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1er février 2014 | à 14h24

Mavinga revient sur l’affaire des Bleuets

Mavinga revient sur l'affaire des Bleuets

Transféré par le Stade rennais en août dernier, Chris Mavinga évolue depuis au Rubin Kazan, dans le championnat russe. Ce mois-ci, il fait l’objet d’un interview dans les colonnes du magazine Entrevue, et revient notamment sur « l’affaire des Bleuets », à l’issue de laquelle il a été sanctionné par la Fédération française de football.

On se souvient que, entre les deux matchs de barrage qualificatifs pour l’Euro espoirs 2013, Mavinga, accompagné de Yann M’vila, Antoine Griezmann, Wissam Ben Yedder et Mbaye Niang, avait « fait le mur » pour s’offrir une sortie nocturne dans la capitale.
« C’était le lendemain du match aller, se souvient le latéral gauche. Nous étions au Havre le samedi. Le matin, entraînement et l’après-midi, quartier libre. Nous étions plusieurs dans une chambre. On rigolait, et surtout nous recevions des SMS de potes qui étaient dans différents endroits à Paris. Nous avons hésité puis pris la décision de partir avec un copain qui prenait la route ».

La suite, c’est une virée nocturne dans la capitale, puis un retour au petit matin à l’hôtel des Bleuets, au Havre. Et, contrairement à ce qui a pu être dit à l’époque, l’ancien rennais nie avoir été pris sur le fait lors de ce retour en Normandie. « Le soir de notre arrivée en Norvège, le coach (Érick Mombaerts, ndlr) me convoque et me dit que nous sommes sortis. [...] À part Yann, il ne savait pas qui était présent ».
Les noms des cinq fêtards sortira finalement quelques jours plus tard dans L’Équipe. « Un journaliste traînait dans l’hôtel. Il cherchait des infos sur les joueurs, que ce soit sur le foot ou sur leur vie privée, affirme Mavinga. Je suis convaincu qu’il écoutait aux portes des chambres ».

En conclusion, le latéral gauche finit par reconnaître avoir retenu les leçons de cet épisode. « Avec Yann M’vila, nous n’avons tué personne. Mais je mérite cette sanction. J’ai fait une erreur ! [...] Aujourd’hui, je peux dire que c’est un mal pour un bien. »