raté à Reims, Rennes connaissait l’un des tournants, si ce n’est le tournant de sa saison, la blessure de Martin Terrier. Xeka, Lorenz Assignon, Hamari Traoré, Adrien Truffert, Djed Spence, et Birger Meling et Christopher Wooh suivaient au rayon des longues blessures, au sein d’une équipe ayant comptabilisé 3 forfaits ou plus pour blessure par match cette saison. 6 joueurs seulement n’ont jamais été blessés en 2022-2023 au SRFC : Dogan Alemdar, Elias Damergy, Guela Doué, Lesley Ugochukwu, Benjamin Bourigeaud et Amine Gouiri.
Cette cascade de forfaits, ajoutée à d’autres critères toujours difficiles à identifier aujourd’hui, a entrainé le Stade rennais dans une horrible dynamique durant près de trois mois. La moyenne de points pris a dégringolé, passant de 2,06pts/match en première partie de saison à 1,62pts/match, s’expliquant par le nombre considérables de revers de l’équipe de Bruno Genesio. Défaite 2 fois seulement avant la coupe du monde, elle a perdu 10 fois en championnat depuis décembre, et n’est jamais parvenue avant samedi à enchainer trois succès consécutifs. Surtout, le SRFC a enchainé les désillusions.
Retour à la réalité
Il y a d’abord eu l’élimination en seizièmes de finale de coupe de France, à Marseille. Logique, mais décevante. Il y a ensuite eu, après un mois de premières galères, la désillusion européenne. L’élimination face au Shakhtar Donetsk restera sans nul doute la plus grande déception du Stade rennais cette saison. Les supporters, enthousiasmés par une ascension fulgurante de l’équipe au cours de l’année 2022, ont appris à revoir leurs attentes. Là où certains espéraient la Ligue des Champions comme ambition, il a vite été question de revenir à un objectif plus terre-à-terre.
Éliminé en barrages pour les huitièmes de finale de Ligue Europa par une équipe que tout le monde voyait à sa portée, le SRFC se battra maintenant d’abord pour une place en Ligue Europa Conference, puis éventuellement pour retrouver la C3. Un scénario que personne n’espérait pourtant il y a encore un mois et demi, lorsque Rennes était à la peine tant sur les résultats, que dans le jeu.
Un paradoxe entre attentes et résultat
La réalité est aujourd’hui celle-ci : Rennes a redressé la barre, et malgré une seconde partie de saison très décevante, la première partie de saison permet au SRFC d’avoir une occasion de tenir son engagement en cette fin de saison : se qualifier une nouvelle fois pour une coupe d’Europe. C’est l’objectif affiché, répété en début de saison, même si la volonté de « faire mieux que la saison dernière » a souvent été rappelée en début de saison. À Brest, le SRFC peut donc attraper l’Europe une 6e année consécutive.
Malgré le pas en arrière que serait une qualification pour la C4, pour une équipe qui jouait la C1 il y a deux ans, et la C3 cette saison, faire perdurer une qualification européenne reste une performance et une satisfaction pour le Stade rennais. La C4 ou la C3 constitueraient, au vu des nombreux pépins (blessures, méformes), une réussite pour un SRFC qui peut encore battre son record historique de points en championnat sur une saison (68 points si victoire à Brest, 66 points comme record actuel), et donc techniquement faire mieux que la saison dernière.
À l’image de Marseille, Lille, Lyon ou Monaco pourtant, Rennes devrait terminer sa saison en deçà des attentes de ses supporters en début de saison. Un paradoxe auquel il s’agira de réfléchir uniquement en cas de victoire à Brest. Car en cas de nul ou de défaite, et en fonction des autres résultats, la possibilité de voir Rennes glisser à la 6e place, et donc de rater l’Europe (hors considération de l’hypothétique remise en question de la qualification de Toulouse) existe toujours. Samedi comme l’an dernier à Lille, mais sans Serhou Guirassy, la saison du Stade rennais va se jouer sur un seul match. L’épilogue de dix mois interminables pour un SRFC qui aura bel et bien vécu deux saisons en une, mais espère un seul dénouement, heureux.
De nombreuses explications sont possibles :méforme persistante de certains cadres, choix critiquables de certaines compositions, remplacements trop tardifs, confiance en des joueurs qui n’assuraient pas... tout n’est pas du aux aléas du destin et des erreurs ont été commises. Maintenant tout reste jouable. Je vois bien un Kalimero marquer au dernier match comme l’un des branques de l’an passé Guirassy qui avait score au dernier match... allez Rennes
Triste… oui triste de voir partir définitivement Serhou Guirassy qui a marqué en Bundesliga la bagatelle de 14 buts… excusez du peu… Je pense que le staff rennais n a jamais vraiment cru en lui et pourtant c est le genre d avant centre déménageur qui nous manque cruellement…Il fait partie de ces avant-centre qui usent les arrières garde…bref rappelez vous l année dernière pour le dernier match à Lille c est lui qui marque le but égalisateur et permet au Stade de regoûter à la Coupe d Europe…Il avait marqué 9 buts je crois en jouant peu… Je crois plus en ce genre d avant centre expérimenté que dans un joueur comme Abline… c est mon avis… Nous n avons plus de déménageur de ce type et la diversité fait la richesse d un effectif…Bon vent à toi… en plus c était un bon mec qui ne se plaignait jamais… belle mentalité mais il est plus apprécié chez les teutons… tant mieux pour lui !!!!!!
C’est les 3 points sinon pas de coupe d’Europe, c’est aussi simple que ça, après ont peut regretter les points perdus mais sa ne changera pas la donne de toute façon . tout donner pour ne pas avoir de regrets au moins sur ce match, allez Rennes !!!!
« Le jeu n’était certes plus celui de la saison passée, le mercato étant passé par là » - certes, et à cela s’ajoute la saison bien terne de plusieurs joueurs étincelants en 2021/22 (ex : Tait, Majer) ou très irrégulière - avec plus de bas que de hauts - pour d’autres (ex : le diesel Bourigeaud, Ugochukwu). Le plaisir de la saison dernière, cette circulation du ballon parfois enthousiasmante, n’a re-surgi qu’en de trop fugaces et rares instants, même lors de la série des 17 matchs sans défaite. Et sans Martin Terrier, plus de liant dans le jeu de l’équipe ; des purges, parfois, qui rappelaient de piètres souvenirs... Et nous voilà, après ces blessures en cascade qui n’ont cessé d’entraver l’équipe, à la dernière escale du championnat, avec l’opportunité (merci aux concurrents, bien aimables d’être aussi irréguliers que nous !) de décrocher un ticket européen qui semblait hors de portée, au regard de prestations insatisfaisantes et frustrantes... Chaude soirée à Francis-Le Blé, et allez Rennes !!!
Guirassy était très critiqué ici et ratait plein d’occasion, il ne faut pas avoir la mémoire courte...et puis ce n’est pas 14 buts mais bien 11 dont 2 penaltys...bon vent à lui.
Sinon jouer tout sur le dernier match est assez habituel vu qu’on a aucune marge mais bien évidemment je préfère notre position que celle des canaris qui n’ont pas leur destin en main...bon ils auront le plaisir de retrouver le derby de l’atlantique,ainsi que celui de la Loire et peut-être même un tango ou encore contre les verts...
Sans vouloir en faire tout un foin, mais à Le Blé, faut tuer le match d’entrée, et j’attends donc nos Rouge et Noir en mode céréales killers !
Je pensais que les précédentes campagnes Européennes, avaient donné de l’expérience à notre équipe, pour gérer les situations compliquées. Il n’en est rien, trop de blessés n’explique pas tout, ce supplément d’âme qui même dans un mauvais jour fait que l’on ne perd pas, leur à manqué. Aller en coupe d’Europe l’an prochain il va falloir (quand on regarde les matchs du dernier carré de toutes les compétitions Européennes c’est plutôt costaud) changer de mental, trouver des tauliers, un gardien (Mandanda est fragile et bien seul) alors les 4éme ou 5éme places ne deviennent plus une finalité mais le début de situations dés demain qu’ils ; à mon avis ne sont pas capables de gérer en l’état actuel et ce à tous les niveaux , l’ambition ne restera alors qu’un mot galvaudé, la preuve : de nouveau ils vont jouer la saison sur un coup de dé ! bis repetita !