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16 novembre 2010 | à 20h16

Roazhon - Brest : An derbi gwir

Le Stade Rennais reçoit le Stade Brestois 29 ce samedi à 19h00, au stade de la route de Lorient, dans le cadre de la 14ème journée du Championnat de France de Ligue 1.

Roazhon - Brest : An derbi gwir

Préambule

Stade Rennais vs. Stade Brestois, le "derby" breton par excellence, l’Est contre l’Ouest, une rivalité ancestrale, mais aussi deux clubs aux passés tumultueux et riches en rebondissements.
"Derby ! le mot magique est lâché. Et quand on connaît la Bretagne, terre de légendes, où les esprits cartésiens n’ont jamais la partie facile, toujours confrontés à l’irrationnel, où la magie est dans l’air peut-être plus que partout ailleurs, un derby breton ne peut que ranimer les plus enfouies des passions. Un derby, que dis-je ! LE derby breton." (vu par Jean-Michel Brochen du Télégramme de Brest, aujourd’hui journaliste pour France Football, avant un Rennes - Brest, saison 1985/1986). Récit de l’histoire d’un derby qui sent la poudre.

L’adversaire

Le Stade Brestois est né le 26 Juin 1950 de la fusion des patronages de Brest Armoricaine - Avenir, la Milice Saint-Michel, les jeunes de Saint-Marc et de la flamme du Pilier Rouge. Le club finistérien débute son aventure en promotion (niveau district) au cours de l’exercice 1950/1951, et accède au CFA (Championnat de France amateur) dès 1958. À l’époque, le Stade Brestois se distingue surtout à l’échelle régionale et s’offre de fabuleuses empoignes face à l’autre club de la ville brestoise, l’AS Brest. Troisième du CFA lors de la saison 1969/1970, le Stade Brestois s’ouvre pour la première fois de son histoire les portes de la seconde division hexagonale (groupe centre). Les débuts à cet échelon sont prometteurs, le club finistérien termine à une honorable cinquième place au classement général, pour son baptême du feu à ce niveau. Mieux, la saison suivante, le Stade Brestois finit sur le podium derrière Limoges et Valenciennes (3ème). Finalement, le club de la cité du Ponant disputera neuf saisons consécutives en Division 2, avant d’atteindre le firmament, lors de la saison 1978/1979, par le biais d’une montée historique en première division. Brest termine en tête du championnat et officialise sa montée lors de la venue de son dauphin, le RC Lens, le 28 avril 1978. L’équipe finistérienne s’impose alors sur le score de 3 buts à 1, le vieux stade de l’Armoricaine est en fusion comme jamais et laisse éclater sa joie. Le club de la pointe du Finistère est au paradis et porte ses héros en triomphe, dont Patrick Martet, auteur de 26 buts cette année-là et grand artisan de l’exploit finistérien. Fait anecdotique, la formation brestoise de Jean-Pierre Guennal perdra contre Gueugnon (1er du Groupe A) en finale de Division 2 (1-2, 0-1). Peu importe, le Stade Brestois accède pour la première fois de son existence à la division 1 !

Son statut professionnel en poche, le club brestois débute son championnat dans l’inconnu. Sa première saison au plus haut niveau hexagonal se révèlera être un fiasco. En effet, le Stade Brestois doit attendre la 19ème journée du championnat pour obtenir enfin sa première victoire (face à Lyon 5-1). Vingtième et bon dernier de Division 1 avec seulement quatre victoires en trente-huit matches, il est relégué dans l’antichambre de l’élite, malgré les dix-sept buts de l’exceptionnel Drago Vabec (Lire par ailleurs). À l’instar du Stade Rennais FC, le Stade Brestois fera l’ascenseur entre la première et la deuxième division, le club phare du finistère devant constamment jongler avec des problèmes (souvent internes). Brest remonte cependant en Division 1, illico presto, glanant au passage le titre de champion de France de seconde division face à Montpellier (1er du Groupe A) en finale de D2 (3-2, 2-0). François Yvinec devient alors président en juin 1981, sa nomination marquera le début d’une nouvelle ère. À l’aube de l’exercice 1983-1984, ce même François Yvinec décide de rebaptiser le club sous le nom de "Brest Armorique FC" - après le stade de l’Armoricaine devenu stade Francis-Le Blé* (en mémoire du maire de la ville de Brest de 1977 à 1982). Au fil du temps, le club des bords de la Penfeld réussit quelques coups d’éclats en s’imposant notamment à Nantes (2-0) en décembre 1984, signant ainsi la première défaite des "Canaris" dans leur antre de la Beaujoire. Dans la foulée d’un fabuleux Gérard Buscher (buteur à 19 reprises lors de l’exercice 1984-1985) et auteur d’une retentissante épopée sous les couleurs brestoises, le Brest Armorique s’affirme de plus en plus parmi l’élite hexagonale. L’avant-centre finistérien de l’époque est du reste le meilleur buteur de l’histoire du club en première division (58 buts sous la tunique brestoise), il empilait les buts comme des perles dans une équipe composée de "copains". Il était doté d’un énorme potentiel, assurément l’un des meilleurs de France dans les années 80.

Été 1986, Raymond Kéruzoré qui jouit d’une énorme popularité auprès des nombreux supporters bretons, débarque dans la cité du Ponant. Au travers de la nomination de l’entraîneur d’origine finistérienne, François Yvinec nourrit l’idée de régionaliser au maximum le club, pour que Brest redevienne rapidement le pôle d’attraction du football de la Bretagne occidentale. L’aventure ne durera pourtant qu’une seule saison, avec à la clé une honorable place de 8ème au classement final lors de l’exercice 1986/1987 (meilleure performance du club au plus haut niveau, à ce jour). Automne 1987, Brest est mal en point. François Yvinec obtient le transfert d’un attaquant paraguayen réputé, Roberto Cabañas (après un rocambolesque épisode encore bien ancré dans les mémoires collectives), qui est présenté comme le messie tant attendu.

C’est le début d’une grande histoire d’amour entre les supporters brestois et le virevoltant attaquant paraguayen. Malheureusement, Brest a déjà trop de joueurs étrangers dans son effectif et la FIFA refuse d’accorder une dérogation, Cabañas devra patienter jusqu’à la saison 1988/1989 avant de jouer. En attendant, la formation brestoise ne parvient pas à se maintenir parmi l’élite et clôture finalement le championnat à la 19ème place. Le Brest Armorique aura été néanmoins un pensionnaire assidu de première division pendant sept années d’affilées. Le club finistérien repart alors en Division 2 lors de la saison suivante, et se positionne à la seconde place après 34 journées de championnat. Une des plus belles pages du football brestois se déroule alors. Les nostalgiques se souviennent encore des épiques barrages d’accession contre le RC Strasbourg en mai 1989, et l’inénarrable Roberto Cabañas inscrivant le but salvateur lors du match retour à Brest (2-2, 1-0). L’attaquant paraguayen (22 réalisations lors de la saison régulière) délivrera les siens et deviendra le héros de tout un peuple. Francis-Le Blé chavire de bonheur, le Brest Armorique retrouve la première division, une année

seulement après l’avoir quittée.

Mai 1991, les comptes brestois sont passés au crible par la DNCG (Direction nationale de contrôle et de gestion), la sentence est sans commune mesure. Accusant un passif estimé à 150 millions de francs (environ 23 millions d’euros), le Brest Armorique est relégué en seconde division aux côtés des Girondins de Bordeaux (de l’ancien président Claude Bez, qui avait démissionné quelques mois plus tôt à la suite de son inculpation pour escroquerie) et de l’OGC Nice. Cette décision est une aubaine pour le Stade Rennais FC de René Ruello (président de l’époque) qui se voit maintenu dans l’élite du football français, alors que le club de la capitale bretonne avait terminé en position de lanterne rouge du championnat. Deux mois plus tard, Brest est définitivement sanctionné financièrement et reprend en Division 2 à Orléans. Brest connaît alors la décadence, probable victime expiatoire de la mégalomanie de son ancien et célèbre président, François Yvinec (et du sulfureux Charlie Chaker, l’argentier). Personnage charismatique, réputé pour ses frasques légendaires (transferts de Cabañas et Goycochea notamment), il vit désormais retiré en Espagne dans son refuge de Calpe, près d’Alicante, se ressourçant dans la peinture, une des ses nombreuses passions. Le dernier match professionnel du Brest Armorique se déroulera le 30 novembre 1991, au stade de Roudourou face à Guingamp (victoire 3-2 de l’EAG). Le match est arrêté à deux reprises pour cause d’envahissement du terrain (agrémenté de jets de fumigènes sur la pelouse) par une poignée de supporters brestois, dépités par le sort réservé à leur club chéri. Scène cocasse, David Ginola est même obligé de prendre le micro afin de calmer les ardeurs de ses supporters. Le club finistérien dépose le bilan dans la foulée, le 6 décembre 1991. Le Brest Armorique ne terminera même pas sa douzième saison officielle en deuxième division, alors que le club était encore bien placé dans la lutte à la remontée directe. Les plus ardents supporters brestois trouvent alors leur bouc émissaire, ce sera Noël Le Graët. Le président de l’En Avant, maire de Guingamp et, à l’époque, président de la Ligue nationale de football, aurait usé - selon eux - de son pouvoir pour écraser la concurrence en Bretagne. D’autres clubs bretons auraient subi le même "sort", Saint-Brieuc par exemple. Quelques années plus tard et lors de son retour en ligue 2 - au cours de l’exercice 2004/2005 (annonciateur d’un futur renouveau), Brest l’emportera à Guingamp (2-1, doublé de Boulanger), et se vengera sur le terrain, un signe du destin sans doute. Le Stade Brestois terminera finalement la saison en Division 3 (D3), avec un statut amateur et une anecdotique 9ème place du Groupe Ouest.

Une longue traversée du désert, où les oasis furent beaucoup plus rares que les mirages, commence alors pour le club des bords de la Penfeld. Le Stade Brestois 29 (nouvellement rebaptisé) jouera cinq saisons en division 3, puis en championnat National (équivalent de la 3ème division) avant de s’effondrer au terme de l’exercice 1996/1997. En totale perdition, le club finistérien chute inexorablement vers le CFA (division 4), avant de sombrer dans un relatif anonymat. Le club restera trois années à ce niveau. Et pourtant, la passion et la ferveur autour du club de la cité du Ponant resteront intactes ou presque, et renaîtront à la moindre occasion. En témoigne, le derby entre Brest et la GSI de Pontivy qui attirera 9561 spectateurs en 2000, ce qui constitue un record d’affluence à ce niveau. Au cours de la même saison, les rencontres face à Tours et Saint-Maur seront elles aussi jouées devant une très belle chambrée. le Stade Brestois dominera finalement le championnat devant Saint-Maur. Le club finistérien débutera alors un nouvel épisode dans le nouveau championnat du National et y restera quatre saisons supplémentaires. Lors de l’exercice 2000/2001, avec des joueurs comme Jean-Marc Droesch (19 buts), Rogerio Moreira (16) et Franck Lérand (14), le Stade Brestois 29 frôle de peu l’accession en Ligue 2, le tout devant les caméras de TV Breizh, qui diffusera quelques rencontres du club finistérien cette saison-là. Cette équipe développera un football de rêve grâce à un jeu résolument tourné vers l’’offensive (64 buts marqués), et réalisera une des plus belles saisons du Stade Brestois 29 depuis sa création en 1992 : une référence en matière de jeu et un public qui s’identifiera totalement à son équipe. Finalement, le Stade Brestois obtiendra son précieux sésame pour la Ligue 2 grâce notamment à l’avènement d’un certain Franck Ribéry, et reprendra le statut professionnel à l’aube de l’exercice 2004-2005. Quatre années plus tard, le club file tout droit vers le National. C’est alors qu’Alex Dupont, entraineur chevronné, vainqueur notamment de la Coupe de la Ligue avec Gueugnon en 2000, est appelé à la rescousse avec un seul objectif : sauver le club brestois de la relégation à l’échelon inférieur. La mission accomplie non sans quelques frayeurs, le SB29 rempile pour une cinquième saison consécutive en ligue 2. Un avenir plus radieux va s’amonceler pour le club de la cité portuaire.

L’année suivante, dans la foulée de Bruno Grougi (arrivé de Clermont à l’intersaison), de Nolan Roux (fils d’un ancien attaquant du SRFC, Bruno Roux) auteur de 15 buts au cours de l’exercice, le club finistérien réalise une saison parfaite. Après dix-neuf ans de disette, le SB29 retrouve l’élite du football français après une victoire nette et sans bavure face à Tours (2 buts à 0). Dès le coup de sifflet final, les joueurs seront célébrés par une foule en délire. Sevrés de haut niveau pendant près de vingt années, les supporters brestois laissent éclater leur émotion, de nombreuses scènes de liesse populaire rappellent les heures les plus glorieuses du stade. Au terme d’un championnat rondement mené, le club breton termine en seconde position derrière le SM de Caen et s’offre enfin l’accessit d’un retour inespéré en ligue 1. Le Stade Brestois a payé un lourd tribut de son passé, mais faisant fi de ses déboires d’antan, le club de Michel Guyot souhaite dorénavant se pérenniser durablement au plus haut de la sphère hexagonale. Côté palmarès, outre le titre de champion de France de seconde division (1981), l’un des plus importants faits d’arme du club de la pointe du Finistère reste la victoire en Coupe Gambardella en 1990. Elle marquera la future éclosion de jeunes talents tels que Stéphane Guivarc’h (qui fit plus tard le bonheur du SRFC lors de l’exercice 1996/1997), Erwan Manach, Laurent David et consorts. En finale, à Mulhouse, "les P’tits zefs" Brestois battront Grenoble 3 buts à 1, avec deux réalisations de Cujard et une de Guivarc’h... c’était le 2 mai 1990. Dans son histoire vieille de tout juste 60 ans, le SB29 dispute finalement sa onzième saison parmi l’élite hexagonale et compte des résultats mitigés à ce niveau, et pourtant le club finistérien jouit toujours d’une certaine notoriété juste avant de retrouver la Ligue 1.

En aparté, le dorénavant mythique "Ici c’est Brest" qui doit sa source au chant parisien - n’est finalement peut-être pas le seul fruit du hasard. À la fin des années 1980, soit juste avant la terrible rétrogradation du club finistérien en division 2, le Brest Armorique était en quelque sorte devenu la succursale sportive du Paris Saint-Germain. En effet, le club de la Capitale viendra y faire régulièrement son marché, en recrutant tour à tour, des joueurs (et futurs internationaux en puissance) tels que Paul Le Guen, Vincent Guérin, Bernard Lama, David Ginola, Patrick Colleter et consorts. Par ailleurs, des grands noms du football français et européen sont passés par le club finistérien. Yvon Le Roux (de 1977 à 1983), Joël Henry (de 1983 à 1986), Bruno Pabois, Jean-Pierre Bosser, Patrick Martet, Bernard Pardo, Jocelyn Rico, Maurice Bouquet, Stéphane Plancque, Milan Radovic, Sergio Goycochea, Julio Cesar, Karim Maroc, Gérard Bernardet (l’un des symboles du Stade Brestois du début des années 80), José Luis Brown, Michel Sorin, Raymond Keruzoré (dixit "Kéru")

, Gérard Buscher, Willem Letemahulu (alias le "lutin" de l’Armoricaine), Claude Makelele (juin 90 - décembre 91), Stéphane Guivarc’h (pour ne citer qu’eux), ont donné au club de la cité du Ponant ses plus belles lettres de noblesse.

* Record d’affluence : 20548 spectateurs (Brest-Marseille 0-0, le 8 août 1986 - D1).

Les confrontations

Longtemps les "Rouge et Noir" du Stade Rennais FC auront été la locomotive des footballeurs de l’ouest, mais au début des années 1980, c’est bien le Brest Armorique qui s’impose comme le club phare du football breton. À cette époque, le "patron" Brezhoneg, c’est le club de la cité du Ponant. Rennes au purgatoire, le Brest Armorique joue alors dans la cour des grands. Derrière Brest, toute la Bretagne du football relève la tête. Rayée des cadres de l’élite, elle a trouvé son nouveau porte-étendard. Un mouvement d’ampleur régionale est en train de naître... avant de s’éteindre en 1991.

Pour arriver sur le toit du football breton, Brest a refait son unité. Morte la vieille rivalité entre le "Stade", l’équipe des curés, née en 1950 de la fusion des cinq patros, et la laïque "Association Sportive", aujourd’hui évoluant en championnat régional. Enterrée dans les cœurs des dingues de la balle ronde sur l’autel de la D1. Rennes/Brest, un match au sommet, un duel fratricide. Les années 70-80 et le début 90 au sein du Stade Brestois et Brest Armorique FC, furent celles de fabuleuses épopées lyriques : rebondissements, joueurs talentueux et à forts caractères, drôles d’affaires (en tous genres) et un public qui se reconnaissait totalement dans son club.

Malgré le peu de rencontres officielles entre les deux équipes, les matches entre Brest et Rennes furent régulièrement l’occasion d’âpres batailles, la suprématie régionale étant en jeu. Une certaine animosité existe parfois même entre les supporters des deux camps. Rennes/Brest, c’est aussi la confrontation entre le club bourgeois et le club dit populaire.

En championnat de première division, seules quatre rencontres ont été disputées à Rennes entre les deux clubs, pour un bilan général en Ligue 1 globalement à l’avantage de l’équipe finistérienne. Les "Rouge et Noir" l’ont emporté une seule fois (lors de la saison 1990/1991) au stade de la route de Lorient, contre deux victoires brestoises et un match nul. La première confrontation parmi l’élite remonte à l’exercice 1983/1984, et vit les deux clubs se séparer sur le score de 1 but partout, Jacky Charrier ayant répondu à l’ouverture du score brestoise signée Njo-Léa en fin de première période.

Saison 1983-1984

Stade Rennais 1 - 1 Brest
Divsion 1, 8ème journée
Samedi 10 septembre 1983

Stade de la route de Lorient
Affluence : 21 334 spectateurs

Buts : Charrier (65ème) pour Rennes ; Njo-Léa (41ème) pour Brest.

Stade Rennais FC : Hiard - Samson, Stopyra, Charrier, Brulez - Marais (Tischner, 57ème), Horsmann, Zajaczkowski, Vésir - Bousdira, Morin.

Brest : Bernard - Rico, Henry, Muslin (Bosser, 66ème), Steck - Le Magueresse, Honorine, Pardo, Pouliquen (Le Guen, 46ème) - Maroc (Dupraz, 72ème), Njo-Léa.

Saison 1985-1986

Deux années plus tard et lors de la remontée du Stade Rennais FC en première division, l’équipe finistérienne sous la houlette d’un Petrovic en "feu" vint s’imposer en terre rennaise sur un terrible 4-0, le SRFC est battu comme fétu de paille par des "P’tits zef" en état de grâce. Ce "match de légende" côté brestois - reste peut-être l’un des meilleurs souvenirs des assidus de cette époque du Brest Armorique. La fraîcheur et la promptitude brestoise avaient alors surclassé le club stadiste, le Finistère avait endormi l’Ille-et-Vilaine.

Stade Rennais 0 - 4 Brest
Divsion 1, 12ème journée
Vendredi 20 septembre 1985

Stade de la route de Lorient
Affluence : 17 509 spectateurs

Buts : Bernardet (36ème), Mariini (57ème) et Buscher (71ème et 85ème) pour Brest.

Stade Rennais FC : Hiard - Gallou, Rio, Ninot, Doaré - Christophe, G. Lacombe, Lanthier - Voordeckers, Relmy (Muller, 61ème).

Brest : Chaslerie - Bosser, Zambelli, Gousset, Pouliquen - Bernardet, Petrovic, Muslin, Bouquet - Buscher, Mariini (Guérin, 78ème).

* Lien vidéo

Saison 1986-1987

L’année suivante, "rebelote" - c’est encore le Brest Armorique qui s’impose à la régulière dans enceinte du stade de la route de Lorient, grâce à deux buts de Buscher et Guégan (0-2). La rencontre s’était alors déroulée devant une faible très affluence (2856 spectateurs...), Brest, 8ème au classement n’avait plus rien à espérer dans le championnat et Rennes, 20ème avec seulement 17 points (5 victoires et 7 nuls pour 23 défaites) était déjà relégué en D2.

Stade Rennais 0 - 2 Brest
Divsion 1, 35ème journée
Vendredi 15 mai 1987

Stade de la route de Lorient
Affluence : 2 856 spectateurs

Buts : Buscher (35ème) et Guégan (51ème) pour Brest.

Stade Rennais FC : Bourges - Le Goff, Sembel, Ninot, Marais - Christophe (Doaré, 75ème), Angloma, Barraud, Solsona - Voordeckers (L. Delamontagne, 46ème), Relmy.

Brest : Chaslerie - Bosser, Sorin, Brown, Honorine - Goudet, Guégan, Colleter, Bouquet (Le Guen, 46ème) - Mariini, Buscher.

Saison 1990-1991

En 1990, et alors que le Brest Armorique allait connaître de terribles remous quelques mois plus tard, le Stade Rennais allait enfin s’imposer pour la première fois de son histoire (à domicile) face à son voisin en Division 1. Grâce à des réalisations de Laurent Delamontagne, François Omam-Biyik et Bob Senoussi, le SRFC vaincra le signe indien (3-0).

Stade Rennais 3 - 0 Brest
Divsion 1, 21ème journée
Dimanche 23 décembre 1990

Stade de la route de Lorient
Affluence : 17 853 spectateurs

Buts : L. Delamontagne (14ème), Omam-Biyik (80ème) et Senoussi (89ème) pour Rennes

Stade Rennais FC : Hiard - L’Helgouac’h, Le Dizet (cap), Sorin, Oosterveer - Senoussi, Ribar, Rico, P. Delamontagne (Paillard, 69ème) - L. Delamontagne, Omam-Biyik.

Brest : Lama - Bouquet (David, 18ème), Kane (cap), Sekana, Pierre - Pabois, Martins, Salaün (Guivarc’h, 66ème), Ferrer - Ginola, Cloarec.

En Coupe de France

Avant 2004, Rennes et Brest ne s’étaient rencontrés qu’à une seule reprise en Coupe de France. C’était en 1970, et les Rennais n’avaient fait aucun cadeau aux Brestois. Le club de la capitale bretonne s’était alors largement imposé ce soir-là sur le score sans appel de 5 buts à 1.

SRUC : Aubour - Cosnard, Jazdzyk, Cédolin, Cardiet - Garcia, Naumovic, Simian, Rodighiero (puis Lenoir) - Lukic, Guermeur. (8 janvier 1970)

La dernière rencontre officielle entre les deux clubs bretons s’est elle disputée lors d’un 32ème de finale de la Coupe de France, en 2004. Peu chanceuse lors de match, l’équipe finistérienne (fraîchement remontée en Ligue 2) s’était inclinée 1 à 0 sur un but de Morestin, contre son camp, lors de la prolongation.

Stade Rennais 1 - 0 Brest
Coupe de France, 32èmes de finale
Vendredi 7 janvier 2005

Stade de la route de Lorient
Affluence : 14 717 spectateurs

But : Morestin (120ème, csc) pour Rennes

Stade Rennais FC : Isaksson - Jeunechamp (cap), Ouaddou, Adailton, Le Lan - Didot, Gourcuff (Frei, 62ème), Dudu Cearense (Bourillon, 95ème), Monterrubio - N’Guéma (Sorlin, 74ème), Maoulida.

Brest : Heurtebis - Bourgis, Morestin, Massot, Hriscu - Grondin (L. David, 76ème), Guégan (cap), Auriac, Hammouti - Dissa, Fortuné (Dja Djedjé, 106ème).

Enfin, nombreux sont les joueurs ayant évolués dans les deux clubs, Raymond Kéruzoré, Thierry Goudet ou plus récemment Yoann Bigné, et autant de témoignages poignants de la riche histoire commune de ces deux clubs.

Dernier buteur rennais (en L1) : Bob Senoussi (le 23 décembre 1990 à la 89ème minute)

Bilan des Stade Rennais - Stade Brestois 29 en Division 1 : 4 matches, 1 victoire rennaise, 1 match nul et 2 victoires brestoises. 4 buts marqués par Rennes, 7 par Brest.

Bilan des Stade Rennais - Stade Brestois 29 en Division 2 : 5 matches, 2 victoires rennaises, 2 matches nuls et 1 victoire brestoise. 14 buts marqués par Rennes, 6 par Brest.

Les rencontres entre Rennes et Brest

- 2004/2005 (32ès CDF) : Victoire de Rennes 1-0 a.p. (Morestin csc)
- 1990/1991 (D1) : Victoire de Rennes 3-0 (L. Delamontagne, Omam-Biyik et Senoussi)
- 1988/1989 (D2)* : Match nul 2-2 (Van Den Boogaard (2) / Cabanãs et Le Guen)
- 1986/1987 (D1) : Victoire de Brest 2-0 (Buscher et Guégan)
- 1985/1986 (D1) : Victoire de Brest 4-0 (Bernardet, Mariini et Buscher (2))
- 1983/1984 (D1) : Match nul 1-1 (Charrier / Njo-Léa)
- 1980/1981 (D2) : Match nul 1-1 (Zivaljevic pour Rennes)
- 1978/1979 (D2)** : Victoire de Brest 2-1 (Thoirain pour Rennes)
- 1977/1978 (D2) : Victoire de Rennes 4-0 (Rabier, Spréco et Bernard (2))
- 1975/1976 (D2) : Victoire de Rennes 6-1 (Willim (4) et P. Delamontagne (2) pour Rennes)
- 1969/1970 (32ès CDF) : Victoire de Rennes 5-1, à Quimper (Lukic (2), Guermeur, Lenoir (2) pour Rennes)

* 20.805 spectateurs soit la meilleure affluence de la saison
** 20.473 spectateurs soit la meilleure affluence de la saison

Coup de projecteur sur... Drago Vabec

Si l’on devait n’en retenir qu’un... ce serait certainement l’incontournable Dragutin "Drago" Vabec. Auteur de 60 buts pour le Brest Armorique en l’espace de quatre saisons (1979-1983), il a figuré durant son passage brestois parmi les meilleurs artilleurs de la Division 1. Cet ailier gauche aux dribbles chaloupés et aux crochets courts ravageurs pouvait à lui seul décider du sort d’un match. Doté d’une panoplie complète, il était tantôt buteur - grâce à une frappe de balle pure et surpuissante, tantôt passeur, un véritable esthète du ballon rond qui reste à ce jour le joueur de football le plus mémorable passé par Brest. Malgré un caractère difficile, le joueur yougoslave éblouissait de son talent fou les terrains de France et de Navarre, sa finesse, sa vitesse et son adresse devant le but n’avaient rien à envier aux "stars" de l’époque. Il est, presque 25 ans après, toujours resté l’idole de l’Armoricaine. Drago Vabec, international yougoslave à sept reprises (1 but), débarqua dans la cité du Ponant avec déjà de très bonnes références dans sa valise. Il deviendra une légende vivante quatre saisons plus tard, une icône à jamais au panthéon du football finistérien et incarnera la réussite du Stade Brestois des années 1980. Le diabolique yougoslave repartira au Dinamo Zagreb (club de ses débuts professionnels) juste après son périple breton.

En bref (sa carrière brestoise en chiffres) :

- 1979/1980 (D1) : 17 buts
- 1980/1981 (D2) : 14 buts
- 1981/1982 (D1) : 18 buts
- 1982/1983 (D1) : 11 buts

Sources :
Un grand Merci à shogun (et aux autres "forumistes" du forum footnostalgie

Site officiel du Stade Brestois 29
« Le Stade rennais, fleuron du football breton » de Claude Loire, Ed. Apogée.

Crédits photos :
Site officiel du Stade Brestois 29
forum footnostalgie

Vos réactions (49 commentaires)Commenter
16 novembre 2010 à 20h39

Magnifique article Rodi !

Shogun16 novembre 2010 à 20h51

Superbe boulot et belle présentation de ce match qui est LE derby breton par excellence : celui qui fait vraiment vibrer la Bretagne du foot ...

ça fait du bien de vous retrouver dans l’élite du foot français pour un match de championnat !!!
et puis, Brest qui arrive en position de leader du championnat à « la Capitale », ça fait du bien après 19 ans d’absence à ce niveau ...

allez Brest !

16 novembre 2010 à 21h15

bel article
je tiens aussi a dire que les brestois n’ont pas besoin de mettre l’hymne breton avant le match pour se sentir breton !!

16 novembre 2010 à 22h48

Mr Antonnetti désabusé ! Evidemment , comme tout le monde d’ailleurs ! Mr Pinault vous nous avez tous trompé. Encore un entraineur qui va bientot aller voir ailleurs . Merci Mr Pinault ...

Syracuse17 novembre 2010 à 11h23

Quand je lis l’article concernant les états d’âme de « MONSIEUR » Antonetti, ( oui ça c’est un Monsieur dans tout les sens du terme) je suis rassuré car nous « supporters de base » (pour ces technocrates dirigeants du club) , mais néanmoins observateurs avertis nous ne sommes pas loin de la vérité lorsque nous crions haut et fort notre désapprobation vis à vis de la gestion de l’effectif !
Cependant je suis aussi désabusé et en colère car visiblement ce club ou plutôt son clan D’AFFAIRISTES donc le staff, se fout de la gueule du monde et pas conséquent de nous les inconditionnels du Stade !!!!
Comment est il possible de ne pas se rendre compte quand on est soit disant pro, qu’a court terme cette gestion empreinte d’une incompétence inimaginable ne nous ferait pas foncer droit dans le mur.....
Messieurs les dirigeants vous ne l’avez pas écouté vous ne l’écoutez toujours pas depuis le temps et vous risquez fort de vous en mordre les doigts ! Il va finir par se tirer de votre club, vos bons joueurs aussi et nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer .
Vous surement pas car vous aurez eu ce que visiblement vous cherchiez, du Fric, du Pognon, encore du Grisbi !!!

17 novembre 2010 à 11h34

Entre les 2 mon coeur balance comme on dit. D’un côté je comprends la position d’Anto mais cela fait un moment qu’il nous fait du misérabilisme et que cela a peut-être des incidences sur les résultats de l’équipe.

Van Gaal a su tirer partie d’un effectif de l’Ajax très jeune pour aller gagner la LdC en 1995 contre le Milan. A Rennes on ne demande pas une LdC mais juste une qualif ou une coupe nationale voir juste des gars qui se battent comme des fous sur le terrain et qui nous donnent envie d’aller au stade. Si Anto n’a pas les épaules qu’il parte à Lyon...

D’un autre côté la baisse de la masse salariale c’est aussi pour préparer le tsunami des droits TV en 2012. Orange va se retirer et Canal va faire baisser les prix. C’est en 2012-2013 que l’on comptera les morts et Rennes n’en fera pas partie !

Syracuse17 novembre 2010 à 11h51

Tu ne signes pas ton article « l’ anonyme » ( sourire ) dommage !
Cependant en réponse je te dirais que pour ma part cela fait quarante ans que j’attends que nos Rouges et Noir ne soient plus la risée du monde footballistique et surtout des journalistes...
Ta version des choses demande à être prouvée et c’est encore des suppositions, des supputations sans vouloir te manquer de respect .
Je constate les faits, cela fait des décennies que nous vivons d’amour et d’eau fraîche avec notre club , donc nous sommes légitimement en droit de demander autre chose et ça ne vient pas . Pire, lorsque nous avons enfin semble t’il les ingrédients d’une possible réussite on dirait que tout est fait pour tout gâcher ! Et comme dirait quelqu’un de tres connu , Faut pas gâcher !!

L’anonyme ;-)17 novembre 2010 à 12h52

C’est pour ça que je te dis qu’entre les 2 mon coeur balance ;-) Et puis je te rassure cela fait 30 piges que je supporte le club.

Personnellement le club progressera quand on prendra un vrai entraîneur étranger, un tacticien reconnu type Ranieri. C’est un investissement mais pour moi légitime. On fait depuis des années avec des entraîneurs français d’une rare indigence, dont la formation est catastrophique et ou tu as 15/20 d’office dès que tu es ancien pro.

Anto n’a pas les épaules, on n’y peut rien.

kg3517 novembre 2010 à 13h52

anto n’a pas les epaules !? il fait surtout avec les moyens qu’on veut bien lui donné , c’est un employé comme nous tous

effectivement je ne le vois pas diriger les plus grands clubs mais il a neanmoins du merite !

ensuite ce sont les grands clubs (dont les budgets sont astronomiques pour certains ) qui font les grands entraineurs ou l’inverse ?

enfin je vous rejoins pour la plupart au travers de vos differents posts je commence a eprouver une certaine lassitude tant nous restons sur notre faim sur le plan de la com - doit on etre optimistes et tout attendre de ce mercato hivernal ou doit on nous preparer a une eniemes desilusion
aujourd’hui je ne sais plus quoi penser ? c’est la deprime suportrice ! (lol)

au stade ; c’est la joie et la motivation qui fait defaut ( dans toutes les equipes du moment ou ca cartonne :lille brest paris on rescent l’envie , la joie de vivre , pour les autres elles sont apathiques , molle du genoux , le maletre se rescent
j’ai l’impression que le sentiment d’appartenance au club ( pour certains)est inexistent et que les joueurs se considerent comme etant simplement de passage et que l’venir du srfc lors est totalemnt secondaire

guytou4917 novembre 2010 à 14h32

je peux certifier que si on joue contre brest comme on a joué tout le temps de la saison a part lille et lyon on va encore avoir une grande desillusion et on va nous (supporters) repartir la tete basse avec une defaite et antonetti dira le lendemain on a joué 10 minutes et on a baissé les bras(comme d habitude)
alors j en ai marre de repartir en pensant que si l on avait joué comme contre lille on avait la victoire seulement a ce moment la anto et les joueurs m entendent pas car moi je retourne chez moi avec plein de regrets alors je vous en prie montrer moi votre vrai façon de jouer et la on verra vraiment la vraie equipe de rennes et de sa valeur reelle
merci de m avoir ecouté !....

Louis G17 novembre 2010 à 14h41

Pour une fois il y aura des chanteurs du « Bro gozh ma zadou » route de Lorient...le club phare du pays bretonnant viendra défier le club phare du pays gallo...ce seront les populaires du « Penn ar bed » contre les financiers du « Roazhonned »...dans ce genre de derby ce sont, en général, ceux qui ont le plus faim qui gagnent !...

17 novembre 2010 à 16h06

eh attendez, avec tout le respect qu on leur doit ce n est qu un promu....il faudra bien qu ils redescendent a un moment ou un autre....depuis 2 ou 3 match deja ca cale....si le Stade Rennais ne les bats pas alors la oui se sera grave......mais cela ne m empechera pas de penser que comme d had....le club continuera de ronronner

Red Eo17 novembre 2010 à 17h02

Bonjour,
Je vois que de plus en plus de supporters considèrent que le club ne joue pas bien depuis quelques matches et surtout ne marque pas de buts parce que les dirigeants et actionnaires du club se montreraient trop pingres. Si je pense effectivement que disposer d’un ou deux buteurs puissants, rapides, sachant tirer ( bien) des deux pieds et mouillant le maillot ( juste l’inverse de X que l’on voit sur le terrain depuis quelques matches), je crains que le problème ne soit pas uniquement là.
On va voir en principe dans peu de temps de 11 à 14 joueurs Brestois courir, presser, défendre, tirer au but dans toutes les positions, dangereux sur tous les coups de pieds arrêtés...et qui sont, pour l’instant, en tête du classement de L1.
Eh bien, j’aimerais que l’un ou l’autre d’entre vous qui sache le faire, compare la valeur marchande et le coût salarial de cette équipe à nos propres coûts, et je suis persuadé que ça démontrera que notre manque d’efficacité et notre jeu mièvre ( sauf pendant quelques instants) ne viennent pas uniquement d’un problème de bourse coincée de l’actionnaire.
Plus clairement, je crois que si nous disposions de Rudy Garcia, Alex Dupont, Christian Gourcuff, ou d’un autre de même pointure à la place de « Allez Victor ! », on verrait que le problème n’est pas que financier, et on verrait du beau jeu ou au moins de l’efficacité, du collectif, de l’envie, notre plaisir, quoi !
J’ai été jusque là indulgent à l’égard d’Antonetti. Il fallait lui laisser découvrir le club la première année et constituer l’équipe de la 2ème.
Mais quand je vois qu’il persiste à faire jouer des joueurs hors de forme ou qui ne s’intègrent pas au jeu collectif, qu’il sacrifie toute son aile gauche, qu’il fait la mouche du coche en hurlant sur la touche au lieu d’organiser son équipe et qu’il se trouve des excuses de pleurnichard pour expliquer le jeu moche et inefficace, je pense qu’il a atteint ses limites.
J’espère me tromper et qu’il va insuffler à ses joueurs un fighting spirit supérieur à celui des sympathiques Brestois qui eux, n’en manquent pas et ce ne doit pas être uniquement à cause de l’air marin...

17 novembre 2010 à 17h08

Le vrai derby BRETON c’est ROAZHON-NAONED ! (Rennes-Nantes pour ceux qui ne connaissent rien à la langue bretonne...)
Rennes-Brest ce n’est rien pour nous rennais !
Vive la Bretagne réunifiée (Loire Atlantique = Bretagne)
Naoned e Breizh !
Bevet Breizh !
Bevet ROAZHON !
Allez le Stade Rennais !!!

Claude Loire17 novembre 2010 à 17h56

Merci Monsieur Rodighiéro pour m’avoir cité.Cela fait toujours plaisir.
Savez-vous que j’ai un nouveau livre sous le coude et que le Stade Rennais ne veut pas m’aider pour le sortir ?
J’ai tout repris depuis 1901,de nouvelles anecdotes,130 nouvelles photos,les saisons en détail depuis 1997.....
Je suis déçu.Si seulement je pouvais court-circuiter le Stade Rennais,quel bonheur !
Sincères salutations

Tangi17 novembre 2010 à 18h21

An derbi gwir ? Fidambie, n’eo ket brav ankouaat ken fonnus-se Naoned, Gwengamp ha ’N Oriant !

Ce match devrait se jouer à pas grand-chose. Le Stade Rennais va avoir besoin de réussite pour l’emporter, car ce n’est sans doute pas par la qualité de son jeu que Rennes va malmener Brest. A moins d’un sursaut collectif. Fait chier que Tettey soit blessé pour plus d’un mois, son retour était très prometteur... va vraiment falloir serrer les fesses jusqu’en janvier.

rennais17 novembre 2010 à 18h54

Pour le post précédent Nantes ne fera jamais partie de la Bretagne, je suis fier d’être Rennais donc pour moi Nantes n’a rien a faire en Bretagne et je suis contre une réunification. Allez Anto et allez Rennes faites démentir certains « supporter » septique, je compte sur vous, j’ai confiance.

Capitaine17 novembre 2010 à 19h11

Bien sûr que Nantes est en Bretagne et l’a toujours été. L’histoire est là pour le prouver et ce n’est pas un minable petit décret de Pétain qui va changer le cours de l’histoire !
J’espère que le Bro gozh sera repris en chœur par tout le sade comme à Cardiff ;)
Bevet Breizh
Bevet Roazhon

Ambroise Lohou Kédié17 novembre 2010 à 19h20

Rennes - Brest 0-5

rennais17 novembre 2010 à 19h33

c’est beau de rêver pour Nantes

fada2917 novembre 2010 à 20h06

Bonsoir.Bien l’article,un vrai derby Breton (Nantes c’est pas la Bretagne ) entre deux clubs qui se respectent,pourvu que le match soit à la hauteur de l’évènement ! Le stade Brestois premier ça dérange beaucoup les médias qui les sous-estiment, ça ne sera pas le cas de notre équipe, qui va tout faire pour remporter ce derby.C’est l’occasion de rester dans le haut du classement en cas de victoire .Une parenthèse l’émission pleine lucarne très bien,on a pas des champions du monde, on a pas non plus des têtes de réjouissances éternelles comme à canal f c,mais des gens qui connaissent bien le foot ball,et passionnés.Vivement samedi,ALLEZ LE STADE RENNAIS.!!!

kg3517 novembre 2010 à 20h14

on parle de derby je pense simplement que ce sont les suppoters qui voient ce match comme un derby
pensez vous que les joueurs le voient comme tel (du cote de brest peut etre mais pour rennes j’ai de gros doutes !!!

en tout cas j’espere que ce sera la fete du foot breton avec de l’ambiance pour montrer a la france du foot que nous sommes des gens intelligents respectueux et que nous supportons une meme region ( pas comme le « classico » de m... sublimé par les journalistes qui pensent qu’ils n’y a que 2 clubs en france psg et om

17 novembre 2010 à 20h30

Pour le mec qui a pour pseudo « rennais ».
Dire que Nantes n’est pas en Bretagne parce que tu es soi disant « rennais », c’est ça ton argument !
Moi, étant 100% rouge-et-noir, je suis évidemment anti FC Nantes, mais contrairement à toi je ne fais pas mes choix politiques avec le foot...
Ouvre un peu plus les bouquins d’histoire, c’est tout ce que je peux te conseiller...
Bevet Breizh (antifa) ! Bevet Roazhon (antifa) !

Tangi17 novembre 2010 à 20h39

Si la Loire-Atlantique n’est pas bretonne, l’Ille-et-Vilaine ne fait pas non plus partie de la « vraie » Bretagne à mon goût !

Dire que Nantes n’est pas en Bretagne revient à choisir le savoir administratif contre le savoir tout court...

kg3517 novembre 2010 à 21h03

nous sommes bien sur un site dedié au foot ?

on parle bien du derby rennes / brest ?
qu’est ce qu’on s’en carre de vos querelles de clochers sur le fait que nantes soit en bretagne ou pas ! c pas le sujet

17 novembre 2010 à 23h41

Justement en terme de bouquins d’histoire le découpage des régions et donc de la Bretagne est bcp plus complexe qu’un pauvre décret de Pétain qui n’en est qu’un épisode...

Quand à Brest, sans Henri IV, Richelieu et Colbert...

Baudruche18 novembre 2010 à 08h39

Le derby par chez vous, ce n’est pas plutôt Rennes-Beauvais ?

rennais18 novembre 2010 à 11h28

loire atlantique et ile et vilaine c’est deux région différentes rennes = capitale de la bretagne et nantes en bretagne = rien escuse moi mais quand on parle de bretagne c’est les cote d’armor, le finistère, le morbihan, et l’île et vilaine retourne a l’école si tu ne sais pas ta géographie. enfin c’est pas ça le plus important c’est que rennes vous prouve qu’ils seront a la hauteur samedi et je sais qu’ils le seront.
Allez rennes !!!
et vive les kop Rck et unvez kelt

Anus de Bretagne18 novembre 2010 à 12h54

Affirmer que Naoned ne se situe pas en BZH relève du négationnisme historique (ou de l’absence de culture G). Je vous invite à visiter le château des ducs de Bretagne, et vous comprendrez peut-être mieux, mécréants !

NAONED DA VIKEN

18 novembre 2010 à 13h18

Anne de Bretagne, à la base, résidait à Rennes vu qu’à l’époque Roazhon était déjà la capitale de la Bretagne, mais à l’époque cette ville était plutôt pauvre. Le chateau des ducs était comme une deuxième maison pour elle, elle était plus à l’aise à Nantes c’est vrai, vu que là-bas, elle était dans son élément, la bourgeoisie.

Pour une majorité de Nantais, le reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne est à Nantes, donc chut les Rennais etc etc...

Pour une majorité de Rennais, Anne de Bretagne est la bourgeoise qui a vendue la Bretagne à la France etc etc...

On peut penser ce que l’on veut, Nantes en Bretagne ou pas. Mais ce qui est certain, c’est que Rennes est depuis longtemps et restera, la capitale de cette magnifique région.

L’anonyme ;-)18 novembre 2010 à 16h27

Nantes ayant participé activement au génocide lié à l’esclavage, je suis content que cette ville ne soit plus en Bretagne ! En plus certaines rues portent encore le nom de négriers nantais. La honte !

roazhon celtic kop18 novembre 2010 à 16h33

La Bretagne est Rennaise, la Bretagne est Rennaise, la Bretagne est rennaise est elle le restera. les nantais sont français, les nantais sont français les nantais sont français et ils le resteront. dommage soyez pas jaloux vous inquiétez pas on connait l’histoire vous nous prenez pour des incultes mais on apprend cela en cour la Bretagne = 4 département et nantes n’en fait pas partie désolé

18 novembre 2010 à 16h56

a anus de bretagne....c est uniquement pour rattacher la Bretagne a la France au 17 eme siecle que les politiques de l epoque avait arranger le mariage d Anne de Bretagne avec le roi.....et a cette epoque Nantes n etait pas en Bretagne.......et ne l est toujours pas d ailleurs......

Tangi18 novembre 2010 à 19h25

Je crois qu’on touche le fond quand on entend certains certifier que Nantes n’était pas en Bretagne au XVIIe. A ce rythme, on trouvera un paquet de gens à Rennes dans quelques décennies pour énoncer que Nantes n’a jamais fait historiquement partie de la Bretagne.

Allez les gars, dépassez votre esprit de clocher. Et allez chercher vos références ailleurs que dans le cours de géographie administrative de l’école républicaine.

Trugarez !

tki18 novembre 2010 à 22h07

on se croirait dansla cour d’une ecole primaire !!!!

vous faites pitie !!!!!

c’est a qui va pisser le plus loin ..............!!!!!!

a lire certains j’ai l’impression que vos connaissances sont comme de la confiture moins vous en avez plus vous l’etalez !!!!!!!!

franchement nous sommes sur un site dedié au stade rennais , pour converser et echanger sur le stade et ca se termine par une gue- guerre d’empoigne sur l’appartenance de nantes a la bretagne - qu’est ce que ca vient foutre dans le debat de base sur le derby rennes/brest

L’anonyme ;-)19 novembre 2010 à 08h26

Juste un peu de provoc à l’attention de nos amis « rattachionistes » qui défilent par millions dans les rues de nantes ;-)

Zieggg19 novembre 2010 à 10h59

Je ne retiendrais qu’une chose de cet article...Drago Vabec la légende vivante ,l’idôle de tout un peuple encore maintenant.

jojoguip19 novembre 2010 à 15h22

Pour un vrai Breton, Nantes a été,est et restera la Capital de le Bretagne !!
Le Nantais a plus l esprit Breton que le Rennais !!
A mes yeux , Rennes est plus proche de "Paris "que de la pointe du Raz !!!!
Les Rennais voulaient méme changer de nom de département,pas trés bretonnant effectivement.Ils souhaitaient :département de « la Haute Bretagne » !!!!
Pour qui ce prennent ils !!Is ont déja réussis a redécouper la carte des départements pour récuperer St Malo au « Cotes d Armor » que maintenant ils se moquent de la « Basse Bretagne », des bouseux quoi !!!!!!!!!!!

un Finistérien

Steven Spielberg19 novembre 2010 à 15h42

Coupé !

Sors de ton film mon pauvre jojoguip...

Maurice c’est le bouquet !19 novembre 2010 à 17h45

Il n’y a qu’un seul grand club en bretagne, c’est le Stade Brestois !
Allez BREST !

fuf20 novembre 2010 à 13h10

Même pour un jeune breton comme moi, Nantes fait intégralement partie de la Bretagne, au même titre que Rennes ou Brest, il est vrai que Rennes fait partie de la Bretagne romane à laquelle on ne parla pas la langue bretonne mais le gallo qui signifie en vieux dialecte du pays de brocéliande « celui qui ne parle pas le breton »
Mais sans Rennes, la Bretagne serait morte depuis belle lurette car lors de la guerre de Saint Aubain du Cormier, c’est l armée de la ville de Rennes qui arrive en renfort et repousse les francais...

Louis G20 novembre 2010 à 16h11

Désolé de dire à fuf que nous n’avons pas la même lecture de l’histoire de la Bretagne car pour moi c’est à St-Aubin du Cormier que les bretons sont battus par les français et que la Reine Anne de Bretagne devra épouser à l’âge de 14 ans ,je crois , le roi de France Charles VIII puis à la mort de celui-ci, le nouveau roi Louis XII ; leur fille Claude se maria à François 1er qui rattachera en 1532 le duché de Bretagne au Royaume de France !...

20 novembre 2010 à 23h04

purée le finisterien ça mets pas a coté...

fuf22 novembre 2010 à 19h25

Je parle bien entendu de la campagne de 1486, lorsque, après la prise de Vannes, l’armée francaise tente de refonder ses effectifs a saint aubin pour eradiquer l’ensemble des places fortes bretonne.
L’armée rennaise attaque le camp et repousse l’ennemi.
Je pense que tu parles de la bataille de 1488, mais celle-ci opposait l’armée royale contre l’armée du duc de Bretagne... donc rien a voir avec Rennes

papa tango sharlee22 novembre 2010 à 22h41

et vive wikipedia !

moyyy22 novembre 2010 à 23h11

Bonne idée, wikipedia !
Voici un extrait de l’article sur la Bretagne : « la tradition bretonne tout au long de son histoire a été de répartir les organes du pouvoir entre différentes villes au lieu de les concentrer en une seule. »
Je n’ai pas les connaissances pour confirmer ou contredire ces propos mais s’ils sont vrais ils me plaisent...
D’après cet article, au IXè, la Bretagne englobait jusqu’au Cotentin, le Maine, l’Anjou, ça fait rêver ! A la lecture de commentaires récurrents (ici et sur tant d’autres forums) les divisions qui ont eu la peau de cette grande région ont encore de beaux jours devant eux...

Au fait, il y a eu du foot samedi... Et le Stade Rennais m’avait rarement fait autant plaisir (en 1ère mi temps surtout) cette saison !
Pourvu que ça dure !

Signé : un supporter Rennais qui n’a pas besoin d’être « anti » un autre club quel qu’il soit...

Alexander Frei23 novembre 2010 à 02h34

En tant que supporter rennais je suis attristé par l’inculture de certains.. Pour rafraîchir la mémoire de certains, la Duchesse Anne de Bretagne a épousé le Roi de france à la fin du XVè siècle, et non au XVIIè !
De plus, Nantes était l’une des capitales du Duché à cette époque, le chateau des Ducs de Bretagne dans le centre de Nantes en est l’une des illustrations les plus marquantes.
Nantes n’est sortie de la Bretagne administrative qu’en 1941 et, pour ceux qui connaissent l’ « histoire » comme Roazhon Celtic Kop, la Bretagne ne s’arrete pas là où l’administration française l’a décidé sous Vichy, la Bretagne est une entité historique !
Ce n’est pas parce qu’on aime un club que l’on doit travestir la vérité, Rennes n’a pas besoin de dénigrer Nantes pour s’affirmer, nous sommes meilleurs qu’eux et nous le prouvons toutes les semaines.
D’ailleurs, les derbys avec nos voisins Nantais me manquent énormément...
Vive la Bretagne, Allez Rennes

roazhon celtic kop23 novembre 2010 à 16h11

c’est bien d’aller voir wikipédia pour nous sortir tous les mêmes choses moi ce que je vois c’est que rennes est la capitale de la bretagne et que j’en suis fier.
Bravo a mes joueurs Rennais qui j’en était sur aller gagner ce match et je suis bien content que Kembo a faire taire certains car moi j’ai suivi son parcours chez les jeunes et je sais de quoi il est capable comme toutes l’équipe Rennaise actuellement.voila des joueurs qui ont envie de mouiller le maillot pdt 90 min.je tire mon chapeau aux joueurs et a Antonetti continué a travailler comme cela et ça va payer un jour ou l’autre pour faire taire tous ceux qui ne crois pas aux chances du stade rennais de gagner le championnat.
Pour ceux qui ont dit que doumbia a pas fait un bon match mettais des lunettes car on a pas du voir le même match

papa tango sharlee23 novembre 2010 à 23h19

de toute maniere on est pas pres de revoir un nante rennes ou rennes nante en l1 ^^

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