Vintage : comment Stéphane Guivarc’h a signé au Stade rennais
Il y a plus de 25 ans, Stéphane Guivarc’h rejoignait le Stade rennais en prêt, réalisant ensuite chez les Rouge et Noir une magnifique saison, ayant abouti au maintien sur le fil. L’attaquant raconte les coulisses de son arrivée au SRFC.
Une carrière se joue sur des détails. En 1996, lorsque son temps de jeu à Auxerre ne lui convient plus, Stéphane Guivarc’h, futur champion du monde 1998, choisit de quitter l’AJA, mais pas définitivement. Guy Roux, entraîneur iconique de l’époque, lui préfère un prêt.
« À vrai dire, ça aurait d’abord dû se faire avec Bordeaux. » avoue Guivarc’h lors d’un long entretien accordé au journaliste Romain Bély, auteur de « Football : mon école buissonnière », paru récemment aux Éditions Sud Ouest. « Je suis allé voir Rolland Courbis au Haillan. Il voulait que je signe mais il m’a tendu une simple feuille blanche. Je lui ai dit : « Non, soit on fait un contrat, soit on n’en fait pas. » Ils n’ont pas sorti de contrat alors je n’ai pas signé. Je suis reparti avec ma voiture et sur le chemin du retour, sur l’autoroute, René Ruello m’appelle pour signer à Rennes. Donc j’y vais. »
« Il va falloir faire oublier Marco Grassi »
Contre toute attente, l’attaquant costarmoricain revient donc en Bretagne. « Je m’engage avec Rennes parce que le projet a l’air sérieux. En plus René Ruello me dit qu’il va faire un recrutement exclusivement breton, ça me séduit. Bon, au final, il m’a ramené deux Écossais, un Norvégien, tout sauf du Breton ! Cette année-là, je joue devant avec Sylvain Wiltord et Pierre-Yves André. On marquait pas mal de buts mais on en prenait un peu trop. »
Au début d’une année réussie d’un point de vue statistiques personnelles, Stéphane Guivarc’h se voit même vite posé le contexte par les supporters rennais. « Je n’habitais pas à Rennes mais à Vézin-le-Coquet, juste à côté. J’étais attendu, ça m’a motivé. Au premier entraînement, un supporter m’avait dit : « Il va falloir faire oublier Marco Grassi. » J’ai dû marquer 30 buts dans la saison, je crois que ça a marché. »
Le mardi 13 décembre (18h00), Romain Bély et Stéphane Guivarc’h seront présents à Rennes pour une rencontre à l’espace Ouest-France.
« Football : mon école buissonnière », de Romain Bély, aux Éditions Sud Ouest. Disponible à l’achat en librairie et en ligne.
J’aimais bien cette équipe là avec guivarch wiltord andré on marquait beaucoup en effet je me rappelle d’une victoire contre le PSG de Lama (leur première défaite de la saison il me semble au parc des sports) et Lama qui rampe pour essayer d’empêcher la balle de franchir la ligne sans succès. De bons souvenirs
Eh, il vend toujours des piscines, Stéphane ? Nan mais c’est juste pour savoir si il se la coule douce...
En tout cas, comme dit plus haut, il a réussi à faire oublier Grassi, le Guivarch, et c’est déjà pas mal. Gagner une Coupe du monde, aussi. Bravo Mr Guivarch !