Nice - Rennes : les confrontations en Coupe de France
Il y a un mois et demi, le Stade rennais s’inclinait sur la pelouse du stade du Ray face à l’OGC Nice (0-2). L’ultime épisode en date d’une longue histoire commune aux deux clubs, puisque ceux-ci se retrouvent face à face en Ligue 1 depuis 1933, et que plus de quarante déplacements à Nice sont à recenser dans l’histoire du club.
En Coupe de France en revanche, le Stade rennais n’a jamais joué au stade du Ray. En l’espace de 94 éditions de la compétition, les deux équipes rouges et noires ne se sont d’ailleurs affrontées qu’à deux reprises, et il faut remonter à 1965 pour retrouver leur dernière confrontation.
Cette année-là, Jean Prouff et ses joueurs sont sur le chemin qui les mènera à une victoire en finale face à Sedan. La première victoire en Coupe de France du Stade rennais. Après avoir éliminé le Red Star, Lens et Saint-Quentin, les Rennais retrouvent les Niçois en quarts de finale. Les Azuréens évoluent alors en D2, mais sont redoutables et sur le point de remonter. D’ailleurs, pour parvenir à ces quarts de finale, ils viennent d’éliminer deux clubs de l’élite, Toulouse et Nîmes.
Disputée sur terrain neutre - comme le veut le règlement de l’époque, la partie se joue au stade vélodrome de Marseille. Devant plus de 25 000 personnes, Rennes en sort vainqueur, au terme d’un match riche en buts (5-2). Un festival offensif où Giovanni Pellegrini, Claude Dubaële, André Ascensio, Daniel Rodighiero et Jean-François Prigent, les auteurs des cinq buts, se distinguent. Qualifiés, les Rennais élimineront Saint-Étienne en demi-finale (3-0) avant de retrouver Sedan pour la finale.
Auparavant, en février 1951, les deux clubs s’étaient déjà retrouvés en Coupe de France. Une partie disputée pour le compte des seizièmes de finale, et jouée - là aussi sur terrain neutre - au Parc Lescure de Bordeaux. Les deux équipes évoluent dans l’élite, mais les Rennais se battent contre la relégation, alors que le « Gym » est sur la route de son premier titre de champion de France avec dans ses rangs une génération talentueuse.
Les chances rennaises sont faibles, et le score final est sans appel : Nice l’emporte six buts à un, seul Bernard Maiseau parvenant à sauver l’honneur. Cette année-là, l’OGC Nice tombera cependant en quarts de finale contre le RC Strasbourg, futur vainqueur de l’épreuve.